Chaque année pour la rentrée, c’est la même ! Nouvelle saison, donc on ressort un nouvel épisode de sa licence phare, avec quelques améliorations. Sauf que, cette année, eFootball PES 2020 a beaucoup d’arguments, beaucoup de changements à faire valoir. Et du coup, on se demande si, chez Konami, on ne vise pas plus qu’un simple changement… Comme un sacre, par exemple ?

Le changement, c’est maintenant !

Autant vous prévenir tout de suite ! Si chaque année, les moutures de PES (Pro Evolution Soccer) se suivent, et se ressemblent plus ou moins, avec toutefois quelques ajouts et modifications… Le changement est ra-di-cal avec cette livrée 2020 ! Et vous le remarquerez d’ailleurs dès le titre ! Oubliez PES, voici eFootball PES ! Un nom qui en dit long sur la volonté de Konami de mettre l’accent, pour ne pas dire de « blinder » sa dimension eSport.

Pour Konami, opérer ces changements est aussi une manière de commencer à travailler pour la prochaine génération de consoles. Car si la Scarlett (nom provisoire) et la PS5 sortent, comme on a cru le comprendre, en 2020… Il est fort probable que Konami dispose de nouveaux terrains de jeux pour eFootball PES 2021. Alors, autant tout donner pour cette dernière exclusivité sur 8e génération.

Que de chemin parcouru depuis ISS (International Superstar Soccer, en 1994 sur Super-Nintendo) ! Un temps leader incontesté sur le marché des jeux de football, le titre de Konami, devenu Pro Evolution Soccer (ou PES) avait fini par se faire détrôner par son rival américain, Fifa de EA Sports. Mais depuis quelques années, à force de mouiller le maillot, l’éditeur japonais se rapproche de la perfection. Chaque année, on se demande si le moment n’est pas venu pour lui de retrouver sa place de numéro 1 dans le cœur des joueurs… Et si c’était pour maintenant ?

Jouabilité : juste au top !

Bon, la jouabilité, on en parle ? PES a toujours été pour moi synonyme de jeu technique, qui passe donc par un bon apprentissage des commandes, pas toujours évidentes à réaliser. Parfait pour les puristes et techniciens des jeux de foot, un peu plus stressant pour les néophytes. Et bien, devinez quoi ? Cette année, PES est beaucoup plus accessible. Toujours aussi technique, toujours aussi précis… Mais sans pour autant laisser le débutant sur le bord de la route. Même Jérémie, 8 ans et demi, pourra planter le cuir au fond des filets.

Mais eFootball PES 2020 n’en perd pas pour autant son coté plus technique que Fifa, plus orienté arcade. Car comme dans les précédents épisodes de la série, ne comptez pas filer tout droit vers les buts pour planter la balle au fond de la cage, en solo. Comme à sa grande habitude, PES privilégie la construction, le jeu en profondeur, la stratégie de groupe. Je ne dis pas que Fifa ne le fait pas (d’autant que je n’ai pas encore testé le 20), mais à mon sens, PES le fait mieux. Plus que dans n’importe quel autre jeu de football, le joueur ressent cette impression permanente de contrôler une équipe.

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Chaque année, Konami nous répète que «les mécaniques de contrôle ont été améliorées» ! Un effet de communication, qui se vérifie plus ou moins, en réalité… Sauf cette année ! Dans ce nouvel opus, on sent une réelle évolution dans le contrôle de la balle. Les interactions évoluent en fonction du contexte sur le terrain, et en fonction de la personnalité des joueurs, la précision de tir est plus réaliste. Les développeurs étant même allés jusqu’à inclure, dans l’arbitrage, la notion de faute intentionnelle !

Et les sensations ? Elles sont justes excellentes ! Force de frappe, poids du ballon, masse des corps des joueurs… Tout est bon, réaliste, dingue ! La physique de balle est plus authentique que jamais, et vous ressentirez la différence entre un ballon chopé de l’intérieur ou de l’extérieur du pied, amorti sur le torse, ou frappé de la tête ! Dribbles, feintes, jeu épaule contre épaule, ruptures de course… Si vous êtes un amateur de technique, vous allez vous en donner à cœur-joie ! Cette année, Konami me prive du plaisir de critiquer cet aspect, juste maîtrisé de bout en bout !

Visuellement : une claque !

Visuellement, on sent là aussi une progression de la licence. Le jeu est plus beau, le moteur atteint des sommets, et les ralentis sont juste magnifiques, avec des animations très réalistes. N’ayant pas encore mis les mains sur Fifa20, je suis bien conscient que je m’avance, mais… Pour le moment, eFootball PES 2020 est tout simplement le plus beau jeu de foot qu’il m’ait été donné de voir. Avec, s’il vous plaît, un bond en avant par rapport à son prédécesseur qui nous en mettait déjà plein les mirettes !

