Huit ans après le dernier épisode canonique de la série (New Leaf, sur 3DS en 2012), l’OVNI vidéoludique Animal Crossing est enfin de retour, cette fois sur Switch, avec Animal Crossing New Horizons. Et en 8 ans, les développeurs ont eu le temps de nous concocter pléthore de nouveautés. Cap sur le test de l’une de nos plus grosses attentes de l’année !

Simulateur de vie… à la cool !

Certains d’entre-vous se demandent encore peut-être ce qu’est Animal Crossing ? Et bien, tout est dit dans cet intertitre : le jeu est un simulateur de vie ou, pourrait-on dire, un simulateur de farniente. Vous y incarnez un villageois au look tout mimi, qui emménage dans une ville peuplée par des animaux (qui parlent yaourt). Dès lors, votre activité principale va consister à pêcher, papoter avec vos voisins, cueillir des fruits, décorer votre baraque… En récoltant tout de même quelques clochettes (la monnaie locale), car le proprio des lieux, le raton-laveur Tom Nook, est dur en affaires… Et votre maison n’est pas gratuite !

Bref, un jeu qui se joue à la cool, en total mode détente. Et ici, la notion de mort ou de game over n’existe pas ! Les ennemis à combattre n’existent pas non plus ! Mais ne pensez pas pour autant que vous allez vous ennuyer : entre votre maison à rembourser, les arbres à planter, les mini-missions confiées par les villageois (leur rapporter un fruit, leur échanger un objet), les événements (festival de pêche ou de capture d’insectes, nuit des étoiles filantes, etc)… Il y a toujours quelque chose à faire ! Mais rien n’est obligatoire : vous jouez comme vous le voulez, en faisant ce que vous voulez quand vous le voulez.

► Lire aussi : RETROTEST : (2002) Animal Crossing invente un tout nouveau genre

Répondant au doux nom, au Japon, de Dōbutsu no Mori (littéralement Forêt d’Animaux), la série est apparue en 2001 sur Nintendo 64. Quelques mois plus tard, toujours au Japon, le jeu est porté sur GameCube, avec quelques améliorations, sous le nom Dōbutsu no Mori +. Et c’est justement cette version « Plus » qui va débarquer aux USA en 2002, puis en Europe en 2004.

C’est d’ailleurs à cette époque que j’ai découvert Animal Crossing, avec plus de 200 heures au compteur sur ma carte mémoire GameCube. Sans pouvoir décrocher depuis, j’avoue… La série compte aujourd’hui, tous supports confondus, dix épisodes :

  • Animal Crossing (GameCube)
  • AC Wild World (DS)
  • Let’s Go to the City (Wii)
  • New Leaf (3DS, et une version améliorée quelques années plus tard)
  • Animal Crossing Plaza (une appli free-to-play sur Wii-U)
  • Happy Home Designer (3DS)
  • Amiibo Festival (un party-game sur Wii-U)
  • Pocket Camp (mobiles)
  • New Horizons (Switch).

Partez sur une île déserte

De simple villageois sur GameCube, New Leaf vous offrait la possibilité de devenir maire de la ville, quand Pocket Camp vous met à la gestion d’un camping… Oubliez tout ça ! Avec New Horizons, et comme son nom l’indique, on va changer de contexte, d’objectifs… De vie !

Votre entrée en scène ne se fera plus par train, puisque le tout nouveau Programme Évasion de Tom Nook vous permet, désormais, de tout quitter pour partir vous installer sur une île déserte… Enfin, pas pour très longtemps puisque vous débarquez en compagnie de deux autres habitants, de Tom Nook, et de ses neveux Méli & Mélo.

Parti de rien, avec une toile de tente pour seul habitat, c’est sur ce petit bout de paradis que vous allez commencer votre nouvelle vie… Sur votre bout de caillou tropical. Bien entendu, comme d’habitude, les interactions avec les autres villageois vont permettre à votre petite bourgade de s’agrandir, d’attirer de nouveaux résidents, de se développer ! On retrouvera aussi, plus tard, le musée avec ses collections d’insectes, de fossiles, de poissons…

► Lire aussi : TEST : Animal Crossing-New Leaf : les potes, la belle vie… Et des animaux !

