Véritable légende du RPG, et du jeu vidéo en général, ce remake de Final Fantasy VII est sans doute l’une des revisites les plus attendues de ces dernières années. Cette version 2020 sera t-elle à la hauteur d’un mythe qui nous passionne depuis maintenant 23 ans ? Après des mois d’attente, la réponse, c’est… Maintenant !

Pas le droit à l’erreur !

Cette phrase pleine de pression, on imagine facilement que les équipes de Tetsuya Nomura et Yoshinori Kitase l’auront eu dans la tête durant tout le développement de ce remake : pas le droit à l’erreur. Car ici, nous ne parlons plus de remasteriser un simple jeu qui a connu son petit succès en son temps ! Nous parlons DU jeu, d’une légende du RPG adulée par des millions de fans ! Et s’attaquer au remaster d’un tel mythe, c’est prendre un risque énorme ! Celui de finir « maudit sur cinq générations » au moindre foirage !

Le septième épisode de la série Final Fantasy est apparu initialement sur la première PlayStation, le 31 janvier 1997 au Japon… Puis le 17 novembre de la même année chez nous. Comme je l’écrivais plus haut, il a marqué toute une génération de joueurs. D’une part parce qu’il était le premier Final Fantasy en 3D… D’autre part pour son scénario, sa musique, ses personnages charismatiques… Autant d’arguments qui en font un hit intemporel. Inutile de revenir plus longuement sur le jeu initial. Je vous invite plutôt à relire le rétrotest qui lui est consacré pour en savoir plus.

Final Fantasy VII est un mythe, ou une Madeleine de Proust, et ça fait 23 ans que ça dure ! Aussi, vous ne serez pas surpris si je vous dis que les fans rêvent d’un « remake » depuis des années ! Et c’est le 15 juin 2015 que leur rêve va devenir réalité : nous sommes à l’E3 2015, et Square-Enix annonce officiellement, pour la toute première fois, un Final Fantasy VII Remake… Déclenchant une énorme hype ! Et après plusieurs années de développement, et un report en mars dernier, le rêve devient enfin réalité. Le 10 avril 2020, le joueur passe du fantasme… Au jeu qui installe plus de 90 GO sur sa console !

Petite précision apportée par Square-Enix durant la rédaction de ce test : en à peine trois jours, le jeu a été vendu à plus de 3,5 millions d’exemplaires, dématérialisés et physiques. C’est dire le degré d’attente qu’il a engendré !

La frustration du découpage

Si vous avez déjà joué à Final Fantasy VII, alors vous connaissez déjà le scénario de Final Fantasy VII Remake. Si ce n’est pas le cas, voici ce que l’on peut en dire sans vous spoiler (c’est la raison pour laquelle je ne développerai que très peu l’aspect narratif du jeu).

Le joueur incarne Cloud Striffe (et non « Clad » comme dans la VF de 1997), un ancien Soldat (un corps militaire qui sert la compagnie Shinra) devenu mercenaire. Recruté par Avalanche, un groupe d’éco-terroristes, Cloud doit se retourner contre ses anciens patrons. Il doit désormais aider Avalanche à détruire les réacteurs qui puisent l’énergie Mako, générée par la Terre, et qui affaiblissent la planète. Au sein d’Avalanche, Cloud retrouve aussi Tifa, son amie d’enfance, et… Comme on peut s’en douter, rien ne va se passer comme prévu, ça va partir en vrille…

Le jeu a pour cadre la cité de Midgar, qui se compose de deux univers très distincts. Sur les parties hautes de cette « grosse pizza » vivent les riches et les membres de la Shinra. Mais sous cette ville luxueuse et très moderne, les plus pauvres vivent dans des bidonvilles. Si vous avez lu l’excellent manga Gunnm, vous saisissez l’idée. Final Fantasy VII s’articule autour de deux thèmes majeurs : l’écologie et la lutte des classes, deux thèmes forts et encore d’actualité de nos jours…

