Après une année sabbatique, Assassin’s Creed Origins marque le retour des assassins à capuche. Et cette fois, Ubisoft met le cap sur l’Egypte antique. Voilà de quoi vous faire rêver ! Mais parfois, la frontière est mince entre le rêve… Et le mauvais rêve ! Il est donc temps de vous réveiller !

Le plus bel Assassin’s Creed de tous les temps !

Un jeu fantastique ! La Dixième merveille du Monde ! Un jeu pharaonique ! Une prouesse fantastique ! Un jeu extraordinaire ! Le meilleur jeu de tous les temps !… Si comme moi, vous avez lu la presse (spécialisée ou pas), alors il ne vous aura pas échappé qu’Assassin’s Creed Origins a remporté tous les suffrages, encensé par des critiques toutes plus prosélytiques les unes que les autres !

Et il faut reconnaître que, pour son grand retour après une année de pause, la licence phare d’Ubisoft se paye un retour en fanfare. Des graphismes superbes, un openworld gigantesque, et surtout une époque qui suscite une passion sans pareil : l’Egypte antique ! Assassin’s Creed se donne les moyens d’atteindre la grandeur qu’il mérite ! Et d’effacer au passage de précédentes éditions annuelles ayant pu lasser les fans les plus assidus… Une page se tourne, et un nouveau chapitre s’ouvre sur un Origins qui sonne comme un vrai renouveau pour la licence Assassin’s Creed !

Mais au risque de vous surprendre, le fan que je suis n’est pas de cet avis ! Oui, Assassin’s Creed Origins est beau, visuellement parlant ! Mais oui, la presse (spécialisée ou non) a clairement surcoté le jeu ! Et il ne vous faudra que quelques heures de pratique pour dresser ce constat par vous même !

ACO est peut-être bon (c’est ce que nous allons essayer de voir avec ce test)… Mais meilleure encore est la machine à communication d’Ubisoft. Elle a su concevoir un vrai phénomène de hype, à grand renfort d’images issues de la version Xbox One X pour vous flatter la rétine (en même temps, tous les éditeurs utilisent ce procédé). Voire en lâchant de fausses fuites qui tombaient à point nommé (souvenez-vous d’Assassin’s Creed Empire ^^).

Aussi, je m’interroge : pourquoi avec de telles critiques élogieuses, Assassin’s Creed Origins n’a t-il pas été élu Game of the Year 2017 ? Et pourquoi est-il absent de nombre de « top 10 des meilleurs jeux de l’année 2017 » ? Il y a une grosse incohérence quelque part… Ou une explication plus rationnelle…

Ubisoft a soigné l’emballage…

Il faut rendre à César… Si j’ose dire… ACO est un très beau jeu ! Les panoramas sont splendides, l’Egypte Antique est merveilleuse, et offre un réalisme incroyable ! Rien à dire à ce sujet, tant le voyage offre son lot de dépaysement ! Qui plus est avec une destination qui était demandée depuis des années par les fans (depuis Assassin’s Creed Brotherhood, en 2010, pour être exact). Quel pied de visiter l’Egypte Antique ! De gravir les pyramides, d’explorer les tombeaux ! De se balader dans les rues d’Alexandrie !

Ce qui m’a très vite amené à me poser une question : le jeu aurait-il été si bien noté s’il s’était déroulé dans l’Europe de l’Est médiévale, ou au Pôle Nord en 1472 ? Aussi bon, peut-être, certainement même ! Mais je pense sincèrement qu’il n’aurait pas suscité une telle hype ! Ubisoft a eu l’idée de génie de choisir une époque ultra-demandée ! C’est un plus, montrant que le studio est enfin à l’écoute de sa communauté… Mais cela peut aussi être une bonne façon de relancer la licence, après une année sabbatique, en écartant toute prise de risques !

