Un nouveau Zelda est toujours un événement ! À plus forte raison lorsqu’il constitue la clé de voûte du lancement d’une nouvelle console Nintendo. Sorti en mars dernier au lancement de la Switch, ce Breath of the Wild est aussi le dernier gros jeu sorti cette année sur une Wii-U qui a terminé sa vie. Et c’est justement sur cette version que nous avons testé le jeu.
Hyrule, c’était mieux avant !
Voilà sans doute ce qu’a dû se dire ce pauvre Link à son réveil, dans la chambre de Résurrection ! Car ce Breath of the Wild s’ouvre sur une séquence durant laquelle une petite voix demande au héros de se réveiller. Le blondinet « ouvre les yeux » pour sortir d’un petit roupillon qui aura duré pas moins de 100 ans !
Et en cent ans, il peut s’en passer des choses ! En témoigne votre première apparition à la lumière du jour. Hyrule n’est plus qu’un champs de ruines. Verdoyant, certes… Mais la civilisation semble avoir été réduite à néant par une force inconnue. La Nature a repris ses droits. Si les bokoblins gambadent joyeusement dans la plaine, les humains survivants tentent de se reconstruire en petits groupes… En attendant le retour du héros légendaire.
Et je pense que vous vous en doutez déjà : ce héros, c’est… Vous ! Link, celui qui défia autrefois les ténèbres, armé de la légendaire Master Sword. Mais la princesse Zelda, Impa, Ruto et tous les autres vous ont trop attendu. Il est temps de se mettre en route, pour sauver le monde… de l’infâme Ganondorf, dit « Le Fléau » (ça ne vous surprendra pas non plus).
Un vrai (et gigantesque) monde ouvert
Une fois sorti de votre léthargie, et de votre caverne, la première chose qui frappe, c’est le gigantisme du superbe panorama qui s’offre à vous. Les plaines s’étendent à perte de vue. Au loin, vous pouvez aussi apercevoir un volcan, des glaciers, un désert ou un océan. Et inutile de vous préciser que vous allez pouvoir aller partout. À vous la liberté ! Au bout de deux heures de jeu, une fois les principaux objets-clé en main, vous êtes même libre d’aller combattre le boss de fin si cela vous chante. Rien ne vous en empêche (si ce n’est la forte probabilité de vous faire humilier).
Cette année plus que jamais, on aura été servis, en matière d’open worlds ! Et ici, Hyrule est un vrai monde ouvert (le terme n’est pas galvaudé, pour une fois), vous offrant une liberté inégalable. Autrement dit, pour aller d’un point A à un point B, il existe plusieurs chemins différents. Vous pouvez suivre les sentiers, à pied ou à cheval, en vous exposant à des embuscades. Mais vous pouvez aussi choisir de « couper » en utilisant une nouvelle faculté de Link : l’escalade. Le héros peut en effet tout escalader, dans la limite de sa jauge d’endurance.
Un peu plus tard, vous pourrez même survoler les plaines à l’aide de votre aile-volante. Un gain de temps, et des combats économisés. Ce monde est tellement gigantesque que son exploration doit impérativement passer par des moyens de se déplacer plus rapides, sous peine d’y passer votre vie ! Aussi, vous pourrez donc également dompter des chevaux : ici, pas d’Epona qui vous obéit au doigt et à l’oeil, vous devrez dresser des chevaux sauvages pour voyager plus vite. Mais gare aux ruades !
Toujours un truc à faire !
La tablette Sheikah (dont je parlerai plus bas), vous permet aussi de vous téléporter d’un point stratégique à un autre. A condition de l’avoir découvert au préalable, évidemment.
Ceux qui ont joué à Final Fantasy XV le savent : un monde ouvert, c’est bien ! Mais ça ne sert pas à grand chose s’il n’y a pas grand chose à faire dedans. Et c’est là que Breath of the Wild se distingue : le monde d’Hyrule regorge de coffres, temples, quêtes, villages… Autrement dit, il y a un truc à faire tous les vingt mètres. La découverte est de chaque instant, et il n’est pas une seule partie où vous ne vous arrêterez pas en chemin pour faire une quête, dialoguer, découvrir un site intrigant. Hyrule est gigantesque, mais très loin d’être vide !