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Si comme moi vous avez connu le Final Fantasy VII d’origine, ce Remake va se terminer sur une énorme frustration. En effet, FF7R est un projet qui se composera, à termes, de plusieurs jeux. Et le titre dont nous parlons aujourd’hui, ce « premier épisode » ne se concentre que sur les événements de l’arc Midgar. Soit à peu près le tiers du premier CD de la version d’origine (qui compte trois disques). Et lorsque l’on voit le temps qui a été nécessaire pour développer le jeu, on ne peut s’empêcher de penser que sa suite n’arrivera pas tout de suite… Et sans doute sur la prochaine génération de consoles

En revanche, si ce premier opus est, comme nous allons le voir plus bas, constitué de nombreux couloirs, sa suite pourrait aboutir à un vrai openworld (si on se fie au FF7 original). Et si Square-Enix prend cette direction, cela promet !

Le scénario de FF7, mais en mieux

Mais alors, qu’est-ce qui change entre les scénarii de 1997 et de 2020 ? S’appuyant sur sa mise en scène incroyable, Final Fantasy VII Remake nous offre une vision encore plus profonde, encore plus touchante, encore plus bouleversante. Les scènes devenues cultes le sont ici encore davantage, ou sont appelées à le devenir pour ceux qui ne connaissent pas le jeu d’origine. Mention spéciale pour le passage du Wall Market (et du Honey Bee, malgré une scène culte coupée, me semble t-il), juste fabuleux 😀 !

Mieux, FF7R enrichit considérablement le lore du jeu, en répondant à des questions que vous ne vous posiez peut-être pas : comment les bidonvilles peuvent-ils bénéficier de la lumière du soleil avec de gigantesques plaques au dessus ? Qui est vraiment Avalanche ? Quels liens unissent les Turks et Aerith ?… Autant de questions auxquelles les nouvelles lignes narratives vont répondre.

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La narration est parmi les plus belles, les plus tristes et les plus profondes que le jeu vidéo ne nous ait offert jusqu’à présent… Mais nous allons aborder ici la plus grosse nouveauté scénaristique, et la plus belle réussite de Final Fantasy VII Remake : l’écriture de ses personnages ! Car elle approfondit immensément des profils tout juste évoqués en 1997. Des personnages autrefois anecdotiques bénéficient ici d’un réel background, d’une véritable histoire qui va vous serrer la gorge. Et là, je pense particulièrement aux membres d’Avalanche, Biggs, Wedge et surtout Jessie qui devient un personnage émouvant, à laquelle vous allez énormément vous attacher (sans doute la réécriture la plus réussie du jeu)

Même traitement de faveur pour les « méchants » ! Heidegger, les Turks ou Don Corneo gagnent en consistance… Et Sephiroth, le meilleur antagoniste de tous les temps (et personnage le plus attendu des fans), bénéficie d’apparitions supplémentaires. Lorsque certains faits, et ses apparitions, étaient autrefois simplement suggérés à ce stade de l’aventure… Ils sont ici clairement explicites. Encore plus menaçant et badass ! Par l’écriture de ses personnages, Final Fantasy VII Remake va vous faire passer des rires aux larmes, va véritablement vous marquer, vous chambouler.

Technique : une claque, mais avec des imperfections

La cinématique ci-dessus n’est autre que l’introduction du jeu. Elle résume à elle seule l’écart gigantesque entre la version originelle et ce remake de 2020 ! Pour ceux qui ont connu le jeu de 1997, c’est le jour et la nuit ! Et tout au long de l’aventure, FF7R va vous servir des graphismes d’une qualité incroyable ! Que dire des cinématiques, tout simplement magnifiques, qui surclassent même, sur de nombreux aspects, le film Final Fantasy VII Advent Children. Ici, la moindre séquence va mettre les nostalgiques en PLS !

De même, in-game, le jeu réalise les fantasmes les plus fous des fans, et l’on sent que les équipes de Square-Enix ont mis les petits plats dans les grands : adieu personnages en polygones, bonjour les modélisations ultra-réalistes. Du coté de la bande-son, inutile d’épiloguer sur la magnifique OST de Nobuo Uematsu (qui reprend du service en composant la chanson du jeu, Hollow), réorchestrée de façon magistrale par Masashi Hamauzu (Final Fantasy XIII) : le second s’approprie l’œuvre du premier sans la dénaturer… L’OST vous donne des frissons (je ne me remets toujours pas du superbe Aerith’s Theme, ou de One-Winged Angel).