Toujours est-il que le jeu brille par le soin apporté aux éclairages, à la reconstitution des monuments… Et par la vie de ces civilisations disparues : sur cette immense map, aucun village ne ressemble à un autre. Ubisoft ayant été jusqu’à ressusciter des langues aujourd’hui disparues ! Les graphismes sont un régal pour les yeux, et chaque tableau regorge de petits détails : dans les tenues vestimentaires, dans les scènes de quotidien… Le jeu ne s’inspire pas de l’Egypte antique, il vous y transporte ! De ce point de vue, Assassin’s Creed Origins est une énorme réussite !

… Pour mieux cacher la misère ?

Mais après quelques heures de jeu, l’émerveillement commence à s’estomper ! Et très vite, le possesseur de Xbox One ou PS4 « classiques » va réaliser qu’Ubisoft a diffusé des trailers non-représentatifs de ces premières générations de machines. Les bandes-annonces diffusées tournaient sur des Xbox One X ou PS4-Pro, capable de transcender les environnements, les scènes de gameplay.

Mais si vous ne tournez pas en 4K, c’est une autre histoire. Le cadre reste magnifique, mais techniquement parlant, le jeu reste dans la veine d’un Assassin’s Creed Syndicate ! Cela reste chouette à regarder. Mais la différence entre les trailers et ce que vous avez devant les yeux vous saute au visage.

Je vais aussi être obligé de vous parler des très nombreux bugs d’affichage qui prêtent à sourire au début… Pour vite énerver ! ACO est un véritable festival du bug ! Des PNJ sans visage, des personnages qui lévitent, d’autres qui passent à travers le sol (et si c’est votre héros qui est victime de ce bug, il peut rester coincé)… Et j’en passe !

Les trailers étaient irréprochables ! Le jeu sur ma PS4 classique peine à afficher certains tableaux sans subir des chutes de framerate, ou sans m’agresser les yeux avec un aliasing grossier. Comme évoqué dans le paragraphe précédent, le soft semble avoir beaucoup de mal à gérer les collisions. Et il ne sera pas rare de voir un ennemi vaincu (ou un cadavre d’animal) fusionner avec le sol. Ou de voir Ba’Yek passer à travers ses ennemis lors des phases de corps à corps.

Je me dois d’être franc avec vous : le problème étant récurrent dans la série, je m’y attendais ! Mais à ce niveau là, sur les machines actuelles et après quatre ans de développement, je pense que l’on peut être déçu ! Il semble que le studio n’a rien retenu de ses erreurs passées, sur cet aspect ! De ce point de vue, Origins assure une continuité dans la série, c’est déjà ça !

La couleur et le goût d’un RPG, mais…

Heureusement, le jeu amène de la nouveauté, avec notamment une gestion plus RPG de vos skills ! L’idée est excellente ! Assassin’s Creed Origins va donc vous proposer un arbre de compétences. Avec des skills à débloquer au fur et à mesure de votre progression, contre des points de compétence chichement gagnés…

Mais… Attendez un instant ! Un arbre de compétences, ça me dit quelque chose… N’est-ce pas ce que nous avions déjà dans Unity et dans Syndicate ? Doit-on comprendre que la nouveauté n’en est pas vraiment une ? Oui mais, notre héros dispose maintenant d’un niveau d’expérience, qu’il va pouvoir augmenter grâce aux points récompensant les missions accomplies ! Une notion très importante car vos ennemis disposent aussi d’un niveau. Et s’attaquer à des soldats de niveau 10 lorsque vous venez d’atteindre le niveau 3, c’est jouissif mais extrêmement périlleux ! En début de jeu, les ennemis vont régulièrement vous refaire le visage !

Il faut être honnête : l’aspect Action-RPG du jeu a été sérieusement amélioré. Le tableau de skills est plus cohérent et ergonomique (divisé en trois arborescences correspondant à vos aptitudes de guerrier, de chasseur…), et le HUD est bien conçu. Vos armes elles-mêmes peuvent être upgradées, et fait habituel, Ba’Yek peut changer de tenues, ou en bricoler de nouvelles à partir de matériaux récoltés. Ce pour en renforcer la résistance, ou les effets.

Bien se préparer est la clé !