Sans surprise, le jeu va donc débuter par la création de votre avatar : sexe, type de cheveux, yeux, bouche… Mais attention, nouveauté : les miroirs vous permettent désormais de modifier votre personnage n’importe quand, dès lors qu’ils sont installés chez vous. Et pour la première fois, pendant la création de votre profil, vous allez aussi devoir indiquer si vous résidez dans l’hémisphère Nord ou Sud. En fonction de votre réponse, vous débuterez le jeu, ce mois de mars, soit au Printemps, soit en Automne.

Comme pour les épisodes précédents, le jeu se cale sur l’horloge interne de votre console. Si vous jouez à 23h, il fera nuit et les boutiques seront fermées, mais si vous jouez en plein après-midi, il y aura de l’activité dans votre village. Par ailleurs, le jeu suit aussi le rythme des saisons. Découvrez les cerisiers en fleur au printemps, ou la neige en hiver… Et bien entendu, les saisons influent sur les espèces animales à collecter, et sur plein d’autres choses que je vous laisse le soin de découvrir.

Une météo plus réaliste

Je ne pense pas vous surprendre si je vous dis que cet épisode est le plus beau de la série. Tout simplement parce qu’il tourne sur la console Nintendo la plus puissante. Il n’est pas le plus beau jeu Switch, mais tout est ici extrêmement détaillé, et est très vivant. On sent que les développeurs ont mis du cœur à l’ouvrage. Comme on pouvait le dire pour les précédents opus, la réalisation est très soignée, et le jeu tourne comme une horloge, sans bug, sans lag. Animal Crossing est l’une des rares licences à pouvoir se targuer d’être continuellement aussi proche de la perfection, techniquement parlant.

Visuellement, les arbres, les villageois, les bâtiments… N’ont jamais été aussi beaux. Avec une mention spéciale pour le célèbre Musée (et en particulier son aquarium), ici tout simplement superbe. Et le plus fort dans tout cela est que les développeurs ont rendu leur jeu plus chouette, sans toucher ou dénaturer cette direction artistique qui nous accompagne depuis le début des années 2000.

Du coté du gameplay, l’ergonomie du jeu est exemplaire, et il vous faudra à peine quelques minutes pour assimiler les commandes, anciennes (si vous n’avez jamais joué) comme nouvelles. Le menu du jeu est aussi simplifié par la première nouveauté du jeu : le Nookphone. Ce smartphone qui vous sera remis en début d’aventure déroule de façon très simple tous les menus du jeu, sous la forme d’icônes d’applications mobiles. Il vous suffit de presser ZL pour accéder à votre menu.

► Lire aussi : TEST : Animal Crossing : Amiibo Festival

L’ambiance du jeu est encore plus immersive, notamment grâce à une météo dynamique qui, elle, a subi un lifting des plus réussis. Le vent fait bouger les feuilles des arbres en temps réel… Et lorsqu’il pleut, vous remarquerez le ruissellement des gouttes sur les vitres à l’intérieur de votre maison.

Du coté du sound-design, les personnages parlent toujours la langue yaourt qui les rend si attachants depuis le premier opus. Les musiques sont nouvelles, et parfaitement dans le ton d’Animal Crossing. Cependant, peu nombreux, les thèmes deviennent vite répétitifs. Néanmoins, comme sur la version GameCube, le thème musical change toutes les heures (et de ce fait, sert aussi de repère dans le temps).

Un crafteur sachant crafter !

Si les boutiques sont toujours de la partie, un grand nombre d’objets vont désormais vous demander… De les fabriquer vous même, en utilisant l’établi de Tom Nook. Des meubles, des vêtements, des remèdes, des décos… Et même les indispensables outils (pelle, hache, lance-pierre, canne à pêche ou filet à papillons). Et croyez-moi, vous allez faire des allers-et-retours car, comme les armes dans Breath of the Wild, ces outils se détruisent au bout d’un certain nombre d’utilisations. Avec cependant une durée de vie qui varie selon leur niveau de complexité.

Pour construire, vous allez devoir collecter de la matière première. Car les arbres ou les roches ne donnent plus uniquement des fruits ou des pièces. En les frappant, vous pouvez maintenant obtenir du bois, des minéraux, de l’argile, de la pierre…

► Lire aussi : TEST : Animal Crossing : Happy Home Designer

Mais avant de vous lancer dans le crafting, il vous faudra trouver les plans des différents objets. Une fois achetés, reçus d’un habitant ou trouvés dans des bouteilles à la mer, une simple lecture vous permettra de savoir fabriquer l’objet en question. Puis un passage sur l’atelier de Nook, avec les matières premières adéquates, vous permettra de faire parler votre fibre artistique.

