Il est enfin là ! Après des mois d’attente, il est temps de balancer des patates avec Street Fighter 6, tout nouvel opus de la série de Capcom ! Encore un ? me direz-vous… Oui, certes ! Mais cette fois, Capcom propose bien mieux que la simple suite avec un upgrade graphique et de nouveaux personnages. Le roi du jeu de baston, le titre fondateur du versus fighting entend bien revenir au sommet ! Et c’est parti pour notre test de « Sutorīto Faitā 6 » !

Le retour du roi

S’il est une licence qui peut s’enorgueillir d’avoir dessiné les contours du genre versus fighting, c’est bien Street Fighter. Quand, dans les années 80, les jeux de combat sont des beat’em all, avec une progression linéaire et de nombreux ennemis à calmer… Capcom redéfinit les règles : désormais, on parle de combat en 1 contre 1, avec une barre de vie qui se vide au fil des coups, et l’impératif de dominer deux manches pour remporter le match. Nous sommes en 1987, et c’est sur Arcade que sort Street Fighter ! Ce n’est pas le premier jeu du genre (avant, on a eu Barbarians, Karateka, Urban Champion…), mais SF est celui qui grave les règles dans le marbre ! Et sans réelle surprise, quatre ans plus tard en 1991, sort Street Fighter II, l’un des noms les plus emblématiques du jeu vidéo.

Avec son jeu de combat, Capcom a ouvert des portes, et imaginé un principe qui aura inspiré une quantité industrielle de jeux de combat : Fatal Fury, Art of Fighting, Eternal Champions, Killer Instinct, Virtua Fighter, Samurai Shodown, Mortal Kombat, The King of Fighters, Dead or Alive, Tekken, SoulCalibur, Battle Arena Toshinden… La liste est longue, et on pourrait encore en citer beaucoup plus, tandis que le genre explose littéralement dans les années 90 (notamment grâce à la NeoGeo dont plus de la moitié des jeux sont des jeux de combat).

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Ne vous fiez pas au numéro de l’épisode : car si nous allons parler aujourd’hui de Street Fighter 6, la série de Capcom a largement dépassé la trentaine de jeux. Si l’on compte évidemment les spin-off, cross-over et les variantes. Street Fighter II, par exemple, en compte 9 à lui seul. Et le phénomène est toujours d’actualité puisque Street Fighter V, précédent opus sorti en 2016, sera sorti en trois versions : Street Fighter V, puis Street Fighter V Arcade Edition en 2018, puis une Champions Edition encore plus complète en 2020.

La recette est bonne, mais aura finalement peu évolué au fil de l’histoire de Street Fighter. Si ce n’est en ajoutant de nouveaux personnages, et de nouvelles mécaniques de jeu (comme les V-Skills dans SFV), une jouabilité améliorée. Alors, pour vraiment nous surprendre, Capcom va devoir sortir de sa zone de confort. S’éloigner du schéma classique pour fédérer les fans de la première heure, et séduire un nouveau public. Et… Vous savez quoi ? On a une bonne nouvelle pour vous !

Les fans de la première heure comme à la maison

Lorsque vous lancez le jeu, trois menus s’offrent à vous : World Tour, Battle Hub et Fighting Ground. Ce dernier menu est le mode classique de Street Fighter, avec les menus que nous connaissons tous : les matchs en versus à 1 contre 1 ou en équipe (contre un ami en local ou online, ou contre l’IA), le mode entraînement, et bien entendu le mode Arcade qui vous propose d’enchaîner des combats contre la machine, afin de découvrir l’histoire de chacun des 18 personnages de cette nouvelle version. On retrouve aussi, en versus, le mode tournament, avec la possibilité d’enchaîner des combats contre plusieurs personnages…