Cette nouvelle approche de la licence, avec cette dimension RPG très poussée, est plutôt bien pensée pour un Assassin’s Creed. Et constitue au passage une bonne carotte pour vous obliger à faire les (très) nombreuses missions proposées. Car dans un jeu en open-world qui vous laisse tant de libertés, il serait vite tentant de les zapper. Et c’est justement l’upgrading qui va vous pousser à enchaîner les missions avant de poursuivre la quête principale du jeu ! Des missions en grande quantité, très variées, qui consistent à aider vos contemporains martyrisés par les soldats, à détruire des statues, à chasser des animaux précis, à tracer des constellations… Elles offrent une grande variété (bien qu’un petit quart consiste à des missions FedEx pas forcément toujours intéressantes).

Un bon point donc, pour cet aspect plus « jeu de rôle » de la franchise. Un gros plus pour la licence, même si les rôlistes purs et durs n’y verront qu’un ersatz de RPG, utilisé aujourd’hui à foison dans tant de mondes ouverts (notion que tous les genres de jeu reprennent). Et beaucoup mieux maîtrisé par nombre de grosses licences du genre. On est à des années lumières des The Witcher III ou Skyrim, qui commencent pourtant à dater ! Assassin’s Creed Origins aurait sans doute été un bon RPG en Openworld… Il y a quelques années !

Une IA plus réaliste ?

Cela fait partie du cahier des charges du jeu, et de ses promesses : une intelligence artificielle plus cohérente ! La fin des ennemis qui font la queue pour vous attaquer ? Comme nous l’avons vu plus haut, certains ennemis pourront vous mettre une raclée si vous n’avez pas encore le niveau requis… Alors là, je valide !

Mais le mécanisme serait vraiment pertinent si l’IA n’avait pas gardé le QI d’un poisson panné ! Certes, les gardes vous repèrent désormais de beaucoup plus loin, et n’hésitent pas à sonner l’alerte pour appeler du renfort. Mais, une fois leur épée dégainée, certains perdent leur regard perçant, et il ne sera pas rare de les semer avec un petit circuit de parkour sur les toits.

C’est d’autant plus dommage que l’on sent que les développeurs ont voulu faire un gros effort sur cet aspect : la zone de danger (celle où les gardes vous repèrent lorsque l’alerte est donnée) me semble avoir été élargie, et la plupart des soldats peuvent maintenant vous voir (et vous attaquer) lorsque vous êtes caché dans une botte de paille… Mais, il est fâcheux de voir tant de dextérité gâchée par un archer qui va stopper net à deux mètres de votre planque sans vous repérer, attendant gentiment que vous ne veniez le finir au sabre… Ou par des soldats qui ne réagissent pas au son d’une flèche qui se plante dans l’armure d’un copain à 50 cm d’eux… Une incohérence !

On pourrait aussi mixer les points négatifs ! Et lorsque cette IA perfectible se mêle avec les bugs, je pourrais vous citer des séquences où des gardes courent dans le vide à 2m du sol, bloqués dans un mur, attendant avec nervosité que vous ne veniez les transformer en julienne de légumes ! Oui, l’IA a été améliorée sur certains points… Mais elle conserve hélas des défauts récurrents de la série… Et je ne vous ai même pas parlé des soucis de pathfinding des PNJ ! Aussi étrange que cela puisse paraître, le comportement des crocodiles et des hyènes est parfois plus réaliste que celui des humains…

Un scénario oubliable ?

Je garde tout de même espoir : ACO va sans doute se rattraper sur son scénario. Hélas, les différents chapitres ont du mal à convaincre, s’imbriquent mal les uns dans les autres. Sur le papier, l’histoire des Premiers Assassins avait tout pour séduire. Malheureusement, le personnage de Ba’Yek semble avoir du mal à trouver sa place. Le héros rame, et le joueur avec lui. Le scénario principal met beaucoup trop de temps à prendre son envol…

Bien que de petits clins d’oeils à la série  et éclaircissements sur l’origine de la Confrérie des Assassins viennent colorer le récit… L’histoire de Ba’Yek et Aya (que l’on pourra aussi incarner) manque trop souvent de consistance et d’imprévisibilité. Le récit est intéressant, mais le scénario principal reprend tellement de clichés du genre que le joueur verra régulièrement venir les grosses ficelles.

