Le moment est solennel ! Nous y voilà enfin ! Après tant d’années d’attente, voici le moment que l’on n’espérait plus : celui de vous donner notre verdict sur Kingdom Hearts III. Comme au premier jour, en 2002, le jeu est co-signé Square-Enix et Disney. Un mariage improbable à l’époque, magique sur la durée. Voyons si l’idylle dure toujours…

Un « ami » de longue date

Quel est le point commun entre Final Fantasy XV, The Last Guardian et Kingdom Hearts III ? Et bien, la réponse est simple. Ces trois jeux sont ceux qui, il y a quelques années, m’ont poussé à acheter la PlayStation 3 ! Oui car, il est bon de le rappeler, c’est sur ce support qu’ils avaient été annoncés initialement. C’est dire si l’attente a été longue.

Et aujourd’hui, les trois sont sortis, finalement sur la 8e génération. Et ce n’est pas sans une certaine émotion que j’attaque le test de Kingdom Hearts III, LE jeu vidéo que j’attendais le plus ce début d’année (voire peut-être de l’année 2019). Et je ne vais pas vous le cacher : je suis un fan de Kingdom Hearts ! Depuis les deux premiers épisodes sur PS2 (que j’ai vraiment poncés jusqu’à voir à travers le DVD), en passant par tous les autres, que j’ai tous faits (exceptée la version mobile).

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Si cet épisode est le troisième volet canonique de la série, il est en réalité le dixième jeu Kingdom Hearts, si l’on compte les spin-off sur consoles portables et mobiles. Jeux que je vous recommande de tous faire, chacun apportant sa pierre au riche scénario global de la franchise.

Et si vous avez loupé les épisodes précédents, sachez que Sora a perdu ses pouvoirs (et doit les retrouver) ; Que Roxas a disparu, et que nos porteurs de Keyblades doivent le retrouver ; Que nos héros recherchent aussi le trio Ventus, Terra et Aqua (Kingdom Hearts : Birth by Sleeps sur PSP) ; Que l’Organisation XIII recherche un réceptacle ; Que Pat et Maléfique recherchent une mystérieuse boîte noire… Oui, ça fait beaucoup de recherches, et beaucoup d’intrigues, tout ça !

Rien à dire sur la direction artistique

Venant d’un jeu Kingdom Hearts, ce ne sera pas vraiment une surprise. La direction artistique (DA) est une véritable claque ! Et même si je ne suis pas forcément fan de tous les mondes (celui d’Hercule par exemple me laisse de marbre, sans mauvais jeu de mot)… Je dois reconnaître que certains niveaux sont de pures merveilles. Comme par exemple le monde de Coronna (Raiponce), ou celui de Pirates des Caraibes, de toute beauté !

De même, on appréciera l’effort apporté sur le chara-design de nos trois héros. C’est une convention que Kingdom Hearts a apporté dès le premier épisode, mais elle fait toujours son petit effet : votre trio change de look dans chaque monde visité. Sora, Donald et Dingo ont l’apparence de figurines dans le monde de Toy Story, de créatures étranges dans Monstres & Cie, portent des costumes de corsaires dans Pirates des Caraibes… Cela peut sembler accessoire, mais ce choix permet de renforcer le lien tissé entre les univers de Square-Enix et Disney, en les rendant plus cohérents. Les différentes critiques risquent d’abuser de la formule, mais assumons ce cliché : on ne joue pas ici à un jeu vidéo, mais à un long-métrage Disney…

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Présence de Disney oblige, le monde de Kingdom Hearts pète la couleur à tout-va ! Ça éclate de toute part ! Kingdom Hearts III est un jeu où le pastel, les palettes éclatantes, fusent de partout, tel un nuancier en mode feu d’artifice. Comme pour le scénario (j’en parle plus bas), j’ai l’impression que la part Square-Enix du jeu se met en retrait, pour faire place nette à la part Disney du soft (hormis pour le combat final, où l’histoire de Tetsuya Nomura reprend ses droits). Kingdom Hearts III, c’est visuellement une gigantesque attraction Disney. Avec toute la magie que cela implique…

De même, on appréciera l’architecture des niveaux, qui joue sans ménagement la carte de la verticalité. Car si les niveaux peuvent parfois sembler un peu vides, avec de nombreux murs invisibles qui tuent l’impression de liberté… On aime ce nouveau mécanisme qui consiste à pouvoir courir sur les murs, simplement en se dirigeant vers les parois en surbrillance. Cette nouvelle liberté va vous permettre d’explorer davantage, et trouver quelques zones secrètes, avec les coffres qui vont avec… Et apporte un plus lors des phases de combat.