D’ailleurs, puisque l’on parle de personnages, sachez que le jeu compte à sa sortie 18 combattants. Avec les historiques de Street Fighter II (Ryu, Ken, Chun-Li, Guile, Zangief, E. Honda, Blanka et Dhalsim) ; Quatre autres personnages emblématiques de la série (Cammy, Juri, Dee Jay et Luke) ; Et enfin six petits nouveaux (Lily, Jamie, Kimberly, Manon, Marisa, JP). Avec 18 combattants, on est donc assez proche des 16 du lancement de Street Fighter V, dont le roster avait finalement grimpé à 45 combattants avec plusieurs season-pass. SF6 semble suivre le même modèle économique, et le season-pass 1 a déjà été confirmé. Avec Rashid cet été, A.K.I. cet automne, Ed début 2024 et Akuma au printemps prochain. C’est donc un premier mauvais point, si l’on considère que vous devrez passer à la caisse plusieurs fois pour avoir le jeu complet. Sans parler des boosts de FP (fight points), la monnaie locale qui reste néanmoins facultative (on peut la gagner autrement, en jouant online).

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Un nouveau mode fait son apparition dans le Fighting Ground : les Combats Extrêmes. Il s’agit de matchs qui seront perturbés par des éléments extérieurs. Et dont vous pouvez modifier les règles, imposer des handicaps à votre joueur… L’environnement devient alors un obstacle pour le joueur, comme quand un taureau vous charge pendant que vous distribuez les bourre-pifs à votre adversaire. Un principe qui rappellera des choses à ceux qui ont joué récemment à JoJo’s Bizarre Adventure: All-Star Battle R. Mais une idée très fun et qui, lors de matchs contre des amis, peut s’avérer vraiment drôle (ou qui pourra en agacer d’autres, quand ce p… de taureau vient vous couper au milieu d’un enchaînement).

Si le menu Fighting Ground représente globalement tout ce qu’il y a de plus classique dans un Street Fighter, voire dans un jeu de baston plus généralement… Ne vous y trompez pas : c’est le mode sur lequel vous allez passer le plus de temps si vous avez acheté le jeu principalement pour jouer contre vos amis. Que ça soit en local, ou à distance grâce aux combats online. C’est clairement le mode pensé pour le multijoueur local. Ce qui est, à la base, l’essence même de la série Street Fighter. Et c’est donc un mode qu’on valide !

Un mode pour la compétition, et un jeu dans le jeu

On va rester dans le multijoueur, avec le second menu de la page d’accueil : le Battle Hub, une gigantesque foire aux parties online, ou aux échanges avec la communauté. C’est ici que vous pourrez défier les joueurs du monde entier, soit pour le fun, soit lors de matchs classés, avec notamment un CFN amélioré. Et c’est aussi ce Battle Hub qui sera, dès cet été, la porte d’entrée vers le Capcom Pro Tour, championnat eSport qui va se jouer pour la première fois sur Street Fighter 6. Et dont le montant total du cashprize s’élève à 2 millions de dollars.

Dans le Battle Hub, vous pourrez aussi acheter des objets cosmétiques inédits dans des boutiques, contre des FP (qui se gagnent ou s’achètent). Ou jouer à des bornes d’arcade de vieux jeux Capcom (Street Fighter II, Final Fight…)… D’ailleurs, pour ces dernières, sachez que vous pourrez aussi soit jouer pour le fun (avec des crédits illimités), soit avec un classement mondial. L’occasion de vérifier si vous êtes toujours le king du highscore sur SF2.

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Enfin, le troisième mode est à mon sens le plus intéressant, du moins il est le plus original. Tout simplement parce qu’il représente à lui seul toute la volonté de sortir des sentiers battus de cet épisode. C’est LE mode qui nous dit haut et fort que, 36 ans après la sortie de Street Fighter premier du nom, Capcom sort de sa zone de confort. Le World Tour est tout simplement un RPG en monde semi-ouvert, qui va vous permettre de suivre l’ascension d’un jeune combattant. Après avoir créé votre avatar grâce à un outil très complet (avec des modèles pré-enregistrés, mais aussi des possibilités quasi-infinies de création si vous voulez vous amuser un peu), vous êtes lâché dans Metrocity (la ville de Final Fight). Le jeu débute tandis que vous rejoignez la salle d’entraînement de Luke. Votre premier mentor, le dernier personnage arrivé dans Street Fighter V, est copieusement mis en avant dans cet épisode.

