Pour beaucoup de fans de la licence Star Wars, le titre de meilleur jeu dérivé de la saga se joue entre Lego Star Wars : la Saga Skywalker et Star Wars Jedi : Survivor. Aujourd’hui, c’est le géant Ubisoft qui se lance dans la bataille avec un Star Wars Outlaws (développé par Massive Entertainment), qui cristallise toutes les attentions depuis son annonce en janvier 2021. Le jeu d’Ubisoft n’est-il qu’une Menace Fantôme ou constitue t-il un nouvel espoir pour les fans de la saga ? La réponse, c’est maintenant avec notre test !
Il était une fois, dans une galaxie très lointaine…
C’est sans doute actuellement l’une des licences les plus juteuses ! Apparue en 1977 avec Un Nouvel Espoir, la saga Star Wars de George Lucas n’aura pas vraiment tardé à devenir culte. Deux films suivront en 1980 et 1983, respectivement L’Empire Contre-Attaque et Le Retour du Jedi. Formant ainsi une trilogie considérée comme un monument du 7e Art. Puis, sortira une prélogie entre 1999 et 2005 (La Menace Fantôme, L’Attaque des Clones et La Revanche des Sith), suivie d’une post-logie entre 2015 et 2019 (Le Réveil de la Force, Les Derniers Jedi, et L’Ascension de Skywalker). Constituant une véritable mythologie qui fédère aujourd’hui des millions de fans à travers le monde.
S’il est une date importante à retenir, c’est celle du 30 octobre 2012. Date à laquelle The Disney Company met 4,05 milliards de dollars sur la table, en liquidités et en actions, pour racheter Lucasfilm (droits d’auteurs et de propriété sur les franchises Indiana Jones et Star Wars notamment). Et si les produits dérivés ont toujours existé (on pense aux dizaines de romans Star Wars ou aux figurines Kenner notamment)… Le géant américain va presser le citron jusqu’à plus soif : séries, films spin-off, séries animées, la troisième trilogie évoquée plus haut… Et ce n’est pas fini ! Et parmi tous ça, on a des pépites (la série The Mandalorian, le film Rogue One ou encore les séries animées Rebels ou The Clone Wars)… Mais on a aussi des échecs (comme la série The Acolyte, pas vraiment mauvaise, mais qui n’ira pas au delà de sa première saison).
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Entre Star Wars et le jeu vidéo, c’est une histoire qui ne date pas d’hier. Puisque le premier jeu est Star Wars: The Empire Strikes Back, sorti en 1982 sur Atari 2600. Ensuite, chaque machine connaîtra un voire plusieurs épisodes, dans des genres très variés. Parmi les jeux cultes, on retiendra les « action/plateforme/tir » Super Star Wars sur Super Nintendo dans les années 90, l’excellent RPG Star Wars: Knights of the Old Republic (ou Kotor) en 2003, le shooter Battlefront II de 2005 sur PC, XBox et PS2, l’action/aventure The Force Unleashed en 2005, ou encore le jeu de tir Rogue Squadron II sur GameCube en 2001. Plus récemment, on a aussi eu les Lego Star Wars qui sont toujours des valeurs sûres. Tout comme les simulateurs de parkour Star Wars Jedi de Respawn… Et on attend toujours des nouvelles du Star Wars Eclipse annoncé en 2022 par Quantic Dream.
Mais aujourd’hui, c’est Ubisoft qui se lance dans la bataille, avec Star Wars Outlaws. Un jeu développé par les équipes de Massive Entertainment (The Division 2). Annoncé pour la toute première fois en janvier 2021, le jeu prend finalement du retard quand Massive doit recruter des développeurs : en effet, le studio travaille en même temps sur Avatar : Frontiers of Pandora, qui est aussi un gros projet. En juin 2023 lors d’un showcase XBox, on découvre enfin une bande-annonce, suivie le lendemain d’une longue séquence de gameplay. Ce qui a pour effet de lancer une hype autour du jeu. Et une grosse attente de la part des joueurs. Attente qui durera jusqu’à la sortie du jeu le 30 août 2024.