Lâché en pleine nature, le joueur débutant ne sera pas pour autant livré à lui-même. Et c’est avec subtilité et intelligence que le jeu vous prend la main. Un dialogue d’un PNJ, un angle de caméra discret qui laisse deviner un point important… Si cette trop grande liberté peut vous sembler effrayante, les développeurs ont su placer, tout en discrétion, de nombreux indices.
Des interactions réalistes
Que serait un monde ouvert sans interactions avec l’environnement ? Ici, la question ne se pose pas, tant le monde d’Hyrule fourmille de petits détails. Paradoxalement, ce monde soit-disant dévasté n’a jamais été aussi vivant ! Les développeurs n’ont négligé aucun détail !
J’en veux pour preuve les animaux, que vous allez côtoyer, et qui prennent la fuite si vous vous approchez trop près. Ou encore la météo changeante, qui va vous obliger à revoir vos techniques d’approche. Ainsi, par exemple, une mission consiste à trimbaler la flamme d’une torche d’un bout à l’autre du village. S’il fait grand soleil, tout va bien. Mais si le vent se lève et que la pluie tombe, votre flamme s’éteint au bout de deux mètres. Il va falloir attendre !
La tenue adéquate
Les interactions sont aussi très nombreuses entre Link et l’environnement. Si le blondinet se trimbale en vieille chemise dans un monde enneigé, il grelotte. Le froid va ainsi venir vous ponctionner des quarts de vie. Une chute dans l’eau glacée est fatale si vous n’êtes pas chaudement équipé. Evitez aussi de porter du métal sous l’orage ! Les conditions climatiques ne sont pas là que pour faire joli, elles ont aussi des conséquences sur votre état. Il va falloir prendre ce paramètre en compte !
Les développeurs ont vraiment poussé le réalisme très loin, avec des interactions jusque dans les petits détails. Et je ne parle pas uniquement des buissons qui s’enflamment si vous en approchez une torche ! Chaque élément a son utilité. Et pour reprendre l’exemple ci-contre, enflammer les hautes herbes aura pour effet de créer un courant ascendant. Sortez alors votre aile-volante et laissez-vous emporter. Lors d’un combat désavantagé, cette astuce pourra vous sauver la vie !
Link peut donc pêcher, chasser, dompter des étalons sauvages, camper devant un feu ou cuisiner… Sans oublier la possibilité, à chaque instant, de changer la tenue de votre héros… Vous l’aurez compris, BotW est un jeu dans lequel vous pouvez tout faire (ou presque tout).
Parlons un peu du gameplay
Tout d’abord, avant d’aborder cet aspect, je tiens à préciser que, si le jeu est jouable au gamepad de la Wii-U, il l’est aussi à la manette Pro-Pad. Et personnellement, j’ai préféré cette option, tant le gamepad ne sert à rien. J’y reviens plus bas !
Si le jeu propose de très nombreuses commandes, rien n’est vraiment compliqué ! C’est un Zelda, donc les commandes ont été pensées pour devenir rapidement instinctives. Ceci dit, leur nombre est tellement important qu’absolument toutes les touches de la manette seront utilisées.
Les combats sont toujours aussi dynamiques. Avec toutefois, et encore une fois, une liberté inédite dans un Zelda. Face à un groupe ennemi, vous pouvez par exemple choisir le corps à corps bourrin, l’élimination au tour à tour avec approche furtive… Ou tout exploser en décochant une flèche enflammée dans un baril. Ici, de nouveaux mécanismes ajoutent de la profondeur à ce gameplay : l’esquive et le coup de bouclier ! Une esquive bien placée, pile au bon moment, vous permettra de déclencher une riposte dévastatrice.