Vous êtes ici pour progresser, et découvrir le véritable sens du combat, dans un monde où s’affronter est un art de vivre. Dans une dimension parallèle, les gens attrapent des Pokémon et tout le monde vous propose des combats, tous les 2 mètres. Et bien ici, c’est pareil, sauf qu’on vous sollicite pour faire un joli combat, dans la joie et la bonne humeur. Alors, très vite, c’est dans la rue que vous allez forger le combattant que vous êtes en train de devenir. D’une part en affrontant d’autres PNJ prêts à en découdre… Ou parfois en dérouillant les gangs locaux qui vous agressent en pleine rue (on se croirait dans Yakuza).

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Mais pour progresser, vous devrez aussi trouver des « maîtres » qui vous apprendront leurs arcanes. Autrement dit, les 18 combattants du jeu qui vous enseigneront leurs coups spéciaux. Chaque combat vous rapporte de l’argent, des objets de soin, et bien entendu de l’XP. Attention toutefois à ne pas partir provoquer des PNJ qui sont plus forts que vous : heureusement, le niveau de chacun s’affiche au dessus de sa tête.

Car comme je l’ai dit, nous sommes ici dans un mode qui emprunte beaucoup au RPG. Avec son arbre de compétences, son système de progression et d’XP… Et une palette de coups spéciaux que vous pourrez choisir entre tous ceux que vous aurez appris, pour « fabriquer » un avatar à votre image. Vous pouvez par exemple lui affecter le hadoken de Ryu, le flash-kick de Guile et le Spinning Bird Kick de Chun-Li… C’est possible. Ce mode est long, très long, et constitue un véritable jeu dans le jeu. Et comme toutes les nouveautés, c’est aussi lui qui va monopoliser toute votre attention. Une franche réussite !

Le jeu de baston le plus accessible ?

Street Fighter, c’est LE jeu de baston !! Le titre fondateur, qui a prouvé à la terre entière que ce genre est beaucoup plus riche et stratégique qu’on ne le pense. Non, il ne suffit pas d’appuyer bêtement sur les boutons pour gagner ! Mais après 36 ans d’évolution, la technique a t-elle toujours sa place dans un nouveau Street Fighter ? Comment cette série qui drague ouvertement le public le plus large possible peut-elle courir plusieurs lièvres à la fois ? Et bien, rassurez vous, Street Fighter 6 y arrive très bien !

Tout d’abord, vous devez savoir que trois types de jouabilité nous sont proposés ici. La jouabilité Moderne simplifie considérablement les commandes puisqu’il suffit maintenant de presser une direction et une seule touche (par exemple haut+rond) pour déclencher les hadoken et autres sonic boom ! Vous êtes débutant et c’est encore trop compliqué pour vous ? Alors pas de problème puisque Capcom a inventé la jouabilité Dynamique. Et là, c’est les doigts dans le nez : en effet, il vous suffit de presser n’importe quelle touche, pour que ça soit l’IA qui calcule à votre place l’attaque la plus appropriée. En fonction de votre position, de la proximité de l’adversaire, de ce qu’il va faire… Adieu les quarts de tour compliqués ! Mais cette solution facilite tellement le jeu qu’elle est interdite dans de nombreux modes, y compris online. Il ne faut pas déconner, non plus.