Rangez votre sabre laser, vous n’en aurez pas besoin
Le premier constat, lorsque l’on découvre le pitch du jeu, est que Ubisoft prend un risque énorme, en nous sortant de notre zone de confort. En effet, pour un éditeur qui souhaite sortir un jeu Star Wars, la solution de facilité consisterait à proposer un jeu dans lequel le joueur incarne un Sith, un Jedi, un Chasseur de Primes… Bref, un personnage possédant le minimum syndical de pouvoirs, permettant au joueur de se sentier surpuissant. Mais chez Ubisoft, on aime le risque ! Alors, on va vous faire jouer… Un contrebandier ! Je peux choisir entre Luke, Vador, Yoda ou Jango Fett ? Et bien, je vais choisir Han Solo, pour voir ce que cela donne !
C’est ainsi que le joueur découvre Kay Vess, une hors-la-loi vivant sur la planète casino Canto Bight. Que vous avez aussi vue dans le film Les Derniers Jedi. Une planète inédite dans l’univers Star Wars située sur la Bordure Extérieure. Sur une temporalité qui se situe entre les épisodes V et VI (entre L’Empire Contre-Attaque et Le Retour du Jedi). Kay est donc une hors-la-loi qui souhaite plus que tout pouvoir acheter sa liberté. Et quitter cette planète où tout est contrôlé soit par les forces de l’Empire, soit par les syndicats du crime qui prospèrent. Pour tracer sa route au milieu des différents clans, Kay peut compter sur ses talents de manipulation, d’infiltration, et au blaster. Elle peut aussi compter sur Nix, son petit compagnon qui maîtrise quant à lui l’art de la diversion. Puis plus tard sur un droïde, ND-5, qui complète merveilleusement cette équipe.
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Et ça tombe bien, puisqu’elle dégote un p’tit boulot qui consiste à aller cambrioler la villa de Sliro. Le big boss de Zerek Besh, un puissant syndicat criminel qui a prospéré durant la guerre civile intergalactique. Et un cartel que l’on dit acoquiné avec les Forces Impériales. On est au début du jeu, et Kay Vess vient déjà de se fourrer dans des embrouilles incroyables. Suite à une première mission qui vous permet de découvrir les principales mécaniques du jeu, Kay parvient à quitter Canto, pour échouer sur Toshara, une planète désertique inédite…
L’histoire est en apparence assez générique, il faut bien l’avouer. Pourtant, si on creuse un peu, on ne peut nier que Massive et Ubisoft nous servent ici un scénario qui tranche avec ce que l’on voit habituellement dans la saga. Ici, pas de superpouvoirs, pas de combats épiques… Mais des personnages qui nous semblent plus accessibles. On retrouve dans le scénario de Star Wars Outlaws la même prise de risques que l’on avait pu voir au cinéma avec Rogue One. Qui reprenait les codes du film de guerre, en mettant au second plan l’aspect space opéra. Ici, sur le même principe, Ubisoft nous propose un western futuriste, avec une petite dose de Ocean Eleven. Mais on n’en dira pas plus.
Femme à tout faire
Star Wars Outlaws est un jeu d’aventure en monde ouvert. Donc sur le papier, il devrait nous affranchir des nombreux couloirs que nous avions pu croiser, par exemple, dans l’excellent Star Wars Jedi : Survivor. Et dans les faits, ça se vérifie ! Le jeu nous lâche sur cinq planètes au total (inspirées par les films ou imaginées pour le jeu). Toutes plus immenses les unes que les autres. Cinq planètes seulement, mais cinq biomes différents avec, sans en dévoiler davantage, du désert, de la forêt, de la neige… Et cinq environnements gigantesques pensés à la fois sur le plan horizontal et sur le plan vertical. Afin de vous poussez au maximum à l’exploration.