Encore une fois, c’est le cadre « Egypte antique » qui va régulièrement venir sauver les meubles. Car sur ce point, on ne peut que saluer le travail historique effectué par l’équipe menée par l’historien Maxime Durand. Dès lors que le jeu fait référence à l’Histoire de l’Egypte, le scénario s’offre des soubresauts passionnants ! Quel plaisir de faire évoluer Ba’Yek aux cotés de Cléopâtre, César ou Ptolémée ! Quel bonheur de revivre en live des chapitres qui ont alimenté tant de fascination pour cette période de l’Antiquité !

J’ose à peine évoquer ici les parties du scénario liées au présent, et à l’intrigue autour d’Abstergo. Si l’arc autour de Desmond Miles était autrefois assez réussi, cet aspect contemporain de la série décline depuis (donc depuis la fin d’Assassin’s Creed III). Et ce n’est pas Origins qui va redresser la barre. Les rares séquences du présent sont inintéressantes et bâclées. Et l’on pourrait presque penser qu’Ubisoft ne va pas tarder à lâcher totalement cette trame pour nous servir du « 100% dans le passé » !

Une série qui se fatigue ?

Avec tout ça, avec toutes ces émotions, je réalise que je n’ai pas encore abordé un point sur lequel Assassin’s Creed sait aussi nous frustrer : sa jouabilité ! Mais nous sommes en 2017, et Ubisoft maîtrise désormais cet aspect ! Donc, ayons confiance !

Hélas, ce n’est pas non plus le gameplay qui va nous réconforter ! Il est à l’image du jeu dans son ensemble : juste dans la moyenne ! Si les phases de parkour et d’escalade sont toujours aussi jouissives, il suffit d’essayer d’échapper à une garnison, en plein combat, ou de vouloir s’infiltrer dans un temple gardé pour trouver… Un gameplay lourd, et à mon sens plutôt inconfortable. Encore une fois, Origins fait aussi bien que Syndicate, pourtant sorti il y a deux ans. Si j’osais, je vous dirais même que le controversé gameplay d’Unity ne s’en sortait finalement pas si mal !

Ba’Yek s’accroche aux murs et aux poutres lorsqu’il en a envie. Quelle frustration que d’essayer d’échapper à des poursuivants, et de foirer son évasion au pied du mur, pour subir des coups d’épée dévastateurs ! Il peut aussi s’avérer énervant de louper un saut, parce que votre personnage n’a pas répondu à temps à la commande lui demandant de se raccrocher à une corniche ! Un plongeon de 40m, ça fait mal !

Je passerai rapidement sur les espaces aquatiques : entre le héros pas toujours évident à diriger en mode « homme grenouille » et les embarcations qui vous donnent l’impression de diriger des bateaux à moteur… Il y a aussi des choses à corriger par ici !

Tout ceci est bien dommage, car paradoxalement, on sent une véritable envie du studio d’améliorer le gameplay du jeu. En témoigne son système de combat, plutôt bien pensé avec son système de parades, d’esquives et de finish-dashes vraiment plaisant à jouer. Et un système de combats qui récompense véritablement le skill du joueur…

Senu, une vraie bonne idée !

Voici ce qui est pour moi la vraie nouveauté dans cette série. Ou plutôt l’une des mécaniques les plus intéressantes à mon sens : je vais ici vous parler de Senu, l’aigle de compagnie de Ba’Yek !

Car Senu est, si j’ose dire, la nouvelle mécanique qui vient « tuer dans l’oeuf » la fameuse « vision d’aigle » des Assassins. Certes elle était très plaisante et jouissive à utiliser, mais donnait aux précédents héros l’incohérente impression de venir de Krypton, en observant ses ennemis à travers les murs.

D’une simple pression sur la croix de direction, le joueur prend le contrôle de Senu. Prenant assez d’altitude pour observer la carte dans son ensemble. Vous pouvez ainsi observer vos cibles ou les rondes des gardes, localiser vos objectifs et les marquer, pointer des quêtes alentour… Les phases de vol de Senu offrent une bonne bouffée d’air, et on se plait à accélérer, à plonger en piqué… à observer l’Egypte en prenant de la hauteur.