Un nouveau moteur d’éclairage est utilisé cette année, et cela se ressent. Notamment lorsque vous jouez un match de nuit, avec un rendu des éclairages et des spots tout simplement saisissant ! Au point de me demander, sur certains plans, si les développeurs avaient codé ou capturé des images réelles. Ce PES 2020 est visuellement une claque magistrale !

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Konami place la barre encore plus haut en termes de mise en scène (présentation des joueurs, cut-scenes, animations du public). Et le joueur aura en permanence l’impression de regarder une retransmission TV. Pour l’action qui se déroule sur le gazon… Mais aussi pour l’animation des tribunes, avec un public enfin réaliste, où le clonage existe toujours, mais est moins perceptible à l’œil nu. L’animation des supporters (qui ont pour la plupart perdu leur balai dans le derrière) contribue fortement à vous plonger dans l’ambiance.

Un défaut récurrent semble lui aussi avoir disparu : lors de la présentation des joueurs, ou des hymnes, j’ai comme l’impression que la modélisation est plus réaliste… Que c’en est fini des joueurs qui font les poissons rouges avec des mouvements de lèvres pas très naturels… Du moins pour les grandes stars de football, car comme nous allons le voir plus bas, les joueurs moins connus ne bénéficient pas du même traitement. Je ne peux même plus critiquer le duo Grégoire Margotton-Darren Tulett qui, cette année, nous offre des commentaires plus inspirés qu’à l’accoutumée. On a toujours quelques redondances sur la durée, mais le ton est plus… Télévisuel.

Des modes de jeu pour tous

Je ne vais pas m’éterniser sur le mode MyClub, qui vous permet de constituer une équipe de rêve en collectionnant des cartes. On pourrait le comparer au mode FUT du concurrent. Si MyClub est toujours aussi complet, aussi riche avec sa quantité astronomique de joueurs à débloquer (et mis à jour avec de nouvelles Légendes)… Je vous avoue que ce n’est pas le mode qui m’a le plus attiré. Sans doute parce que j’ai eu cette constante impression de refaire le MyClub de PES 2019. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : ce mode est excellent et chronophage, mais il est juste l’un des deux modes qui, me semble t-il, ont le moins changé par rapport à l’opus précédent. Le second étant Vers une Légende (créez votre joueur et faites-le atteindre les sommets du foot), pour lequel le constat est le même.

En revanche, je me dois de vous parler de la Ligue des Masters, qui subit cette année un véritable lifting, une refonte qui crève les yeux. Et ceci dès les premiers instants, puisque ce mode va vous abreuver de cinématiques de qualité, réalisées avec le moteur du jeu (mais avec des voix, ça aurait été encore mieux), montrant votre entraîneur en action. Entraîneur que vous pouvez d’ailleurs choisir parmi une liste de légendes du foot (et non, il n’y a pas que des légendes qui jouent, il y a aussi celles qui gèrent, comme Maradona, Zico, Romario ou Cruyff).

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Dans ce mode apparaît un système de dialogues interactifs. Ce qui aura pour effet de vous permettre de contrôler le déroulement de l’histoire, tout en choisissant les réponses qui correspondent le mieux à votre personnalité. Vous devrez y gérer l’évolution de votre club, ses matches bien sûr, mais aussi les interviews (vous pouvez même personnaliser les sponsors en arrière plan), les entraînements, les transferts, etc… Ce menu est très intéressant car, outre le fait qu’il mêle les parties de foot avec un aspect plus orienté «gestion», il constitue ce qui pourrait s’apparenter à un mode Story, absence longtemps reprochée à PES.

La grosse nouveauté : le Matchday

Le mode qui m’intriguait le plus est LA grosse nouveauté de cet épisode : le mode Matchday ! Un mode qui amène une nouvelle forme de compétition qui, selon Konami, fait sortir les joueurs des gradins pour les attirer sur le terrain. Pour faire simple, vous devez choisir parmi deux équipes, et participer à des événements online hebdomadaires. Plusieurs matches à jouer, toute la semaine, avec des points glanés pour chaque but marqué. À la fin de l’événement, on compte les points, et on regarde quel camp a gagné ! Si la comparaison peut vous sembler étrange, vous pouvez vous imaginer que ces événements sont un Splatfest (dans Splatoon), mais en jouant au foot pendant une semaine. Inconvénient : vous devrez être dispo entre 17h et 20h, heures durant lesquelles se déroulent majoritairement les épreuves.

Durant la phase finale d’un événement hebdomadaire, les résultats des Matchs de Groupe joués sont analysés pour déterminer l’utilisateur le plus performant pour chaque camp. Ces utilisateurs sont désignés Représentants. Ils obtiennent ainsi le droit de représenter leur camp lors de la Grande Finale. Et tenez vous bien : celle-ci est diffusée en livestream dans le mode Matchday.

