C’est l’une des séries J-RPG les plus connues au monde ! Final Fantasy est pourtant un bien curieux nom, qui évoque plutôt une fin, en soi… Alors, pourquoi cette « fantaisie finale » ? La réponse n’est peut-être pas celle que vous pensiez…

Le dernier ?

Et c’est là que je sens venir les ceusses qui connaissent déjà l’anecdote ! Nous sommes au milieu des années 80. Et la société Squaresoft (on ne parle pas encore de Square-Enix) développe des jeux sur Famicom Disk System. Mais ça ne marche pas, et la société se retrouve très vite au bord de la faillite.

Aussi, Hironobu Sakaguchi commence à travailler sur un nouveau jeu de rôle, cette fois pour la NES. L’enjeu est important, et si le titre ne marche pas, la société mettra la clé sous la porte, définitivement ! Et au moment de choisir un nom pour son jeu, Sakaguchi choisit « Final Fantasy« … Le mot « Final » évoquant le fait qu’en cas d’échec, tout sera fini pour Squaresoft.

Mais Final Fantasy cartonne, et relance Squaresoft. Avec le succès que l’on connaît aujourd’hui à cette grande saga !

Une variante ?

Il existe une variante à cette histoire. Celle-ci explique que Sakaguchi, fasciné par Dragon Quest, veut à son tour créer un jeu avec un scénario très développé, et des personnages travaillés. Un RPG, quoi !

Mais ce n’est pas au goût de Squaresoft. Aussi, pour mettre la pression sur ses employeurs, Sakaguchi menace de démissionner. Son projet est finalement accepté. Et c’est ce qui lui donne l’idée de le baptiser « Final Fantasy« , car ce soft aurait pu être son dernier !

La vraie version ?

Vous pensiez connaître la véritable histoire ? Mais rien n’est aussi simple, et cette dernière anecdote risque de bouleverser vos croyances.

Car dans une interview donnée en 2015, Hironobu Sakaguchi a, lui-même, expliqué que les deux versions citées ci-dessus tiennent plus de la légende urbaine que d’autre chose !

Selon le « papa » de Final Fantasy, il a tout simplement ainsi appelé son jeu car les initiales FF sonnaient bien, dans toutes les langues, y compris sur le marché américain. Si le mot « Fantasy » lui semblait être une évidence pour un RPG, il y a ajouté le mot « Final » car il sonnait bien en japonais.