On ne va pas se mentir : le dernier bébé de CDProjekt Red (studio derrière la série The Witcher), Cyberpunk 2077 est sans doute le jeu qui était le plus attendu cette année ! Il est disponible et… Nous devions absolument vous parler de cet énorme ratage qu’est sa version PS4 (et Xbox One). À travers notre test, il est donc temps de vous expliquer pourquoi Cyberpunk 2077 est aussi… La déception de l’année !

Note : ce test, réalisé sur PS4, concerne les versions consoles. Lehonar reviendra ultérieurement sur la version PC du jeu.

Le jeu le plus attendu de l’année

Voilà, tout est dit avec cet intertitre ! Cyberpunk 2077 est sans doute tout simplement le jeu qui était le plus attendu cette année 2020. Une année bien particulière, sur fond de crise mondiale du Covid-19, qui aura contraint son développeur à le repousser trois fois. Initialement prévu pour avril, il était repoussé tout d’abord à mi-septembre, puis au 19 novembre, et enfin au 10 décembre, avec un crunch assumé (un gros coup de bourre et des semaines de 128 heures pour les développeurs).

Pourquoi était-il autant attendu ? Et bien, d’une part parce parce qu’il est signé par le polonais CD Projekt Red. Vous savez, le studio derrière l’excellentissime série The Witcher ! Et son colossal (encore aujourd’hui) The Witcher III : Wild Hunt. Rien que pour cela, on voyait venir le truc énormissime !

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Et puis, à grands coups d’annonces, CD Projekt entretenait la hype grandissante autour de son bébé. En annonçant par exemple, lors de l’E3 2019, la présence du très cool Keanu Reeves (Speed, Matrix) au casting. Après tout, l’attente risquait d’en valoir la peine, se disait-on alors… Après avoir attendu pendant des années ce jeu initialement annoncé pour 2015 ou 2016, quand son développement avait été lancé il y a huit ans. Véritable phénomène présenté comme LE jeu du futur, Cyberpunk 2077 était sur toutes les lèvres ces dernières semaines, y compris des médias non-spécialisés dans le jeu vidéo.

Et puis, comment ne pas vendre du rêve en vous proposant un gigantesque RPG se déroulant, comme son nom l’indique, dans un univers cyberpunk ? Autrement dit, une ambiance à la fois futuriste et noire, comme le film Blade Runner avait si bien su nous le vendre ? On ne pouvait qu’être fan dès les premières annonces…

La cité qui ne dort jamais

Nous y voilà ! Il est temps de plonger dans ce qui constitue à la fois l’ADN du jeu, et son aspect le plus réussi : sa dimension et son ambiance cyberpunk, qui transpire le « no future » ! Avec ce qui, selon moi, est la véritable héroïne du jeu : la ville de Night-City !

Car la comparaison avec Blade Runner n’était pas si innocente que cela ! Et Night-City respire la même ambiance crasseuse, puante… Obsédée par le pouvoir, la corruption, et la course aux modifications corporelles cybernétiques. Tout en contrastes, les rues sont à la fois baignées dans la lumière des néons, et dans les odeurs de pisse, de moisissure, de sang… Dans les nuits festives et enflammées, qui peuvent se terminer dans des bains de sang, pour de simples histoires de sexe, de drogue, de trafic de technologie… Dans cette cohabitation entre les humains de chair, et ceux bardés de prothèses cybernétiques. On passe véritablement, et constamment, de l’émerveillement à la sensation de danger, de mort imminente…

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CD Projekt démontre que ses équipes ont tout compris des différents codes qui ont bâti le mouvement cyberpunk, à la fois au cinéma et dans la littérature. Il y a du Philip K.Dick dans ce Cyberpunk 2077. Et si la première référence pop qui vous viendra à l’esprit est Blade Runner… J’ai aussi envie de vous citer Demolition Man, New York 1997, Le Cinquième Élément, voire le manga Gunnm. Et puis, n’oublions pas non plus que le jeu s’inspire très fortement du jeu de plateau (sur table) Cyberpunk 2020

Il y a un peu de tout ça dans Night-City ! Cette ville qui, bien qu’elle vous paraisse plus réduite que la map de The Witcher III, est en réalité tout aussi grande et riche… Puisque construite en verticalité. Une ville quasi organique, on pourrait presque l’entendre respirer… Le jeu commence très fort, en nous donnant une jolie leçon de level-design, et de construction d’un univers aussi beau que crédible.

Les androïdes rêvent-ils… À la première personne ?

Il est maintenant temps de plonger dans l’histoire du jeu. Et c’est désormais devenu un classique dans tout RPG qui se respecte : vous allez devoir commencer par créer votre avatar. Le jeu vous demandera tout d’abord de choisir le sexe de votre personnage… Puis de configurer de nombreux détails (sans doute l’outil de personnalisation parmi les plus complets) comme les cheveux, la pilosité, les yeux, la voix… Allant jusqu’à la forme et la longueur de votre « zguègue » pour les garçons (si si, je vous assure).