Maintenant, on peut VRAIMENT interagir avec le décor

Si vous avez pu voir les précédents trailers du jeu, il ne vous aura pas échappé que les interactions avec le paysage sont désormais très nombreuses. Et c’est là l’une des grosses nouveautés de cet épisode. À commencer par le fait que vous pouvez désormais décorer votre île avec n’importe quel objet, comme vous ne pouviez le faire autrefois qu’avec l’intérieur de votre maison.

Parmi les nouvelles interactions, vous pouvez aussi désormais fabriquer une ningle, une perche qui vous permet de sauter au dessus des cours d’eau. Action très demandée depuis longtemps par les fans, vous pouvez aussi maintenant tracer des routes et des chemins. Autre nouvel objet dans votre inventaire, l’échelle vous permet d’accéder, sur la carte, aux étages de terrain surélevés. Car oui, Animal Crossing retrouve aussi de la verticalité dans son architecture des niveaux.

► Lire aussi : TEST : Gigamax, Galar… Pokémon Épée & Bouclier trouve le point G ?

Enfin, mais il vous faudra pour cela suffisamment progresser dans le jeu, une toute nouvelle option vous permet… De terraformer votre île ! Construire une pente pour accéder à un niveau supérieur, construire des cascades ou creuser un plan d’eau… Ou au contraire étendre votre terrain en mordant sur les zones en eau… Le jeu vous permet de redessiner votre carte. Et là, ça devient un tout nouveau jeu !

Comme dans tous les autres épisodes, vous démarrez l’aventure avec un fruit typique de votre île, et devrez en planter d’autres pour plus de variété (pommes, oranges, cerises, bananes, noix de coco…). Et si les possibilités classiques sont toujours là (on peut les vendre, les échanger ou les offrir aux villageois), notez que manger 10 fruits vous donne maintenant des pouvoirs, comme de déraciner un arbre d’un simple coup de pelle, ou d’éclater les rochers.

On peut aussi payer avec des « miles »

Autre nouveauté dont je ne vous ai pas encore parlé : le jeu introduit un tout nouveau système de points à collectionner : les Miles. Pour les obtenir, il vous suffit de remplir quotidiennement de nombreuses petites missions, que vous ferez la plupart du temps sans vous en rendre compte (capturer cinq insectes, planter un arbre, vendre dix coquillages, poster une lettre…). Un système qui avait déjà été plus ou moins testé, de manière mois aboutie, dans Animal Crossing New Leaf sur 3DS. Rapidement, vous débloquerez aussi le programme Miles +, et ses mini-missions qui se remplacent instantanément quand vous venez de boucler les précédentes.

Accumulés, ces Miles vont vous servir à plusieurs choses. Au tout début du jeu, ils peuvent vous servir à rembourser votre installation sur l’île (mais les agrandissements de votre maison doivent être payés en clochettes, eux). Puis, chez Nook, sur une borne dédiée, ils peuvent être échangés contre des objets spéciaux : des meubles, des vêtements, ou des plans pour apprendre à bricoler des objets… Ou encore un Ticket Miles Nook pour partir visiter des îles aléatoires, générées de manière procédurale, avec Dodo Airlines. Idéal pour faire le plein de ressources qui manquent dans votre village.

Un online qui tient la route

Si la 3DS ou la Wii-U (qui n’a pas eu d’épisode canonique, juste un spin-off) disposent d’une connexion internet, elle n’est pas parmi les plus optimales. La Switch est davantage taillée pour le jeu online, et offre à la série Animal Crossing… De nouveaux horizons, si j’ose dire !

Ici, il est très facile d’aller ouvrir vos portes, soit pour partir chez les autres, soit pour inviter d’autres joueurs, en local ou en online (soit vos amis, soit des inconnus). Jusqu’à 8 joueurs peuvent se réunir dans un village. Soyez rassurés, si c’est vous qui invitez, Nintendo a bloqué les commandes qui pourraient permettre aux autres de vous piquer des objets ou de couper vos arbres.