Quand le jeu varie son gameplay

Il est très difficile de vous parler du gameplay du jeu, car il n’y en a pas un, mais de multiples. Ou plus précisément devrais-je dire que nous allons trouver un gameplay principal… Et de nombreuses phases ou mini-games qui viennent l’enrichir, en vous offrant des séquences qui vont littéralement varier les plaisirs. Et je ne parle même pas ici des collectibles à trouver, ou aux photos (emblèmes de Mickey, ou missions) à capturer…

Ici, je pense par exemple au pilotage de mechas que l’on retrouvera dans le monde de Toy Story… Ou des mini-games Match 3 dans le monde de Winnie, sans oublier les jeux rétro de type Game and Watch à collecter dans les mondes. Ou encore le mini-jeu de rythme qui vous invite à la fête, et à danser avec les villageois dans le château de Raiponce. Une séquence qui, outre le fait qu’elle soit originale, provoque un large sourire béat, et un plaisir certain. Je me suis d’ailleurs surpris à vouloir la refaire, juste pour le fun. Il y a des tonnes de choses à faire dans KH3 !

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Parmi les nouveautés notables, je vous ai parlé plus haut de la possibilité de courir sur les murs. J’aurais aussi pu parler du lock sur des points lointains pour s’y « téléporter » instantanément. Ou du fait que vous disposiez maintenant de slots pour y glisser différentes Keyblades, votre arme pouvant se transformer (avec les effets qui vont avec) en plein combat. Les invocations aussi ont changé. Autrefois, vous pouviez invoquer des personnages Disney (le génie d’Aladdin ou Simba du Roi Lion)… Désormais, les attractions des parcs Disney viennent s’ajouter aux invocations classiques (déblocables grâce à des médaillons à trouver dans les mondes). Elles vous offrent de nouvelles phases de gameplay (séquences de tir en vue FPS, etc), ou un ultime dévastateur, par simple pression de la touche triangle, lorsque la jauge le permet.

Résultat : les scènes de combat se veulent plus dynamiques, plus aériennes, pour ne pas dire plus nerveuses. Pour cela, vous devrez débloquer des points de compétences, et les affecter à des spécificités telles que le double saut, les enchaînements aériens, des attaques en piqué… Notez que votre Keyblade vous offre également un multi-lock… Et qu’il est toujours possible de déclencher des combos à plusieurs, avec vos compagnons.

Et une fois bien avancé dans le jeu, ça va très vite. Les coups de keyblade s’enchaînent sans laisser la moindre chance à vos ennemis. Avantage : c’est fluide, dynamique, instinctif… Inconvénient : on finit vite par jouer sans réfléchir, à simplement spammer les coups pour engranger les points de compétence. Et une fois les principales capacités débloquées, les combats deviennent une formalité, sans véritable challenge.

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Comme précédemment, je reste encore dubitatif concernant les phases de transition entre les mondes. Vous y pilotez le fameux « vaisseau Gummi » dans une phase de shoot’em up en 3D plus ou moins réussie. Pas vraiment un modèle de jouabilité (mais mieux qu’auparavant), l’upgrade du vaisseau n’est pas non plus le point le plus intéressant… Bref, lorsque l’on voit l’Organisation XIII qui a la faculté de se téléporter, on se dit que Sora et ses amis auraient pu trouver mieux qu’un engin fait de cubes colorés (oui, je trolle 😉

La musique : on aime ou pas

Du coté de la bande-son, je n’ai pas grand chose à dire non plus, si ce n’est que l’OST de la franchise fait parties de celles qui me transportent le plus. Et encore une fois, ces pistes symphoniques sont superbes ! Alors oui, j’ai pu lire ici ou là que Square-Enix avait recyclé de nombreux thèmes des volets précédents. Mais peut-on vraiment le reprocher lorsque la bande-son est réussie ? Un reproche qui ne tient pas la route lorsque l’on sait que la musique de Kingdom Hearts reprend les thèmes des mondes Disney visités.

Restent les musiques propres à l’univers de Kingdom Hearts. Mais une fois encore, reproche t-on à The Legend of Zelda de reprendre son thème principal (ou d’autres thèmes) dans tous ses épisodes ? Ou à Final Fantasy de décliner son Cristal Thème dans chaque volet ? Et je ne parle pas des musiques de Dragon Quest qui sont les mêmes depuis vingt ans ! Les thèmes musicaux contribuent à insuffler une identité à une licence. Je ne pourrai donc pas reprocher ici d’entendre des musiques que je connais déjà (et que j’adore, accessoirement). Et puis, je dois vous l’avouer : la talentueuse Yoko Shimomura figure parmi mes compositeurs préférés, alors…

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En revanche, on peut effectivement reprocher des thèmes qui, aussi réussis qu’ils soient, tournent en boucle ! Et malgré un tempo (ou une mélodie) qui changent lors des combats. Et si vous passez par exemple deux heures dans le monde de Toy Story, alors oui, je le reconnais…  Vous allez devoir vous farcir Je suis ton Ami pendant deux heures !