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Notez aussi que le jeu est entièrement doublé en VF, avec des répliques bien écrites. Le doublage, à l’instar des cinématiques, a été particulièrement soigné, avec une IA qui réussit plutôt bien à synchroniser les lèvres avec les mots prononcés en Français… Et du coté de l’écriture, on ne peut que se régaler (et rire) des nouvelles punchlines échangées par Barret et Cloud.

Parmi les voix les plus connues, on citera Frédéric Souterelle (Kratos dans God of War, Chopper dans Overwatch ou Kenshiro dans Ken le Survivant) dans le rôle de Barret. Ou Tanguy Goasdoué qui retrouve le rôle de Cloud après les Kingdom Hearts ou le film Advent Children. Ou encore Jessica Barrier (déjà Tifa dans Advent Children et Kingdom Hearts 2). Sans oublier Bruno Choel (voix VF de Nathan Drake dans Uncharted, ou de Altaïr dans Assassin’s Creed) dans le rôle de Sephiroth

Pourtant, on ne pourra s’empêcher de relever quelques petits loupés dans la réalisation. Notamment lors des séquences en plein jour, où certaines textures font tâche. Comme sorties d’une autre époque, elles nous laissent deviner que les développeurs ont parfois dû « boucher des trous » à l’arrache. Je pense par exemple à un plan qui surplombe la ville de Midgar avec, en contrebas, une ville réalisée avec un aplat franchement sale (voir ci-dessous). De même, dans le décor, certains sols ou murs tranchent littéralement avec le soin apporté à l’ensemble du jeu. Lors des séquences de nuit, ces « loupés » ne se voient quasiment plus.

Enfin, je ne suis pas entièrement convaincu par l’échantillonnage sonore. Et c’est dommage car le jeu est entièrement traduit en VF, y compris les répliques des PNJ. Mais les volumes sont parfois mal calibrés. Et lorsque Tifa vous adresse la parole dans la rue, et que 25 PNJ parlent en même temps, ça peut donner des migraines. Le dialogue principal devient alors difficilement audible. Et il m’est parfois apparu nécessaire d’activer les sous-titres pour ne rien perdre de la conversation, sans être pollué par les habitants de Midgar.

Gameplay : le changement, c’est maintenant

Avec un titre qui mise autant sur la nouveauté, il aurait été incohérent de conserver le système vieillissant du tour-par-tour du jeu d’origine (bien que le mode de difficulté « classic » s’en rapproche énormément). Aussi, le gameplay a été revu de fond en comble. Et à notre grande satisfaction, Square-Enix a opté pour un système beaucoup plus dynamique, hybride du gameplay de 1997 et des canons de 2020. Ainsi, on conserve la barre Active Time Battle (ATB) qui se charge plus ou moins vite (selon les stats de vitesse de votre personnage), pour déclencher les attaques spéciales ou la magie. Mais pour remplir cette barre ATB, vous allez devoir frapper frénétiquement, parer, esquiver en temps réel, comme vous le feriez dans un Devil May Cry… Juste jouissif !

Encore plus que dans le FF7 de 1997, ce nouveau gameplay fait ressortir les différences d’aptitudes qui existent entre les protagonistes. Cloud le polyvalent, Barret le tank spécialiste des attaques à distances, Tifa la puncheuse au corps-à-corps… Les combats vous imposent une approche plus stratégique qu’en 1997, et chaque boss vous demandera de réfléchir, afin d’envoyer la bonne équipe au charbon. Des compétences mieux marquées, qui vont sans doute parler aux amateurs de FPS compétitifs.

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De nombreuses nouveautés viennent s’ajouter aux mécaniques originelles. C’est le cas par exemple de la personnalisation des armes, qui bénéficie ici d’un système beaucoup plus élaboré, avec des compétences à développer et un level à optimiser pour chaque arme. Concrètement, les combats vous permettent d’obtenir des points dédiés, que vous devrez utiliser pour débloquer des compétences sur un sphérier, pour chaque arme (augmenter l’HP, ajouter un emplacement de matéria, frapper plus fort…).