Kay Vess n’est donc ni un Jedi ni un être doté de quelque pouvoir que ce soit. Alors, en tant que « simple » humaine, elle va devoir compenser. À sa disposition, un blaster, des gadgets divers, un grappin pour se balancer dans le vide telle une Lara Croft égarée chez George Lucas… Et beaucoup de roublardise (elle peut aussi crocheter des serrures, ou baratiner les adversaires) ! Heureusement, elle maîtrise l’art de l’infiltration, qu’elle pourra utiliser ou non. Comprenez que, lorsque vous devez vous infiltrer quelque part au cours d’une mission, vous êtes libre de jouer à la manière d’Assassin’s Creed : tout en discrétion, ou bien en fonçant dans le tas (avec le risque de se retrouver débordé). Par ailleurs, dans Star Wars Outlaws, Kay aura sans cesse besoin d’argent. Alors n’hésitez pas à ramasser tous les déchets et objets que vous trouvez, et à les revendre au receleur du coin.
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Kay a un objectif principal (on vous laisse découvrir le scénario), mais l’atteindre n’est pas si évident ! Alors, la solution qui lui semble la plus évidente est de s’associer aux syndicats du crime, qui vont vous confier une foultitude de missions et petits jobs plus ou moins risqués. Vous infiltrer dans un endroit secret ou ultra gardé, dérober des marchandises précieuses… Oui mais voilà, vous avez remarqué que « syndicats » est écrit au pluriel. Normal puisque les principaux cartels sont au nombre de quatre : les Pykes, les Hutts, le clan Ashiga et l’Aube Écarlate. Et comme vous pouvez vous en douter, choisir un camp, c’est s’opposer aux trois autres. Vos décisions peuvent donc vous ouvrir certaines portes, mais en fermer d’autres.
D’autant que, dans Star Wars Outlaws, la réputation a une réelle importance. Selon vos bonnes décisions ou vos méfaits, elle évolue. Vous aurez même un indice de recherche comme dans GTA ou dans Assassin’s Creed Mirage. Plus vous faites de sales coups, plus vous risquez de vous retrouver avec une prime sur votre tête… Et des chasseurs de plus en plus forts à vos trousses (voire des Death Troopers si vous persistez dans le crime). Heureusement, le jeu offrant beaucoup de possibilités, il existe de nombreuses façons de se défaire de ce boulet. En piratant les serveurs impériaux par exemple, ou en soudoyant un officier véreux. Vraiment aucune morale !
Amélioration de vos capacités : un système original
Si elles sont variées, les missions proposées ne sont pas si originales. Elles deviennent même redondantes au bout de quelques heures. D’autant que vous allez rester un très long moment sur une certaine planète sans pouvoir en partir… On en vient même parfois à oublier que le jeu a une quête principale, tant les syndicats nous prennent pour un livreur FedEx. Heureusement, Star Wars Outlaws vous laisse la possibilité de faire des pauses. De sortir de votre To Do List pour explorer les maps. De partir escalader une falaise, foncer à vive allure sur votre speeder ou fouiller un recoin en espérant y trouver des objets et des défis… Ou bien, une fois que vous aurez suffisamment avancé, vous lancer dans des phases (sous-exploitées) de shooter à bord de votre vaisseau, le Trailblazer. Ou tout simplement admirer le paysage avant de repartir dans le feu de l’action.
Si les missions proposées vous laisseront un air de « déjà vu » , on apprécie en revanche un système de compétences qui change des poncifs de l’openworld traditionnel. Habituellement, 99,9% des jeux vous proposent un arbre de compétences. Avec des capacités à upgrader à l’aide de points d’expérience récoltés au fil de l’aventure. Ici, Massive casse ce code, pour un choix plus… cohérent ! Pour augmenter sa santé ou débloquer ses aptitudes, Kay devra trouver des experts sur les différentes planètes qu’elle visite. Ils vous confieront alors des missions que vous devrez finir pour améliorer votre avatar. On vous a dit qu’il y avait beaucoup de missions dans Star Wars Outlaws ?