Vous aurez aussi trois choix de parcours possibles au démarrage, qui vont influer sur le déroulement de l’histoire, et sur les différentes fins possibles : Venez-vous des Badlands à l’extérieur (Nomade), d’un milieu huppé (Corpo), ou bien avez vous grandi dans les rues de la mégalopole (Gosse des rues) ?… Bienvenue à Night-City ! Vous voici dans la peau de V, un humain augmenté, doté d’améliorations cybernétiques. Autrement dit, un cyberpunk, un mercenaire hors-la-loi qui vend ses services au plus offrant. Le jeu nous plonge directement dans l’ambiance, nous montrant V qui visiblement s’est bien fait défoncer, avant de repartir vers une mission qui va tourner au fiasco… Ambiance !

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Très vite, nous allons découvrir l’objectif principal du scénario : mettre la main sur un implant expérimental qui serait la clé de la vie éternelle… La mission la plus dangereuse de votre carrière ! Mais je n’en dirai pas plus, je vous laisse la surprise d’un scénario qui, pour ma part, m’a plutôt séduit…

Je ne l’ai pas encore précisé, mais nous sommes ici dans un jeu qui mêle RPG en monde ouvert, action et aventure. RPG pour son système de progression et de skills, ou pour ses ennemis qui ont une barre de vie, notamment. Fait assez inhabituel si vous sortez tout juste de The Witcher III, il ne se joue plus à la 3e, mais à la première personne. Au fil de votre progression, vous pourrez améliorer votre avatar en personnalisant ses cyberlogiciels, donc en améliorant ses compétences et son style de jeu. Au niveau de la narration, il faut aussi vous préciser que chacun de vos choix est censé avoir un impact direct sur l’histoire et le monde qui vous entoure.

Il y a du bon dans ce jeu…

Avant de sortir l’armement lourd, je me dois de vous parler de différents points qui m’ont séduit dans le jeu… Car soyons objectifs, il y en a. Des aspects qui démontrent, quoi que l’on en pense, que CD Projekt Red était animé de bonnes intentions, quoi qu’il se soit passé ensuite. Et je ne reviendrai pas ici sur la ville de Night-City ou sur le scénario, deux points abordés plus haut.

Tout d’abord, concernant le volet technique, on notera quelques aspects plutôt convaincants. Et c’est le cas notamment avec des cinématiques de très bonne qualité, qui vous plongent véritablement dans l’ambiance du jeu, comme le ferait un film. Durant ces séquences, on ne pourra pas rester insensible au détail et à la qualité des expressions faciales. Quand de nombreux jeux nous déroulent des visages inexpressifs et des regards bovins… Cyberpunk n’a pas besoin de textes pour faire passer des émotions. Un simple regard suffit…

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Autre aspect pour lequel j’ai envie de remercier CD Projekt Red : contrairement à d’autres studios, l’équipe polonaise a fait l’effort de nous proposer ici un jeu intégralement traduit en Français. Et je ne parle pas de sous-titres, mais bel et bien des très nombreuses lignes de dialogue lues (beaucoup plus que dans The Witcher III), qui selon le scénariste Marcin Blacha, tiennent sur deux gros livres.

Puisque l’on parle du son, il faut aussi reconnaître que la bande-son du jeu, entre électro et punk, est plutôt réussie. Cyberpunk 2077 soigne son sound-design avec une bande-originale cohérente, qui colle parfaitement aux situations, aux ambiances.

Enfin, je terminerai sur l’écriture, pour laquelle je suis cependant plus modéré ! Car comme je l’ai écrit plus haut, vos choix vont créer des embranchements dans le scénario. Et comme le rappelle CD Projekt Red, le jeu va, petit à petit, dérouler trois scénarii alternatifs, et « 25 fois plus d’histoires potentielles » soit 75 « Street Stories » (quêtes annexes) en parallèle de la quête principale. Ce qui pourrait promettre une durée de vie colossale. Dans les faits, comptez entre 25 et 30 heures si vous rushez simplement la quête principale… Et au moins 60 heures si vous vous attardez sur tous les à-côtés. En effet, si les choix influent vraiment sur l’histoire dans le premier quart du jeu, ils n’ont quasiment aucun effet sur les trois suivants, très scriptés. Ce qui nous emmène vers plusieurs fins disponibles (Lehonar me confirme qu’il y en a six), mais avec une impression de liberté de choix globalement relative.