Enfin, on pourrait aussi parler d’une mécanique incontournable dans Final Fantasy : les invocations ! Car dans cette partie de l’aventure, vous pourrez en trouver trois (je vous laisse la surprise). C’est une nouveauté dans le sens où, dans le jeu d’origine, vous ne trouviez votre première matéria rouge qu’après être sorti de Midgar (donc dans ce qui devrait être ici le deuxième épisode). Mais Square-Enix n’aurait décemment pas pu nous proposer un Final Fantasy sans invocation, alors… Leur découverte a été quelque peu avancée chronologiquement.

Vous reprendrez bien quelques nouveautés ?

Avec des combats désormais si actifs, si ce Remake était calqué sur son aîné, il vous faudrait environ 10 heures pour en faire le tour. Alors, pour « gonfler » sa durée de vie et atteindre les environ 25 ou 30 heures nécessaires pour boucler le jeu, Square-Enix a dû rajouter pas mal de choses. De nouveaux éléments qui viennent véritablement enrichir le récit, et fort heureusement font beaucoup plus que du simple remplissage.

Ce Final Fantasy VII Remake se gorge de nouvelles quêtes, de nouvelles missions. Et en tant que mercenaire, Cloud pourra bien souvent mettre l’aventure principale de coté, pour aller farmer en faisant quelques contrats. Parmi les nouvelles quêtes annexes, vous pourrez aussi trouver et collecter les musiques du jeu, ou des médailles Mog à échanger contre des items. Oui, la collectionnite, c’est très tendance en 2020 😉 Il faut tout de même reconnaître que quelques nouvelles quêtes secondaires ne sont pas intéressantes, et certaines donnent tout de même une impression de remplissage.

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Si les personnages secondaires ont été merveilleusement réécrits, je ne vous ai pas encore parlé des nouveaux protagonistes. Car oui, il y en a, à l’image de… Non, je vous laisse la surprise. Ce qui ne m’empêchera pas de vous confier que, ce nouveau perso « fan de moto » auquel je pense est hélas, à mon sens, sous-exploité. On pourrait aussi parler longuement des Fileurs, mais je vous laisse aussi le soin de les découvrir… En revanche, vous ne pourrez passer à coté de Chadley, un jeune garçon qui effectue des expériences sur les matérias pour la Shinra. En échange de l’utilisation de la matéria jaune Analyse (autrefois appelée Scan, qui dévoile les caractéristiques des ennemis), il débloquera de nouvelles matérias et de nouvelles aptitudes pour vos armes. Parlez lui, donc, si vous le croisez…

Enfin, pour rompre avec une certaine monotonie qui pourrait s’installer au fur et à mesure de ce jeu à couloirs divisé en chapitres (ça aussi c’est nouveau)… Les développeurs vous ont concocté quelques phases qui vont vous offrir de la variété dans le gameplay. Je n’en dirai pas plus, car la surprise assure leur petit effet… Sachez simplement que Final Fantasy VII Remake va vous proposer quelques épreuves assez inattendues dans un jeu du genre.

Derniers petits reproches pour la fin

Vous l’avez compris : non, le jeu aussi bon soit-il, n’est pas parfait. Et si nous avons déjà vu quelques petits défauts, il nous en reste encore sous le coude. Et je ne veux évidemment pas parler ici des gardes stupides, qui cherchent des intrus pendant des heures… Sans percuter sur cette bande au look typé « manga » au milieu d’une populace très occidentale.