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Bien que n’étant pas compétiteur en ligne dans l’âme, j’avoue que j’accroche bien à ce nouveau type de compétition. Car, pour rester dans la comparaison avec Splatoon, ce mode rééquilibre le jeu en permettant à des néophytes de faire équipe avec des pros de PES. Ici, il n’y a pas de plus fort ou de plus faible : vous faites équipe, vous vous soutenez quel que soit votre niveau, pour arriver jusqu’à la sacro-sainte Grande Finale. Un mode plus fun, qui apporte plus de légèreté, tout en gardant la pression de la compétition… Mais toujours avec un esprit de camaraderie. C’est bon, ça !

Licences et droits : vers un (gros) mieux

Cela reste un problème pour PES : certaines licences sont absentes du jeu, d’autres sont bien présentes, mais sous un autre nom. Vous retrouverez ainsi les sélections nationales, la Ligue 1 Conforama et la Domino’s Ligue 2 (France), ou encore les ligues 1 et 2 anglaises. En revanche, certaines grosses absences se font toujours sentir, comme les ligues allemandes qui semblent avoir glissé dans une autre dimension depuis quelques années. On retrouvera donc des clubs comme le Bayer Leverkusen, le Bayern de Munich ou Schalke 04 dans une rubrique «autres ligues», au même titre que d’autres expatriés comme le Dynamo Kiev, le Shakhtar Donetsk ou encore l’AEK Athènes.

Mais… On progresse, et l’on sent clairement que PES est en train de grapiller des exclusivités. Ainsi cette année, Konami va bénéficier des droits exclusifs sur la Juventus (pour le coup, c’est Fifa20 qui devra la renommer Piemonte Calcio), le Bayern, Arsenal… Avec bien entendu des « partenaires historiques » tels que Manchester United, ou le FC Barcelone, qui sont toujours là. Par ailleurs, Konami a annoncé dernièrement un accord de licence avec la série A TIM Italienne (sans le Brescia). Enfin, si la ligue des Champions UEFA passait chez la concurrence l’an passé, Konami sera partenaire exclusif de l’Euro 2020 UEFA, qui fera l’objet d’un copieux DLC au cours du 2e trimestre, l’année prochaine. Une exception à cette nouvelle stratégie qui consiste à miser davantage sur les gros clubs que sur les championnats.

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Mais comme l’an passé, on ne peut pas dire que le contenu de PES soit moins important que celui de Fifa. Il est juste différent… Car si le jeu de Konami souffre d’un manque de licences majeures, il se gave jusqu’à l’indigestion de ligues mineures : Campeonato Brasileiro (1re division et série B), Superliga danoise, Premier Liga russe, CFA Super League (Chine), Raiffeisen Super League (Suisse), Ladbrokes Premiership (Écosse), Eredivisie néerlandaise, Liga NOS (Portugal), Toyota Thai League (Thaïlande), Jupiler Pro League (Belgique), Superliga (Argentine), Liga Àguila (Colombie), Campeonato AFP (Chili), Spor Toto Süper Lig (Turquie)… Et j’en passe !

La guerre des licences vaut aussi pour les stades de foot. Et si eFootball PES2020 bénéficie aussi des structures propres à ses clubs exclusifs (Camp Nou, Allianz Arena, Veltins-Arena, etc)… On relèvera néanmoins quelques absences, comme le Parc des Princes ou le Stade de France…

Des défauts ?

Oui, évidemment, car vous le savez : la perfection n’existe pas ! Et (spoiler) eFootball PES 2020 n’est pas le jeu parfait ! Il a ses défauts, qui pourront (et devront) être corrigés à l’avenir, à l’aide de patches. À commencer par cet écart visuel qui persiste entre les stars du football, magnifiquement modélisés (Suarez ou Messi, par exemple, sont superbes lors des gros plans)… Et les joueurs moins connus, qui n’ont pas bénéficié du même traitement de faveur. Sans dire qu’ils sont forcément plus moches, ils font plus… Artificiels.

Il me semble que certains joueurs sont un poil trop pétés, et c’est un euphémisme. Et c’est là que je repense à mes matches d’essai, aux commandes de nos Champions du Monde. Je ne suis pas un expert du football… Mais il me semble que voir Mbappé et Griezmann jouer les potiches, pendant que Giroud enfile tranquillement les buts sans forcer… C’est un peu étrange. Mais je n’ai rien contre Giroud 😉

Sans doute un problème de calibrage de l’IA, qui se fait sentir aussi avec la défense, de manière générale. Ce nouvel opus me semble plus facile d’une part car il est plus accessible, comme on l’a vu plus haut… Mais d’autre part car, quand vous maîtriserez un minimum la jouabilité du soft, vos adversaires contrôlés par l’IA ne vous poseront pas une franche résistance. Vous pouvez cependant passer par les réglages du jeu pour changer les paramètres et corser le challenge.