Des combats plus relevés
Et c’est plutôt bienvenu, car le niveau de difficulté des combats me semble plus élevé que dans les autres volets de la saga : un simple ennemi peut faire fondre votre barre de vie comme neige au soleil ! De plus, même les plus faibles Bokoblins pourront vous mettre en danger s’ils vous attaquent en groupe. Car ici, on ne fait pas la queue pour vous attaquer ! Et gérer un groupe d’assaillants en simultané, cela peut être chaud ! Pensez à éliminer en premier les vigiles, en haut de leur tour de garde : leur vue perçante vous détecte au moindre bonnet qui dépasse. Et ils ne se priveront pas de jouer du cor pour appeler des renforts ! Et que dire des Gardiens, les spécialistes du « one-kill shot » si vous n’avez pas le niveau requis ?
Si le joueur peut utiliser un très grand nombre d’armes (lances, arcs, épées, gourdins…), vous allez devoir assimiler une nouvelle notion : l’usure ! Le temps des armes indestructibles est révolu, et Breath of the Wild vous demandera de garder un oeil sur le niveau d’usure de votre arme. Un chiffre indiquant le nombre de coups restants avant la destruction de cette dernière. Heureusement, elles se récupèrent facilement sur les ennemis.
Le joueur devra aussi résoudre le dilemme des points de skill, à attribuer à votre force, votre barre de santé, votre endurance, votre magie… Car tout doit être amélioré. Reste à savoir ce qui est le plus important pour vous : pouvoir escalader les parois avec une jauge de fatigue plus grande, ou bénéficier de plus de coeurs de vie ?
Tablette Sheikah : ceci est une révolution !
Link se modernise, évolue avec son temps. Et désormais, il utilise non pas un smartphone comme Marcus (de Watch_Dogs 2), mais une tablette tactile ! Un équipement hi-tech fabriqué par les Sheikah…
Véritable couteau suisse du jeu, cette tablette Sheikah représente ouvertement l’écran amovible de la Switch. Mais pas vraiment le gamepad de la Wii-U, qui ne sert clairement à rien du tout. Si ce n’est switcher de la TV à l’écran du gamepad et inversement. Mais où est passée la carte ? L’inventaire ? Le gamepad nous a prouvé par le passé qu’il peut faire office de deuxième écran. Alors pourquoi le laisser ainsi de coté ? Un mauvais point, sur ce coup là ! Au bout du compte, je réalise que je joue principalement au propad !
Pour revenir à la tablette, que vous devrez mettre à jour à chaque découverte de tours, elle constitue l’outil multifonctions idéal du héros. Elle sert à afficher la carte, à matérialiser les points clé par la même occasion… Mais aussi à utiliser les bombes, à prendre des photos… Ou encore à utiliser les nombreux pouvoirs qui vous seront attribués dans les donjons (l’aimant Polaris, figer le temps avec Cinetis, faire apparaître des colonnes de glace avec Cryonis…).
Cette référence « moderne » est très drôle dans le contexte heroic-fantasy de Zelda… Mais elle a surtout vocation à éviter d’encombrer les touches de la manette avec des fonctions ici reléguées à un seul menu annexe : celui de la tablette. Malin !
Des influences vidéoludiques évidentes
Vous le remarquerez très vite : The Legend of Zelda : Breath of the Wild se nourrit de nombreux autres jeux vidéo.
La première référence est évidemment… The Legend of Zelda ! Car Breath of the Wild est aussi un hommage à cette série vieille de 31 ans, et à son lore. Il use et abuse des références aux volets précédents : personnages, mécanismes, énigmes… Il se nourrit d’une expérience si chèrement acquise, tout en apportant ce qu’il faut pour assurer le renouveau tant espéré. Le fan sourira souvent, fier d’avoir reconnu telle ou telle référence. Et puis, l’histoire en elle-même, au regard des clins d’oeil qu’elle distribue à tour de bras, est une suite évidente de Ocarina of Time !
Références maîtrisées
Et puis, il y a tous les autres jeux marquants de la culture gaming. Ainsi, le fait d’escalader des tours d’observation pour dévoiler les points clés de la carte nous fera penser à Assassin’s Creed (bien que, paradoxalement, ce Zelda maîtrise beaucoup mieux l’open world que le dernier Assassins Creed Origins). J’avoue avoir même tenté un saut de la foi 😉 N’essayez pas, ça fait mal ! Le fait de devoir accomplir de très nombreuses quêtes librement me fait maintenant penser à Skyrim ou The Witcher III.