Une technique incroyablement décevante

Jusqu’ici, tous les indicateurs sont bons, mais hélas, le château de cartes ne va pas tarder à s’écrouler. Car si ce Cyberpunk 2077 est décevant, c’est avant tout pour sa réalisation. Qui plus est avec des défauts qui nous ont été délibérément cachés par l’éditeur (mais je vous en parle plus bas). Le jeu n’était pas prêt, et malgré un crunch et trois reports, il ne l’était toujours pas le 10 décembre (mais sans doute CD Projekt ne pouvait-il pas attendre davantage). Je qualifiais il y a quelques semaines Assassin’s Creed Valhalla de « festival du bug » ? Il est détrôné, et de loin, par la version PS4 (et sans doute la même sur Xbox One) de Cyberpunk 2077 !

Le jeu est tellement buggué sur PS4 qu’à sa sortie, un patch day-one de quasiment 50 GO a été déployé ! Autrement dit, le jeu de base pesant déjà autour de 80GO, il m’a fallu libérer 130 GO pour jouer à une version juste potable… Et le 12 décembre, un nouveau gros patch correctif (17 GO) était déployé sur consoles. Vouloir corriger ses erreurs est tout à fait honorable ! Mais quand, en tant que joueur, vous investissez 70 balles dans un jeu, le moins que vous puissiez en attendre est qu’il ne soit pas qu’à moitié terminé ! Et là se trouve précisément la raison de la colère des joueurs, et du désengagement des constructeurs Sony et Microsoft.

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Du point de vue de la technique, c’est donc tout simplement une catastrophe ! Des nombreux bugs d’affichage, des problèmes de collision, des PNJ qui parlent sans bouger les lèvres, des temps de chargement très longs, des graphismes hors-cinématiques dignes d’une PS2 (oui oui, les images ci-dessus ont été capturées sur PS4), des chutes à 25 fps… Parfois lorsqu’un jeu souffre de clipping, vous voyez les décors de fond se former devant vous. Ici, ce sont les visages des PNJ qui tardent à s’afficher, même lorsqu’ils sont sous votre nez ! Comptez en moyenne deux bonnes secondes pour que le faciès se matérialise… Incroyable !

On est très très loin des versions idylliques sur PC, et des magnifiques images que vous avez pu voir jusqu’à présent, croyez-moi ! Et je ne vous ai même pas parlé des crashs intempestifs, tantôt du jeu, tantôt (et c’est pire) de la console !

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La version PS4 est très clairement downgradée, par rapport aux images que vous avez pu voir. Car je ne vais pas le nier : si vous jouez sur un bon PC, avec du bon matos, le jeu sera magnifique et digne de ce que CD Projekt nous a promis !

Mais sur consoles, c’est une autre histoire ! CD Projekt essaie désespérément de cacher la misère en supprimant des PNJ, de la circulation, ou des effets de fumée, explosions… Je pourrais illustrer mon propos par une course poursuite, en début de jeu, qui s’achève par une camionnette qui termine dans un mur, à grand renfort d’explosions, à force de prendre des balles (un moyen de montrer les effets de particules lors des explosions). Sur PS4, cet effet n’y est pas, le véhicule s’encastre juste dans le mur… Downgrade également pour les reflets et jeux de lumière absents pour la plupart. Car évidemment, pas de ray-tracing sur PS4/One…

Qui est responsable d’un bide aussi monumental ?

Je m’étais interrogé pour Assassin’s Creed Valhalla et les tests dithyrambiques publiés à sa sortie, mais la question est transposable ici. Comment Cyberpunk 2077 a t-il pu obtenir des 10/10 ou des 20/20 dans la presse spécialisée ? (Pour apparaître dans les fameux « accolade-trailers » de l’éditeur, et se faire de la pub, pardi). Bien que la presse française soit plus incisive, le jeu enregistre tout de même un incompréhensible metascore de 90 sur Metacritic à sa sortie (note : elle a baissé à 86% depuis, perdant la mention « Must-Play » pour un score utilisateurs plus réaliste de 7.1).

Car vous le savez sans doute désormais : tous les tests qui ont été réalisés et qui sont parus à la sortie du jeu ont été réalisés sur PC, la version la plus optimisée du jeu. Consigne de l’éditeur, qui est allé jusqu’à interdire les streams, avec un embargo fixé à la veille de la sortie du jeu, à midi. Parallèlement, CD Projekt Red bloquait toutes les clés de tests des versions consoles avant le 10 novembre (et on comprend pourquoi, maintenant).

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Doit-on alors penser que le jeu est avant tout un jeu PC, pensé par CD Projekt pour les PC ? Le studio n’aurait-il pas dû annuler les versions PS4/Xone, pour sortir des versions PS5/Series X/S dans un an ? Oui, sans aucun doute, au regard des exigences d’un tel projet. Mais CD Projekt aura aussi dû composer avec l’attente des joueurs, qui n’auraient sans doute pas compris une telle décision. Lors de l’annonce du dernier report, on se souvient que certains avaient même proféré des menaces de mort à l’encontre du studio.