Pour sortir de votre île (ou l’ouvrir aux autres) en online, il existe plusieurs manières d’opérer. Soit grâce à votre code ami (pour jouer avec vos potes)… Soit en demandant un code spécifique à Dodo (pour jouer avec des joueurs étrangers). Mais attention : ce code change à chaque connexion. Notez que vous pouvez aussi jouer juqu’à 4 en local, simultanément.

Régulièrement mis à jour, gratuitement

Basé sur le vrai calendrier, en temps réel, Animal Crossing évolue en permanence, en fonction des différentes fêtes. Pour rompre la routine, le jeu va vous proposer toute l’année des événements thématiques, qui vous permettent de croiser de nouveaux personnages… Mais surtout de collecter des séries exclusives d’objets ou de vêtements.

Ainsi, à sa sortie, une première mise à jour gratuite est disponible pour Animal Crossing New Horizons. Du 1er au 12 avril, vous allez pouvoir fêter Pâques avec l’arrivée d’Albin le lapin. Celui-ci va cacher des œufs de Pâques dans tout le village, que vous pourrez collecter pour les échanger contre des objets.

► Lire aussi : TEST : Le Dr Kawashima revient sur Switch pour faire bosser votre cerveau

Comme dans tous les autres épisodes, d’autres événements vont suivre, pour l’arrivée de l’été, pour Halloween, Noël, Mardi Gras, etc. Et Nintendo a d’ores et déjà promis que toutes ces mises à jour seront gratuites.

Ces événements vont, tout au long de l’année, venir endurcir une durée de vie déjà colossale à la base. Et je pèse mes mots. Pour vous donner un ordre d’idée, sur les versions précédentes (Gamecube, DS, 3DS…), je cumule en moyenne plusieurs centaines d’heures par jeu… Et je joue encore à New Leaf sur 3DS ! Nul doute que cette version Switch suivra le même chemin…

Quelques petits reproches

Sur le papier, Animal Crossing New Horizons a tout ce qu’il faut pour se hisser au top des jeux de la série. C’est vrai ! Mais si Nintendo se rapproche de la perfection, quelques petits défauts demeurent, malgré tout.

Ici, on pensera par exemple aux lignes de dialogues des villageois, très vite redondantes… Et encore plus si vous avez joué aux autres volets. Untel qui vous parlera en boucle de son entraînement et de ses superbes muscles, une autre qui vous bassinera sans cesse avec sa phobie des insectes… Si le jeu incorpore de nouveaux dialogues, ils sont d’une part assez proche des textes déjà lus dans les volets précédents… Et d’autre part, le mode « monté en boucle » des villageois vous dissuadera parfois d’aller leur parler.

► Lire aussi : TEST : Samurai Shodown : fines lames… De joie ?

Comme dans les autres épisodes, il est toujours possible de tricher. Avancer l’horloge pour accélérer le développement de votre village, se refiler des objets ou de l’argent entre comptes (local ou online)… Certes, il est tentant de ne pas devoir attendre trois jours pour voir des fruits repousser dans les arbres, ou pour agrandir sa maison… Mais franchement, on vous le déconseille. Cela reste possible, mais cela nuit considérablement à l’intérêt du jeu. En revanche, Nintendo aura quelques ajustements à faire en termes d’ergonomie, pas toujours au point. On pense par exemple au fait de ne pas pouvoir agir sur plusieurs objets en même temps : si vous voulez par exemple manger dix fruits, il est impossible de le faire d’un coup, et vous devrez faire la manip’ dix fois… Idem si vous voulez créer 10 appâts, que vous ne pouvez crafter que un par un…

Le jeu supporte aussi les Amiibo de la série Animal Crossing, qu’il s’agisse des figurines ou des cartes. Le plus intéressant sera justement les cartes Amiibo, puisqu’elles vous permettent d’inviter le personnage illustrant la carte à faire du camping chez vous. Et si vous répondez à ses demandes, il est susceptible de venir s’installer chez vous. Les figurines Amiibo vous ouvrent quant à elles les portes de l’île de Photopia, dont l’utilité est déjà plus relative (sauf si vous aimez les shootings photo).

Une seule île par console. C’est une blague ?