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La troisième jouabilité, la Classique, est celle qui parlera aux puristes, aux vieux de la vieille qui, comme moi, ont claqué l’équivalent du PIB du Mexique dans la borne de Street Fighter II. La bonne vieille jouabilité à six boutons (3 punchs et 3 kicks, petit, moyen et puissant), avec ses quarts de tour x 2… Une fois que vous aurez pris la main pour tabasser votre adversaire, c’est un Street Fighter : vous allez donc vous éclater avec les combos, et une palette de coups classiques tels que les projections, les contres, les juggle, les stun…

Une fois la V-Jauge dédiée bien chargée, SFV nous avait habitués aux V-Trigger, V-Skills ou V-Reversal… Oubliez les. Dans Street Fighter 6, on garde le système de jauge à remplir : la Drive Jauge (elle se situe sous la barre de vie). Mais on parlera cette fois de Drive Impact (une technique puissante qui peut absorber n’importe quelle attaque), Drive Rush, Drive Reversal (la contre attaque qui peut bloquer n’importe quelle technique adverse, avec de gros effets visuels), Overdrive (l’équivalent des coups spéciaux EX des précédents jeux) et de Parry Drive (repousse une attaque adverse). Chaque personnage dispose de plusieurs Super Arts, visuellement spectaculaires, mais chaque attaque consomme aussi de l’énergie dans la jauge dédiée (rose, en bas de l’écran). Je n’en dirai pas plus car il faudrait un livre entier pour parler de la jouabilité de SF6… Mais sachez que les puristes vont trouver de quoi s’occuper jusqu’à Street Fighter 7

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Un jeu aussi accessible aux personnes handicapées
Quand je vous dis que Street Fighter 6 est un jeu très accessible ! Les développeurs ont mis un point d’honneur à ce que le jeu soit aussi accessible aux personnes handicapées. Ainsi, il est compatible avec la manette adaptative de la Series X/S. Et le sera aussi sans doute plus tard avec celle de la PlayStation 5. Capcom a aussi pensé aux personnes malvoyantes, avec un système sonore adapté. Ainsi, le jeu émet des bips, et les module en fonction de la distance entre le joueur et l’adversaire. De même, le bip varie en fonction de la hauteur de l’attaque portée. En théorie, quand on a assimilé ce système, on devrait ainsi être capable de jouer les yeux fermés…

Et la technique dans tout ça ?

On a beaucoup parlé du fond, mais que vaut la forme ? Et bien, disons que l’on a ici un très beau jeu, plus beau que Street Fighter V (qui était visuellement de très bonne facture)… Mais néanmoins, on sent que Capcom s’est imposé des contraintes. Le jeu tourne joliment grâce au RE Engine (le moteur maison de Capcom). Mais le jeu nous semble parfois bridé : s’il veut devenir LA compétition ultime en ligne, SF6 ne pouvait qu’être cross-plateforms. Ce qu’il est évidemment. Mais pas que : il est aussi cross-gen puisqu’il tourne à la fois sur PS4 et PS5, sur XBox One et Series X/S. Et il est inutile de vous faire un dessin : on ne va pas demander à une PS4 de faire de la PS5, donc… On s’aligne dans l’autre sens.

Mais je l’ai écrit plus haut : ça ne signifie pas que le jeu soit moche, bien au contraire ! Il va encore plus loin que SFV dans le rendu de ses personnages et de ses environnements. C’est ultra détaillé et très coloré… Les décors sont vivants, De même, on aime les expressions des personnages, leurs mimiques… Avec cette direction artistique très cartoon qui caractérise la série. Visuellement, Street Fighter 6 est un jeu qui reste fidèle aux codes de la série, tout en modernisant sa charte graphique.

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Le mode World Tour tranche avec le reste. Car s’il offre plus de liberté, plus d’espace, et s’appuie sur de nouvelles mécaniques… Cela se ressent aussi sur son environnement, sur son rendu visuel, sur sa cadence à 30fps. Les animations semblent parfois rigides, les décors un peu trop épurés (pour ne pas dire vides)… Mais cette simplicité apparente peut aussi séduire. Du mode World Tour se dégage une ambiance qui rappelle celle des jeux d’arcade de Sega de la grande époque, tels que Jet Set Radio, Sonic Adventure, Space Channel 5 ou bien, osons même citer Crazy Taxi. Et on ne peut que valider !