Technique : globalement assez réussi, mais perfectible
Sur l’aspect technique, le jeu est globalement réussi, mais on a quand même des choses à dire. Pas de doute, le Star Wars d’Ubisoft est globalement un beau jeu, qui flatte la rétine et comblera les fans de la licence. Les cinématiques sont magnifiques. Les décors en extérieur sont superbes, vivants, et bénéficient d’un cycle jour/nuit. On aime aussi par exemple la richesse des villes et des cantinas que vous traverserez. Elles sont peuplées, vivantes, avec de très nombreux PNJ qui vaquant à leurs occupations sans vous calculer un seul instant. Le monde de Star Wars Outlaws est crédible, car cohérent et réaliste (si on peut considérer que croiser un extraterrestre au coin de la rue est réaliste, bien sûr).
Pourtant, le jeu a tout de même quelques lacunes techniques. Pendant la partie, on aura été confronté à quelques freezes et même un plantage de la console au cours d’une mission. Sans parler des nombreux bugs habituels dans les openworlds : PNJ qui popent ou qui se bloquent dans des éléments du décor, des hitbox mal réglées, votre personnage qui passe à travers des échelles… Typiquement les bugs qui font rire au début, mais peuvent vite agacer lorsque vous jouez votre vie sur une mission. On sent que l’équipe de développement a dû sortir le jeu sans avoir de temps pour les finitions : certaines textures sont loupées et d’un autre âge. Tout comme les animations faciales ou le rendu des cheveux, qui nous ramènent sur la génération précédente.
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Mais il faut relativiser : premièrement, je suis prêt à parier que ces bugs seront corrigés avec les prochains patchs… Deuxièmement, si j’ai comparé plus haut Outlaws avec Survivor, il est bon de vous donner deux chiffres : Star Wars Jedi : Survivor pèse plus de 150 GO sur votre machine… Star Wars Outlaws pèse environ 50 GO, soit trois fois moins. Et mine de rien, ça peut expliquer des choses… En revanche, le format en 21:9 peut surprendre au début, avec son affichage certes panoramique, mais aussi ses bandes noires en haut et en bas de l’écran (comme pour Hellblade II). On peut toutefois cocher l’option « remplir l’écran » mais, avec le risque de voir certaines indications bouffées selon le format de votre TV.
Enfin, l’ambiance sonore est aussi réussie, entre les tirs de blasters, le doublage voix en VF… Et bien évidemment une musique du compositeur américain Wilbert Roget II. Compositeur dont vous connaissez déjà le travail puisqu’il signe aussi, par exemple, les OST de Helldivers 2, Mortal Kombat 11 et Mortal Kombat 1, Call of Duty : WWII, Lara Croft et le Temple d’Osiris, Destiny 2 : Renégats… Avec ce Star Wars Outlaws, il est en terrain connu, puisque ce n’est pas la première fois qu’il compose pour la saga. Il est aussi derrière les musiques de Star Wars : the Old Republic, ou Vader Immortal : A Star Wars Series VR. Ici, ses compositions sont dans le ton, et on sent le musicien inspiré par le travail de John Williams, sans tomber dans la copie. Avec parfois quelques plages plus orientales qui vous feront penser à du Assassin’s Creed.
Au final
Star Wars Outlaws est un jeu qui s’adresse aux fans avec de bonnes intentions. Bien que ses (nombreuses) missions soient assez génériques, ou que jeu souffre aussi de nombreux bugs (rien qui ne puisse être corrigé par des patchs), il a aussi de bons côtés à mettre en avant. Le gameplay est un best-of des jeux Ubisoft. Empruntant tour à tour des mécaniques à Assassin’s Creed, Far Cry ou Watch_Dogs. Mais dans la mesure où le tout est cohérent et respectueux de la saga Star Wars, pourquoi pas… Finalement, le plus gros obstacle pour Star Wars Outlaws est de sortir à une période de l’année particulièrement riche. Où il est en concurrence avec de très gros titres. Et cela se ressent clairement sur sa réalisation qui manque de finitions.