Pour le reste, on retrouvera la star de la J-Pop Utada Hikaru, désormais fidèle à la série, qui signe les theme-songs du jeu, Don’t Think Twice et Face my Fears (avec Skrillex). Deux chansons plutôt sympas à condition d’aimer la J-Pop, et qui sont aussi disponibles en EP (Tifa vous en parle ici). Et au risque de vous spoiler, éloignez les parents, qui risquent la crise de nerfs : oui, Idina Menzel va vous gratifier de son inoubliable timbre de voix, avec son désormais célèbre Let it Go !

Le vrai point noir : le scénario !

Je l’ai dit plus haut : je suis un grand fan de la série, que j’ai dévoré depuis le premier opus. Mais si un fan-boy peut se montrer très enjoué, et fermer les yeux sur les petites imperfections du titre… Il peut aussi (et c’est mon cas) se montrer très chiant, et beaucoup plus pointilleux. Et à mon sens, le scénario était LE point que les développeurs ne pouvaient pas se permettre de louper. je m’explique.

La plus grosse erreur, lorsque l’on joue à Kingdom Hearts, est de penser qu’il s’agit d’un jeu pour enfants. Certes, nous avons du Disney à gogo… Mais on aime surtout Kingdom Hearts pour son scénario parfois sombre, extrêmement complexe (vous n’avez pas idée), beaucoup plus qu’on ne le pense. Une écriture léchée qui, depuis le premier opus, a installé une intrigue dont la tension est montée, crescendo. Le scénario de Kingdom Hearts est fantastique ! Alors, le moins que l’on puisse attendre est que Square-Enix et Disney ne nous offrent un finish à la hauteur du mythe qu’ils ont engendré voilà maintenant 17 ans !

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Et c’est hélas ici que le jeu pêche ! La mystérieuse Organisation XIII ne sert ici pas à grand chose… Si ce n’est à venir de temps en temps lâcher deux phrases, histoire de faire douter Sora. Et si les précédents épisodes avaient trouvé un vrai équilibre entre les univers de Disney et Square-Enix… Ce troisième opus penche davantage du côté Disney. Les mondes ne sont qu’un prétexte pour assister au déroulement de cinématiques tantôt issues telles-quelles des longs métrages, tantôt agrémentées de la présence de Sora, Donald et Dingo… On enchaîne des mondes Disney, tantôt réussis, tantôt plus plats, avec une impression qui s’installe peu à peu : et si cela ne servait à rien pour l’intrigue générale, et la dernière ligne droite, finalement ?

Mon avis après avoir terminé le jeu

Je vais maintenant creuser mon avis sur le scénario, en essayant de ne pas spoiler, bien entendu. Certains critiques ont trouvé le scénario « fouillis » et pour cause ! C’est donc ici le fan qui parle, et si vous souhaitez éviter le risque de lire des pistes de révélations, vous pouvez passer à la partie suivante.

Très sincèrement, si j’ai aimé cette histoire, je reste globalement déçu par la fin du soft ! (Attention, comme d’hab’ il y a des séquences cachées à débloquer en finissant le jeu à 100% ^^) Happy end, pas happy end ? Je vous laisse le découvrir ! Toujours est-il que je termine KH3 avec deux énormes frustrations. Premièrement parce qu’après avoir installé tant de personnages, les scénaristes en perdent en route. Certains sont expédiés, manquent de la profondeur qu’ils auraient mérité (coucou Xion)… D’autres passent tout simplement à la trappe (coucou Demyx).

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Dans l’ensemble, et sur de nombreux points narratifs, le jeu a tendance à se perdre, à ne pas finir ses phrases. Ou plutôt ses intrigues. Et je ne compte plus celles qui restent en suspens à la fin de l’aventure. On nous a donné, depuis 2002, à travers tous les épisodes, des milliards de détails sur cette grande saga… Pour finalement nous servir pas mal de « Jean-Michel Apeuprès » dans cet épisode ! Ce n’est heureusement pas toujours le cas, et le dernier chapitre va cependant vous abreuver de révélations… Mais soulève aussi des interrogations…

Et puis, deuxièmement, je suis aussi frustré parce que, depuis Kingdom hearts II et sa fin secrète, j’attends ce troisième opus comme celui qui va conclure la série. Et j’attendais donc une fin, que Tetsuya Nomura nous promettait « inoubliable » ! Et très sincèrement, vu la porte entrouverte qu’est la fin de Kingdom Hearts III, je suis prêt à parier que l’on nous annoncera (à plus ou moins long terme) un Kingdom Hearts IV. Ou du moins, Square-Enix a ici la malice de prévoir cette éventualité : et si le combat contre Xehanort n’était qu’un premier arc ?

