Crisis Core : Final Fantasy 7 (PSP)

Le jeu n’est pas vraiment récent, mais pour l’avoir fait récemment, je peux dire que ces derniers temps, aucun jeu ne m’avait autant passionné que Crisis Core Final Fantasy 7 !

Le jeu qui « lève le voile »

Ca n’est pas un scoop, je suis un fan de RPG. Et pour moi, la référence absolue reste Final Fantasy VII, un titre sur lequel j’avais passé des centaines d’heures, et dont l’univers hante encore ma mémoire (ah, Sephiroth, le « méchant » le plus réussi, à mon avis, dans l’univers des jeux vidéo). Aussi, quelle idée intéressante que de se replonger dans cet univers exceptionnel, non pas pour une suite, mais pour une préquelle des plus réussies.

Car, et c’est l’un des points forts du titre, CCFF ravira tous les fans de Cloud et Sephiroth, pour la simple et bonne raison qu’il lève le voile sur toutes les interrogations laissées par FFVII.

Le joueur qui termine Crisis Core sait désormais presque tout : il connait désormais l’origine de l’épée démesurée de Cloud, il apprend qui est Zack (le héros de cet opus), découvre le passé de Sephiroth le héros national passé du coté obscur, et le romantique se délectera de la pseudo-histoire entre Zack et Aerith.

Des références franchement avouées et ayant pour but d’éclaircir des intrigues de FFVII. Et puis, il y a aussi les petits clins d’oeil plus anecdotiques, plus rigolos, comme ce groupe terroriste en train de se constituer, Avalanche, ou encore cet homme qui vous demande de trouver un nom pour son bar (celui dans lequel travaillera Tifa au début de Final Fantasy 7).

Une grande richesse

Le deuxième point fort de ce titre est sa réalisation. Pour faire court, vous prenez la richesse de FFVII, que vous montrez avec des graphismes PS2 : vous avez Crisis Core.

Le jeu est magnifique, et nous ne parlerons même pas des cinématiques ou des invocations : graphiquement, le titre est l’un des plus beaux de la PSP. La bande sonore quant à elle est somme toute très agréable, et le joueur aura la surprise de découvrir des remixes de titres phares de Final Fantasy 7 (thème d’Aerith, Sephiroth, ou encore celui du village de Nibelheim qui a ici un coté beaucoup plus… angoissant)…

Des défauts ?

On va quand même lui trouver quelques défauts, à ce jeu ! Sa durée de vie tout d’abord : on est loin de la centaine d’heures nécessaire pour boucler FF7, et le jeu se bache en une vingtaine d’heures… On aurait pu s’attendre à mieux.

Ceci dit, les concepteurs ont eu la bonne idée d’inclure un « new game+ » et même un « new game ++ », pour recommencer l’aventure en gardant vos stats et vos objets.

Le gameplay est lui aussi assez déroutant : ici pas de déroulement au tour à tour comme dans Final Fantasy 7, mais de l’action, (comme dans Kingdom Hearts). Rien de déroutant me direz-vous, si ce n’est que vos batailles sont « coupées » par un mode OCN qui s’inspire de la roulette du casino : dans ce jeu, pour gagner des niveaux, pas d’EXP à la fin du combat mais la nécessité d’aligner trois 7 lors des phases OCN, qui déclenchent par ailleurs des séquences animées (sortes de limites)…

Sachez en revanche que les matérias sont de retour, et qu’il vous faudra apprendre à les fusionner pour en obtenir de plus puissantes.

Indispensable !

Bref, vous l’aurez compris, ce titre est LE titre indispensable sur PSP (que vous pouvez compléter en téléchargeant Final Fantasy 7 sur le PSN, dans la catégorie « jeux PSone », pour 10 €, si vous n’y aviez pas joué à l’époque).

Du Final Fantasy 7 version PS2 sur portable, ça ne se refuse pas. D’autant plus que le titre ayant pris de l’âge, vous pourrez vous le procurer à moindre prix. Si vous aimez les RPG et si vous êtes fan de FF7, foncez !

Avis