Oui, CD Projekt Red est responsable, et notamment d’avoir mal communiqué et « caché la poussière sous le tapis » (ne montrer que des captures PC depuis des mois et occulter les versions consoles est un manque de transparence, délibéré ou pas). Car dans le cas contraire, sans doute les joueurs auraient-ils compris que le jeu nécessitait plus de temps encore. S’ils avaient vu des images PS4 en l’état, sans doute auraient-ils préféré attendre. Consoles PS4 et Xbox One qui, soit-dit en passant, sont encore aujourd’hui majoritaires dans les foyers.

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Mais soyons honnêtes, le studio aura aussi dû souffrir d’une pression folle, pour que le jeu soit disponible dans les temps. CD Projekt se fait aujourd’hui lyncher pour avoir raté ses versions consoles, mais se serait aussi fait descendre s’il avait annoncé un report de plusieurs mois… Le développement d’un jeu demande du temps, et aimer le jeu vidéo, c’est aussi savoir parfois accepter cette réalité.

Car l’industrie du jeu vidéo a aussi sa part de responsabilité. Elle qui impose un agenda, un timing serré… Un marché qui contraint les équipes de développement au crunch dans la dernière ligne droite. Et on le sait : les équipes de CD Projekt ont subi un crunch monumental ces dernières semaines/mois ! Oui, en l’état, Cyberpunk 2077 est un jeu raté ! Mais les raisons de ce foirage sont beaucoup plus complexes qu’on ne le pense au premier abord. Et la déception ne doit pas devenir pour autant de la haine…

Au final

Rembourse

Quelle déception ! Il n’y a pas d’autres mots ! Et au regard de la situation, on imagine hélas que CD Projekt Red va avoir beaucoup de mal à se relever de ce bad-buzz ! Pourtant, le studio a pris conscience du « ratage » et a d’ores et déjà promis des patchs correctifs, au moins jusqu’à février, pour limiter la casse. Mais le mal est fait, les joueurs sont déçus, et les géants Sony et Microsoft ont désavoué le jeu en le remboursant aux joueurs déçus (Sony allant jusqu’à le retirer de son store : une situation inédite dans l’industrie du jeu vidéo).

C’est d’autant plus dommage que le jeu reste intéressant pour son propos, pour son scénario, pour son ambiance. De ce point de vue, j’aurais envie de vous le conseiller, malgré tout, s’il n’y avait pas tous ces soucis sur consoles. Et si vous jouez sur un bon PC, n’hésitez pas. Mais sur consoles, en l’état, il ne mérite pas votre intérêt pour le moment, tant il sera source de frustration. Le potentiel était énorme, mais il est totalement gâché !

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En conclusion, devez-vous acheter le jeu ? Et bien… Oui, vous pouvez foncer les yeux fermés si vous disposez d’un bon PC gamer, suffisamment puissant (mais pas sous Windows Vista, hein !) vous ne rencontrerez que peu de soucis techniques… Et évoluerez sur la version la mieux optimisée du jeu, celle rêvée à la fois par le studio et par les joueurs ! Et Lehonar vous en reparle prochainement. Dans le cas contraire, le choix est discutable.

Oubliez les versions consoles pour le moment ! Si vous achetez le jeu sur Xbox One et PS4 (ou sur Xbox One X et PS4-Pro), le résultat est catastrophique, pour ne pas dire honteux, inadmissible ! Enfin, les versions PS5 et Xbox Series X/S n’existent pas encore, et ne sont que des portages (en beaucoup plus rapide) des versions PS4 et Xone, avec les mêmes lacunes et bugs. Les vraies versions next-gen ont été annoncées pour l’année fiscale 2021 (qui se termine en mars 2022, ce qui laisse beaucoup de marge). Donc soit vous jouez sur un bon PC, soit nous ne pouvons que vous conseiller d’attendre que Cyberpunk 2077 ne s’améliore sur consoles, s’il le fait un jour…


Cyberpunk 2077

Testé sur PS4, sur une version fournie par l’éditeur
Points positifs :
  • Le scénario
  • L’ambiance générale
  • Night-City, une ville superbement réalisée
  • La VF
  • La modélisation et les expressions des visages
  • La bande-son
  • Certaines améliorations cybernétiques classes
  • Keanu reeves
Points négatifs :
  • De très nombreux bugs, textures qui bavent ou ne s’affichent pas… Techniquement, c’est une honte !
  • Sur PS4 fat, des graphismes dignes d’une PS2
  • De grosses chutes de framerate
  • On a aussi des crashs
  • Un énorme downgrade par rapport au PC
  • Durée de vie
  • Des choix qui influent faussement sur l’histoire
  • Le manque de transparence de CD Projekt Red avant la sortie du jeu
  • Du coup, un prix beaucoup trop élevé