Quelques petites imperfections

Le jeu souffre aussi de quelques petites imperfections techniques, et pour un titre de cette qualité, c’est bien dommage ! Je pense par exemple à quelques collisions approximatives et autres soucis d’affichage. En témoigne la photo qui illustre ce paragraphe. Ici, Sora n’est pas en plein saut, mais est bien statique, posé sur un toit. Pourtant, il lévite 🙂

Les combats sont hyper nerveux, mais la caméra devient parfois hystérique ! Il est vraiment chouette de voir apparaître devant soi des dizaines de Sans-Coeur ou Similis à affronter. Hélas, la caméra a beaucoup de mal à suivre vos « locks » et a tendance à se barrer dans tous les sens dès que les ennemis sont un peu trop nombreux. Et l’on se retrouve parfois à frapper dans le vide, à l’aveugle, parce que la caméra est placée sous Sora, et l’ennemi hors-champ devient invisible…

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Je ne vous ai pas encore parlé de la grande facilité du titre. Si plusieurs niveaux de difficulté vous sont proposés en début d’aventure, Kingdom Hearts III ne représente pas vraiment un gros challenge. Comme je l’ai dit, les combats sont vite expédiés une fois les principales compétences acquises, et il suffit d’élever votre personnage au niveau recommandé pour traverser le monde sans problème. Les boss ne sont pas non-plus imbattables, ils sont juste longs ! De même, le jeu vous donne tellement d’indications qu’il est quasi impossible de se perdre, de zoner des heures dans un niveau à la recherche de votre objectif. Kingdom Hearts III vous promet un voyage d’une bonne trentaine d’heures en rushant le jeu : c’est pas mal, mais peu à mon goût pour un titre de cette envergure… Heureusement reste la possibilité d’y revenir pour viser le 100% (soit une vingtaine d’heures en plus).

Enfin, je ne peux pas faire l’impasse sur la langue des dialogues. Certes, la VO est plutôt bonne, et les conversations sont bien évidemment sous-titrées. Mais je ne puis m’empêcher de repenser aux deux épisodes PS2, par exemple, qui étaient jouables en VF (avec Sora doublé par l’excellent Donald Reignoux). Un choix curieux de Square-Enix, qui avait pourtant fait l’effort de nous traduire Final Fantasy XV en VF…

Au final

C’est donc sur un avis qui peut sembler paradoxal que je vais maintenant conclure ce test : Kingdom Hearts III est un excellent jeu, un très grand RPG… Mais, à mon sens (cela n’engage que moi), il n’est pas toujours à la hauteur de l’attente, et du mythe qu’il a mis plus de 17 ans à construire ! La faute principalement à un scénario qui a du mal à garder le cap planté par tous les autres jeux précédents, qui ont installé une intrigue complexe. Le scénario se perd parfois, et peine à conclure toutes les intrigues laissées en suspens. Pire, il en pose de nouvelles ! Ce qui me laisse à penser que KH3 n’est pas la conclusion tant attendue, mais un simple jeu de transition vers autre chose, ou la fin d’un arc…

Toujours est-il que Kingdom Hearts III m’a offert un grand moment, un plaisir de jeu comme je n’en avais pas ressenti depuis des lustres. Tout simplement magique, il suscite cette envie d’y revenir, ou d’y rester encore plus longtemps ! Devez-vous investir dans ce jeu ? La réponse est évidente. Bien évidemment, oui ! L’une des meilleures licences A-RPG de ces vingt dernières années est de retour, en force, pour offrir ce qui pourrait être le voyage le plus dépaysant de cette année 2019. Et avec du recul, concernant mon hypothèse qu’une porte s’ouvre vers autre chose Une part de moi, celle qui est restée en enfance, ne peut s’empêcher de s’en réjouir…


Kingdom Hearts III

 

On aime :

  • Plus joli que jamais
  • Certains mondes sont vraiment géniaux
  • Les univers Disney parfaitement transposés
  • Le gameplay est un pur régal
  • Des cinématiques d’une classe absolue
  • De la magie à tous les étages
  • Des combats très stylés
  • Du gros fan-service
  • Des mini-games à foison, un jeu hyper-complet et généreux
  • L’OST toujours magnifique
  • Bonne durée de vie
  • L’esprit de la série, et les fans sont respectés
  • Sora et ses amis nous avaient manqués

On n’aime pas :

  • Un scénario qui a quelques loupés
  • Se plie sans vraiment de difficulté
  • Quelques bugs d’affichage
  • La caméra qui yoyotte
  • On a perdu la VF en route
  • Les murs invisibles
  • Des thèmes musicaux qui tournent un peu trop en boucle
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