Au fil de l’aventure, vous allez affronter des créatures gigantesques. Je n’en dirai pas plus, pour éviter tout spoiler. Mais la mise en scène de ces séquences m’a indubitablement fait penser à Shadow of the Colossus ! Quand tout le monde découvrait la Switch avec son magnifique Zelda, je passais des heures entières sur Horizon : Zero Dawn sur PS4… Et quelque part, seul avec son arc face à des monstres gigantesques, Link me fait aussi penser à Aloy…
Enfin, avec ses mécanismes d’infiltration, avec la possibilité d’attirer l’attention des ennemis en faisant du bruit, ce BotW me fait aussi penser, d’une certaine manière, à la série Metal Gear Solid.
Une direction artistique maîtrisée
Que dire… Qu’ajouter à ce chapitre ? Les images parlent d’elles-mêmes, et BotW est un jeu magnifique, sans pour autant partir dans la démesure, artistiquement parlant ! Chaque paysage, chaque tableau est un enchantement ! Chaque décor a une identité qui lui est propre. Et le moindre détail a été mûrement pensé, pour s’insérer avec harmonie à l’ensemble du jeu. On passe du pastel-coloré à des univers plus ternes, sans pour autant que la transition ne vous agresse les yeux.
Je passerai rapidement sur l’OST du jeu, encore une fois très réussie. Elle contribue à vous plonger dans cet univers si unique ! Sans pour autant dénaturer l’ambiance musicale qui a aussi fait, à sa manière, de The Legend of Zelda ce qu’elle est. De plus, si Link n’est toujours pas doué de parole, ce n’est pas le cas des autres personnages, qui s’expriment désormais dans un parfait français !
Le jeu brille aussi par son écriture. Le scénario, bien écrit et passionnant, est le prétexte à vous raconter 100 ans d’histoire d’Hyrule. Et croyez-moi, sur cette période, il s’en est passé, des choses ! De plus, les différents protagonistes bénéficient de bonnes story-lines, qui les rendent attachants, émouvants… Même Link délaisse, à sa manière, son coté « héros standard de jeux vidéo » pour devenir un personnage vraiment intéressant !
Le jeu parfait ? Pas encore !
Autant être direct : je ne vous servirai pas ici du 10/10 ou du 100% ! Oui, Breath of The Wild est un très bon jeu, et sans doute l’un des meilleurs du moment (lors des Game Awards 2017, ce n’est pas pour rien qu’il a été titré GOTY 2017). Mais de là à dire qu’il est parfait… Encore une fois, je précise que ce test est réalisé sur une version Wii-U.
Breath of the Wild est, en quelque sorte, victime de sa richesse. Il y a tant à faire que, très vite, le joueur va s’écarter de la quête principale. Nul objectif n’est obligatoire, et l’enthousiasme aidant, on se perd vite à lancer un maximum de mini-quêtes annexes. Pour très vite s’éloigner de la trame principale, quitte à se souvenir un peu plus tard qu’elle existe bien. L’impression de liberté est plaisante, mais le sentiment d’égarement un peu moins. Et très vite, le joueur aura l’impression d’avoir commencé beaucoup de choses, sans trop savoir quand revenir dans la trame directrice.
Quelques bugs graphiques
En revanche, en voulant toucher un très large public, il me semble que BotW a quelque peu simplifié les énigmes qui donnent toute sa saveur à un jeu Zelda. En témoignent les sanctuaires, ces nombreux mini-donjons qui ne vous demanderont que quelques minutes de réflexion.
Sur Wii-U, j’ai aussi pu constater de l’aliasing et quelques chutes de framerate. Sans parler de quelques textures pas toujours réussies. Pas vraiment méchant, mais avec une direction artistique aussi magnifiée, le joueur ne peut que s’attendre à un jeu techniquement irréprochable.
Faut-il investir dans la version Wii-U ?