Enfin, pour revenir sur la direction artistique, nous devons évidemment parler de la coloration très urbaine du titre. Avec son street-art permanent. Ou encore sa bande-son rap/hip-hop parmi les meilleures de ces dernières années (et je ne suis pas un fan de rap). Et puis, je terminerai par la grosse nouveauté sonore du jeu : ses commentaires en temps réel ! Si vous le souhaitez, vous pourrez activer, pour vos matchs en ligne, cette option. Ces commentaires ont été enregistrés avec les voix de personnalités proches de l’eSport, des sports de combat ou des jeux vidéo. Tels que Jeremy « Vicious » Lopez, Ryutaro « Aru » Noda, Kosuke Hiraiwa, Steve « TastySteve » Scott, Hikaru Takahashi, la catcheuse Thea Trinidad (Zelina Vega à la WWE), H.E. Demon Kakka, James « jchensor » Chen… En matière d’immersion, c’est la petite cerise sur le gâteau.

Au final

Pour tous les fans qui ont usé leurs pouces sur Street Fighter V depuis 2016, il est désormais temps de tourner une page ! Street Fighter 6 en est non seulement le digne successeur, mais place la barre encore plus haut. Et quand Capcom aurait pu se contenter de sortir un nouveau jeu de combat avec un simple rafraichissement du casting… C’est en réécrivant le cahier des charges du genre que les développeurs ont rempli leur page blanche. Pour la concurrence, il va falloir suivre, maintenant !

Street Fighter 6 garde ce qui a fait sa légende : des personnages charismatiques, une jouabilité exemplaire, un roster équilibré, et surtout beaucoup de fun… Toutes les étoiles sont alignées pour que nous tenions ici le jeu du mois, voire l’un des cinq meilleurs jeux de l’année 2023 ! Et ce même si SF6 reste perfectible : 18 personnages jouables au lancement, c’est presque aussi peu que les 16 du lancement de SFV (point noir que nous avions pointé à l’époque). De même, on pourra critiquer la nouvelle jouabilité dite dynamique, qui simplifie considérablement les commandes pour les débutants… Mais va vous priver de pas mal de mouvements.

Il n’empêche que Street Fighter 6 s’impose comme LE nouveau must have sur votre machine, d’ancienne ou de nouvelle génération. Avec sa durée de vie infinie si vous avez quelques potes pour jouer contre vous, vous allez franchement vous amuser… Et avec son contenu tellement généreux qu’il va aussi vous occuper si vous jouez en solo. Et ça, c’est assez rare dans un jeu de baston, alors pourquoi s’en priver ? SF6 est un bon jeu, sur lequel on jouera encore sans doute en fin de vie des PS5 et Series X/S… Street Fighter V est mort, vive Street Fighter 6 !


Street Fighter 6

  • Par : Capcom
  • Sur : PS4 & PS5, Series X/S, PC.
  • Genre : versus fighting
  • Classification : PEGI 12
  • Prix : 69,99€ pour l’édition standard ; 94,99€ pour l’édition Deluxe ; 114,99€ pour l’édition Ultimate.
  • Conditions de test : testé sur une version PS5 fournie par l’éditeur, plusieurs modes terminés.
Les + :
  • Le mode World Tour : un jeu dans le jeu
  • La bande-son extra
  • L’ambiance urbaine
  • La jouabilité au top, pensée autant pour les hardcore-fighters que pour les débutants
  • Visuellement très agréable à regarder, très coloré
  • Un roster équilibré
  • Un jeu généreux : en solo ou en ligne, durée de vie increvable
  • Les commentaires en temps réel
  • Pas de bug relevé, à part un léger ralentissement, une fois, en World Tour
  • Les options d’accessibilité

Les – :

  • Le modèle économique : ça va encore coûter un bras, à la longue, pour avoir le jeu complet
  • 18 personnages au lancement
  • Le mode World Tour à 30fps
  • Graphiquement, on sent quelques limites
  • Des temps de chargement en World Tpur