Mon premier reproche concerne le rythme de l’aventure dans sa globalité. Les premières heures défoncent. Puis, une certaine redondance s’installe sur la fin. La faute sans doute au level-design qui nous impose ici un titre avec de nombreux couloirs. Point de départ, fin du niveau, et un couloir entre les deux. On est très loin des mondes ouverts actuels. Et toute la modernité des graphismes (ou du gameplay) s’oppose à un coté très rétro dans l’architecture même du jeu. La liberté laissée par la possibilité de partir discuter avec n’importe quel PNJ n’est qu’une illusion. Elle sera vite annihilée lorsque vous réaliserez que, quoi que vous fassiez, vous n’aurez d’autre choix que d’aller là où les développeurs ont décidé de vous conduire…

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Une certaine frustration peut aussi être générée par des chapitres trop rallongés. Et là, je pense par exemple à un passage obligé… Avec des trains (je n’en dirai pas plus 😉 Cette partie s’éternise encore et encore, pendant que le joueur n’a de hâte que de rejoindre l’aventure principale. Car bien que cette histoire soit intéressante, on se sent retenu de force dans une partie qui n’en finit plus, tandis que le climax est à son paroxysme dans le Secteur 7…

Enfin, je terminerai sur le end-game, à mon avis trop paresseux pour nous tenir sur la longueur. Et rassurez vous, je n’ai pas l’intention de vous spoiler 😉 Et si vous voulez en savoir plus… Je vais l’écrire avec des caractères blancs pour ne pas vous gâcher la surprise. Si vous voulez savoir, surlignez le paragraphe suivant 😉

Le end-game de FF7R est l’un des points qui m’ont le plus déçu ! Pour un tel mythe, on s’attendait à des artworks, voire un musée, des scènes bonus… Bref, de la folie douce. Mais ici, vous ne pourrez que rejouer les chapitres, afin de débloquer ce que vous aviez loupé… Sympa, mais pas de quoi nous tenir pendant des heures une fois le jeu terminé…

Au Final

Tout en restant fidèle à l’œuvre d’origine, les développeurs de Final Fantasy VII Remake sont parvenus à nous proposer une expérience totalement nouvelle. Au point que même le fan hardcore que je suis s’est laissé surprendre à de nombreuses reprises, perturbé (dans le bon sens) par ces nouveautés qui réécrivent le jeu. Bien que très abouti en son temps, son scénario un tantinet naïf en 1997 a mûri. Avec plus de profondeur et des propos plus matures, il parle la langue des adultes que nous sommes devenus. Et une fois terminé, il laisse comme un vide…

Pourtant, s’il est plus beau, mieux écrit, plus riche que son modèle… Je ne perds pas de vue que nous avons ici un « quart de jeu » ! Une durée de vie de 25 heures quand Final Fantasy VII nous tenait en haleine plus de 100 heures. Square-Enix signe ici ce qui est sans aucun doute l’un des meilleurs jeux de la PS4… Mais pas un FF7 dans sa globalité. Car oui, l’arc Midgar n’est que la partie émergée de l’iceberg. Un Final Fantasy VII Remake « complet » aurait sans doute pu prétendre au titre de meilleur jeu de la décennie, tous supports confondus !

Final Fantasy VII Remake est susceptible de toucher deux types de publics. Tout d’abord les fans, qui ne doivent le louper sous aucun prétexte. Ce remake fait honneur à son modèle d’origine. Et puis, il y a les néophytes, qui n’étaient pas nés en 1997, ou qui ont simplement entendu parler de Cloud en jouant à Super Smash Bros Ultimate. Pour eux aussi, l’expérience est incontournable, tant le jeu de 2020 est solidement armé pour devenir, à son tour, une légende. Final Fantasy VII Remake est un incontournable de la PS4, à ne louper sous aucun prétexte.


Final Fantasy VII Remake

Testé sur une version fournie par l’éditeur.
Points positifs :
  • Des cinématiques de folie
  • Enfin des voix VF
  • L’OST à tomber
  • Le scénario toujours aussi bon
  • Un jeu avec une vraie personnalité
  • Les nombreux ajouts du scénario
  • Comment ne pas fondre pour Jessie ?
  • Le passage du Wall Market
  • La gestion de l’équipement et des matérias
  • Aerith toujours aussi mimi, Sephiroth toujours aussi badass
Points négatifs :
  • L’immense frustration du découpage en épisodes. À quand le prochain ?
  • Problème d’échantillonnage du son, avec des voix qui se superposent
  • Quelques textures loupées
  • Les nombreux couloirs
  • Un end-game pas terrible