C’est en effet la question que l’on peut se poser. La version Wii-U peut-elle faire l’affaire si on n’a pas les moyens de passer à la Switch pour le moment ? Pour moi, la réponse est évidente ! Si cette version est, fort logiquement, (légèrement) en retrait par rapport à sa grande soeur sur Switch, elle est indispensable si vous êtes fan de la Wii-U ! Ou de Zelda !
La Switch affiche aujourd’hui des chiffres de vente records, ayant dernièrement passé la barre des 10 millions d’unités écoulées. Mais tous les joueurs n’ont pas pour autant les moyens d’injecter plus de 300€ dans une nouvelle console. Aussi, pour les quelques Nintendofans qui sont restés à la génération précédente, cette version de BotW est une très très bonne alternative. Vous pouvez vous aussi jouer au meilleur jeu Switch sur votre Wii-U !
La Wii-U a souvent été critiquée pour son petit catalogue. Certes, elle dispose de beaucoup moins de titres que la concurrence, mais combien de hits ? Mario Kart 8, Super Mario 3D World, Super Smash Brothers, Xenoblade Chronicles X, Splatoon pour ne citer qu’eux… Et aujourd’hui The Legend of Zelda : Breath of the Wild !
Au dessus du panier
Aussi, il faut aussi reconnaître que BotW écrase techniquement, et haut la main, le meilleur des jeux Wii-U ! Mais c’est d’ailleurs avec regrets que l’on réalise que la Wii-U en avait encore pas mal sous le capot. Ce nouveau Zelda nous fait prendre conscience que l’on a enterré une console qui n’a jamais vraiment démontré tout son potentiel !
BotW sur Wii-U souffre certes davantage des bugs (ralentissements, aliasing) que sa cadette, ses couleurs sont sans doute plus ternes… Mais il n’a pas à rougir ! Et l’expérience de jeu sera tout aussi riche, aussi captivante. Elle conserve cette direction artistique scotchante. Et ce même si les deux versions sont vendues quasiment au même prix…
Et si vous avez revendu votre Wii-U ? Cet épisode est, à mon sens, l’un des deux jeux (avec Super Mario Odyssey) qui justifie l’achat de la Switch. Alors, si vous possédez cette console, vous pouvez foncer les yeux fermés !
Une impression bizarre de… finalité !
Avec aujourd’hui suffisamment de recul, je réalise que ce Breath of the Wild me laisse une très étrange impression de finalité… Ou plutôt devrais-je dire d’achèvement. C’est bien, et pas bien à la fois…
De mémoire de joueur, j’ai toujours été fasciné par la licence The Legend of Zelda. Et ce depuis que j’ai glissé ma première cartouche dorée dans ma NES adorée… Adventure of Link, A Link to the Past, Ocarina of Time, the Windwaker… Chaque volet m’a toujours époustouflé. Ce qui fait de The Legend of Zelda l’une de mes franchises préférées.
Et puis… j’avoue avoir décroché, zappant des volets certes hors des sentiers battus, mais qui ne m’intéressaient pas plus que cela ! Je parle évidemment de Hyrule Warriors. Ou encore de Triforce Heroes, sympatoche, mais que j’ai du mal à intégrer à la saga.
Encore !
Aussi, après des Zelda sur Wii-U qui n’étaient que des remasters de jeux GameCube ou Wii… J’attendais un vrai nouveau Legend of Zelda ! Et me voilà servi, avec ce fantastique épisode, qui est désormais mon volet préféré, et sans doute de très loin le meilleur épisode de la série.
Mais comme je le disais plus haut, ce scénario incroyablement riche et passionnant me donne cette curieuse impression (à tort, je l’espère) de jouer à l’ultime épisode de The Legend of Zelda. Comme si Breath of the Wild apportait un point final à cette épopée que nous suivons depuis tant d’années. Comme si Nintendo nous avait maintenant tout dit… J’ai cette impression que BotW boucle la boucle, apporte une conclusion à la saga.