Après Star Wars Jedi : Survivor et, d’une certaine manière Lego Star Wars : la Saga Skywalker, la saga transmédia de George Lucas peut compter sur un nouveau jeu vidéo pour porter ses couleurs dans le cœur des fans ! Si les films les plus récents ont eu du mal à trouver leur public, si l’on voit les séries se multiplier mais être abandonnées au bout d’une saison… Les studios de jeux vidéo semblent placer la barre toujours plus haut. Et au final, quel pied pour le joueur fan de Star Wars que de plonger dans ces différents jeux qui, au final, ne se font pas concurrence mais se complètent !
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Le choix des développeurs, de nous faire incarner une contrebandière, était osé. Car généralement, les joueurs fans de Star Wars aiment contrôler des héros dopés aux midi-chloriens. Ici, choisir un humain « normal » rend le personnage de Kay Vess plus réaliste, et donc plus accessible. Son manque de pouvoirs, voire sa vulnérabilité dans certaines situations, créent un sentiment de proximité avec le joueur. Donc d’une certaine manière, rendent le jeu plus immersif. Et si Star Wars Outlaws manque parfois d’originalité sur certains aspects (son monde ouvert notamment, ou son scénario), il compense avec des mécaniques plus inhabituelles. Comme par exemple son système de progression.
En conclusion, Star Wars Outlaws est un openworld très scolaire. Mais qui compense ce coté classique par des prises de risques qui lui donnent du corps. Car il faut aussi le dire : le jeu est très généreux. Et il y a toujours des tonnes de choses à faire où que vous alliez. On aime aussi ses personnages principaux bien écrits (malgré un antagoniste lui aussi trop académique), et un duo Kay et Nix attachant, qui fonctionne bien. Il en résulte un jeu immersif, qui comblera les fans de Star Wars, et alimentera leurs longues discussions cet hiver. Vous l’aurez compris : ce n’est pas le jeu de l’année, mais globalement, on a aimé, et passé un bon moment !!
Star Wars Outlaws
- Par : Massive Entertainment, pour Ubisoft
- Sur : PlayStation 5, XBox Series, PC.
- Genre : action/aventure en openworld
- Classification : PEGI 12
- Prix : 79,99€ pour la version standard.
- Conditions de test : testé sur XBox Series S, sur une version fournie par l’éditeur.
Les points positifs
- Pour un jeu de 50 GO, c’est beau !
- Une durée de vie dans la norme (entre 25 et 30 heures pour finir le jeu)
- Le système des cartels et les mécaniques de réputation qui vont avec
- Beaucoup d’endroits à fouiller, le jeu est généreux et pousse à l’exploration
- Le duo Kay et Nix
- tout en VF
- Cinq planètes et cinq biomes qui nous font voyager
- Des mondes pleins de vie
- Les compétences : un système qui change
- Du loot qui récompense la prise de risques
- La bande-son
- Les phases en speeder très agréables à jouer
Les points négatifs
- Quelques textures baveuses dans les plans d’intérieur, le rendu des cheveux ou les animations faciales ratées
- Un jeu qui devient répétitif à la longue
- Un scénario (très) classique qui peine à surprendre
- Quelques bugs d’affichage et des freezes, le jeu manque de finitions
- Un moteur graphique qui date
- L’affichage en 21:9 : on choisit soit les bandes noires, soit le zoom pour remplir l’écran
- Les phases avec le Trailblazer clairement sous-exploitées
- Un passage sur une certaine planète beaucoup trop long
- Des missions assez génériques