Il est maintenant temps d’aborder le problème qui m’a le plus contrarié durant ce test, et qui à mon sens entache sérieusement le jeu. Vous ne disposerez que d’une seule île par console !

Vous ne rêvez pas ! Nintendo ne permet pas, à une famille par exemple, de créer autant de villages que de profils. Si on pouvait le comprendre sur les versions précédentes, c’est d’autant plus contestable que la Switch dispose d’un système de comptes séparés. Et assigner une partie par compte ne devrait, normalement, pas poser de problème (ça se fait dans tous les autres jeux) !

Mais dans les faits, tous les membres de la famille devront se partager la même île (limite de 8 profils). Avec le risque que l’un des joueurs agence le village d’une manière qui ne vous convient pas, ou vous pique vos objets d’ornement. Pire, seul le premier joueur à s’enregistrer sera nommé résident principal, et pourra construire des ponts, aider les habitants à s’installer… Autant d’actions qui ne seront pas permises aux autres joueurs, et gâchera leur expérience en leur retirant nombre de possibilités.

► Lire aussi : TEST : Two Point Hospital : un virus que l’on a envie d’attraper

Hélas, pour l’heure, il n’existe qu’un seul moyen de remédier à ce problème : posséder autant de Switch que de joueurs. Donc acheter une seconde machine avec le jeu si vous comptez y jouer avec votre conjoint(e), par exemple. Douteux ? Je n’irai pas jusqu’à dire que ce choix est volontaire de la part de Nintendo, pour booster ses ventes de Switch, mais je sais que beaucoup y auront pensé…

Tant qu’on y est, le jeu n’est pas non plus compatible avec le système de sauvegardes du Cloud Nintendo. De même, il n’est pas possible de transférer sa sauvegarde d’une console à une autre. Nintendo nous précise cependant que cette fonction sera bientôt possible, mais sans date précise.

Au final

Inutile de tourner autour du pot ! Animal Crossing New Horizons est tout simplement l’un des meilleurs jeux de la Switch ! Et je le place sans problème parmi mes trois préférés sur la console. En ces temps difficiles sur fond de mesures sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19, acheter Animal Crossing New Horizons et The Legend of Zelda : Breath of the Wild va vous permettre de rester confinés jusqu’en novembre 2023 😉

Avec toutefois un gros bémol pendant ce test : Tifa ayant dégainé plus vite que moi, c’est sa partie qui est considérée comme principale sur la Switch. J’ai donc débuté une partie en tant que joueur secondaire, privé de nombreuses actions. Ce choix de Nintendo est à la fois incompréhensible et frustrant, et nuisible pour l’expérience de tous les joueurs considérés comme secondaires sur une même console.

Il n’empêche que le jeu est une pure réussite. Encore plus beau que ses prédécesseurs, il ajoute un nombre conséquent de nouveautés qui ne sont pas là pour faire joli : ces nouvelles mécaniques ajoutent une vraie plus valus à cet épisode, et rallongent considérablement sa durée de vie. Un vrai nouveau jeu, quoi ! Animal Crossing New Horizons est tout simplement IN-DIS-PEN-SABLE !! LE jeu feel-good par excellence.


Animal Crossing New Horizons

  • Par : Nintendo.
  • Sur : Switch (exclusivité).
  • Genre : gestion de vie bucolique.
  • Classification : PEGI 3.
  • Prix : 59,99€.
Testé sur une version fournie par l’éditeur.
Points positifs :
  • Toujours aussi mimi
  • Le Nook-Phone
  • Les défis « Miles » qui boostent l’intérêt du jeu et rallongent considérablement vos sessions quotidiennes
  • Pouvoir agir librement, à sa guise
  • Un monde plus vivant que jamais
  • Le terraforming
  • Durée de vie colossale
  • Le musée juste magnifique
  • Les virées avec Dodo Airlines
  • Toutes les nouvelles mécaniques, en général
  • Un vrai sentiment de progressivité, si vous jouez sans tricher
Points négatifs :
  • Une seule île par console
  • Pas compatible avec le Cloud Nintendo, et pas possible de transférer sa sauvegarde d’une console à une autre
  • Quelques loupés d’ergonomie dans la gestion de l’inventaire
  • Des lignes de dialogue qui ont tendance à se répéter
  • Il reste possible de gruger
  • Les Amiibo à l’utilité relative