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L’IA est, de manière générale, un gros problème dans ce nouvel épisode ! Je viens de parler de l’adversaire, un peu à la ramasse. Et j’oubliais, capable de passer d’une attitude passive à plus d’agressivité sans raison apparente… Mais le problème est le même dans votre propre camp, avec des équipiers qui ont parfois du mal à voir les occasions, les ouvertures, à réagir avec cohérence à l’action que vous venez de lancer… Transformant votre offensive en bête jeu de passes pour une raison qui vous échappe. De même, il est frustrant de voir un joueur, qui perd la balle, se prendre une gamelle lamentablement, encore une fois sans raison logique. De petites boulettes qui vont vous agacer (sans pour autant gâcher le plaisir) lorsque le gameplay brillait pourtant de mille feux.

Pas sur Switch, juste incompréhensible !

J’aimerais qu’un jour, Konami m’apporte une réponse à ce grand mystère : pourquoi PES ne sort-il pas sur Nintendo Switch ? Une console qui commence à jouir d’une solide communauté, casual comme hardcore gamers, d’ailleurs…

Depuis trois ans, le rival Fifa est bien présent sur la Switch, lui. Et qui plus est avec des versions édulcorées de leur jeu, que de nombreux joueurs voient (à tort ou à raison, je vous laisse juges) comme un gros foutage de tronche. Et cette édition 2020 n’y fera pas exception, avec un jeu privé de sa grosse nouveauté, le mode Volta. Mais nous ne sommes pas là pour parler de Fifa, n’est-ce pas ?

Je suis convaincu que Konami loupe une occasion en or. Non seulement PES aurait sa place chez Nintendo, mais le jeu y ferait un véritable carton, face à un Fifa-light qui déçoit depuis trois ans maintenant. À condition que PES respecte les joueurs, lui 😉

Au final

eFootball PES 2020

Konami nous avait prévenu : ce jeu marque un tournant ! Et on ne peut que confirmer ! Sur le plan technique, eFootball PES2020 est très très proche de la perfection. Et on se demande sérieusement de quelle manière Konami va désormais pouvoir faire mieux, si ce n’est en corrigeant les dernières petites pétouilles qui demeurent.

Désormais, je pense que l’on peut dire que ça y est ! Konami est au point sur le plan de la technique ! Et c’est désormais le contenu du jeu qui va constituer le gros chantier pour l’éditeur japonais ! Et force est de reconnaître que Konami y travaille aussi depuis quelques années maintenant. Mais tout est lié : si eFootball PES 2020 séduit les joueurs, l’éditeur aura plus d’argent à investir dans l’acquisition de licences. Et pourra se hisser au niveau du colosse Fifa, qui ne joue pas dans la même cour, financièrement parlant !

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Au moment de publier ce test, et n’ayant pas pu encore jouer à Fifa20, il est difficile de dire qui remportera le match cette saison. Si match il y a, les deux jeux étant au final assez différents dans leur philosophie, dans leur approche, dans leurs intentions. Sont-ils toujours des concurrents ? Le débat est ouvert.

Tout ce que l’on peut vous dire, c’est qu’avec un eFootball PES 2020 encore meilleur que l’excellent PES2019Konami a placé la barre très haut cette année… Avec un PES qui va difficilement pouvoir se sublimer désormais. Konami est arrivé au top de ce qu’il peut faire sur PS4. Ses efforts, depuis tant d’années, ont payé ! eFootball PES2020 est juste excellentissime. Playing is believing, comme le dit si bien le nouveau slogan du jeu…


eFootball PES 2020

  • Par Konami.
  • Sur PS4, Xbox One et PC.
  • Genre : Simulation de football.
  • Classification : PEGI 3.
  • Prix : 59,99€ pour l’édition standard (10€ de moins sur Steam), 79,99€ pour l’édition Légende.
  • Site officiel.

 

Points positifs :

  • Encore plus beau que l’an passé.
  • Les sensations balle au pied sont excellentes
  • Les jeux de lumière
  • Technique très poussée, mais sans pénaliser l’accessibilité
  • Le Matchday
  • La mise en scène digne d’une retransmission TV
  • L’ambiance dans les gradins
  • La playlist
  • La Ligue des Masters digne d’un mode story

Points négatifs :

  • Il manque toujours des licences officielles
  • Tous les joueurs ne sont pas toujours réussis
  • Pas de grosses nouveautés dans MyClub ou Vers une Légende
  • C’est quoi cette interface austère ?
  • Matchday : les serveurs seulement ouverts de 17h à 20h
  • L’IA parfois à coté de la plaque
  • Il manque une version Switch.
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