Reverra t-on Link dans de nouvelles aventures inédites ? Je l’espère de tout coeur ! Mais il faut reconnaître qu’avec un tel niveau d’excellence, Nintendo a placé la barre très haut. Trop ? On leur fait confiance pour se réinventer, pour imaginer de nouvelles aventures encore plus passionnantes. Après tout, cet épisode n’a pas été vendu comme une fin, mais comme un renouveau ! Mais franchement, faire mieux que BotW, cela va être un sacré challenge !
L’utilisation des Amiibo
Ce n’est pas non plus une surprise : comme toutes les grosses licences Nintendo, Breath of the Wild dispose (encore plus aujourd’hui) d’une grosse collection d’Amiibo. Et comme vous vous en doutez, ceux-ci ont pour effet de débloquer des bonus.
Lorsque vous placez un Amiibo sur votre base NFC, vous allez faire apparaître un coffre (utilisation limitée à une par jour par Amiibo). Celui-ci contient des items, des armes ou des costumes, offerts de manière aléatoire, et en fonction de la figurine choisie. Des options principalement cosmétiques, qui ne vont pas vous frustrer et vous faire sentir obligé de tout acheter pour pouvoir jouer !
Exception faite de Link-Loup de Twilight Princess HD, qui fera apparaître l’animal comme familier. Il pourra combattre et chasser pour vous, dans la limite de sa barre de vie (il disparaît s’il perd tous ses coeurs). Link-Loup apparaît de base avec trois coeurs, mais peut être boosté, notamment si vous possédez une sauvegarde de Twilight Princess HD !
Au final
Si 2017 aura été une année riche en jeux de qualité, ce The Legend of Zelda : Breath of the Wild figure sans conteste dans mon Top 3 des meilleurs jeux de l’année ! Il est le plus beau baroud d’honneur que pouvait nous offrir la Wii-U. Pour son dernier jeu triple A, la console de Nintendo nous démontre ici qu’elle n’a jamais vraiment démontré tout son potentiel ! Elle se donne aujourd’hui les moyens de nous offrir son meilleur jeu, et sans doute l’un des meilleurs de la marque !
Pour moi, le meilleur Zelda a toujours été Ocarina of Time, un jeu qui m’avait littéralement transporté, et ce pendant des années. BotW place la barre beaucoup plus haut, avec LE Zelda dont les fans rêvent depuis des décennies. Un monde ouvert magnifique, un contenu colossal, une liberté sans pareille, une histoire poignante… Et un nouveau mètre-étalon pour la série ! Zelda avait besoin de se remettre en question, le renouveau est arrivé ! Hormis quelques petits soucis techniques, tout n’est que réussite, dans cet épisode ! Un magnifique cadeau de Noël si vous l’aviez raté à sa sortie !
Si BotW est un incontournable pour les fans, il l’est aussi pour ceux qui ne connaissent pas la franchise, et ce sur Wii-U comme sur Switch. Il pourrait peut-être même séduire ceux qui sont allergiques à la licence Zelda. Et lorsque l’on traîne une telle aura, on ne peut que voir les portes du « Panthéon des jeux vidéo » s’ouvrir devant soi…
The Legend of Zelda : Breath of the Wild
- Par Nintendo, sur Wii-U et sur Nintendo Switch.
- Classification : Pegi 12.
- Prix : environ 50€.
Poudre de rêve :
- Un vrai « nouveau » Zelda !
- Un monde gigantesque, à explorer en totale liberté
- La direction artistique de toute beauté
- Un jeu d’une immense profondeur
- La bande-originale du jeu
- De belles émotions
- Des personnages attachants
- Des combats plus relevés
- Une quantité hallucinante de trésors et secrets à trouver
- Sans doute le meilleur des « Zelda »
- Les voix en VF
Crotte de gobelin :
- L’écran du Gamepad qui ne sert à rien
- De jolis effets pour cacher des limites techniques
- Quelques ralentissements
- De l’aliasing
- Link est toujours muet
- Quelques textures un peu moches
- Des énigmes parfois trop simples dans les sanctuaires
What’s up, yeah this article is really pleasant and I have learned lot of things from it concerning
blogging. thanks.