Mais vous devrez cependant aider votre aigle, lui faire gagner du level pour devenir plus performante. Pour cela, vous devrez, comme dans les autres épisodes, trouver les points d’observation, et les synchroniser.

Au moins, on est à l’abri des micro-transactions…

Hélas, je vais encore vous décevoir, car sorti avant la polémique Star Wars Battlefront II, ACO use comme tant d’autres des micropaiements et du loot contre quelques euros supplémentaires ! Alors certes, la pratique est courante, et pas que dans Assassin’s Creed ! Mais peut-être le joueur en a t-il marre de rallonger la note à chaque fois !

Je passerai rapidement sur le season-pass, contenu supplémentaire proposé aujourd’hui dans quasiment tous les jeux triple A. Mais comptez tout de même 40€ pour celui d’Assassin’s Creed Origins : d’ici quelques mois, le season-pass vous coûtera aussi cher, sinon plus, que le jeu lui-même !

Comme dans les précédents Assassin’s Creed, vous pourrez obtenir du contenu bonus grâce aux points Helix. Mais si vous êtes du genre impatient, vous pouvez accélérer le processus en achetant ces points, afin de booster votre avatar à capuche. Et la boutique du jeu vous propose un pack de points Helix pour la modique somme de 40€ supplémentaires… C’est moi où le jeu vient de passer à 140€ (soit le prix de l’édition collector) le temps d’un paragraphe ?

Au final

Oui, je l’avoue : malgré les apparences, je suis un grand fan d’Assassin’s Creed, ce qui peut aussi expliquer, dans une certaine mesure, la sévérité dont je fais preuve ici. Mais c’est un fait : on ne peut décemment pas parler ici de chef-d’oeuvre tout en restant objectif ! Malgré tout ce qu’on a pu nous dire, Assassin’s Creed Origins n’est pas la perle tant attendue.

Au final, si l’on met les points positifs du titre en balance avec ses aspects négatifs… Assassin’s Creed Origins n’est pas un mauvais jeu. Mais il n’est pas non plus le méga-hit tant espéré ! Il est un jeu moyen… Certes très joli, et que l’on a envie d’aimer ! Mais il lui manque cette petite touche, qui aurait pu le faire sortir du lot. Il tente de nouvelles approches, mais sans aller au bout de la démarche. Il améliore son approche Action-RPG, et tâtonne du monde ouvert lorsque Breath of the Wild maîtrise le sujet à la perfection… Le jeu est ambitieux, mais sa technique n’est pas à la hauteur de ses rêves de grandeur !

Aussi, devez-vous offrir généreusement 60 (voire 70€) à Ubisoft ? Oui si vous aimez la licence ou l’Egypte antique. Mais si vous êtes avant tout un fan de jeux vidéo, pas de chance : 2017 a été une année exceptionnelle, qui nous a offert une grosse quantité de hits se situant un cran (voire plusieurs) au dessus. NieR : AutomataHorizon : Zero Dawn ; Persona 5 ; The Legend of Zelda : Breath of the Wild… Et si la série d’Ubisoft ne vous remue pas plus que ça, essayez-les avant ! Ce qui laissera à Assassin’s Creed Origins le temps de baisser. Et lorsqu’il sera à moins de 20€, promis, on en reparle !


Assassin’s Creed Origins

  • Par Ubisoft Montreal, pour Ubisoft, sur PS4, Xbox One et PC.
  • Classification : Pegi 18.
  • Prix : Environ 60€ pour la version de base.

 

Assassin silencieux :

  • Un monde gigantesque et vivant
  • Des panoramas superbes
  • La disparition des objets à collectionner
  • La bande-originale
  • Un nombre gargantuesque de quêtes
  • Un cadre génial : L’Egypte antique
  • Le système de combats bien foutu et gratifiant
  • Senu
  • L’approche historique du jeu

Assassin balourd :

  • Un véritable festival du bug
  • Les nouvelles mécaniques RPG pas maîtrisées à fond
  • Des objectifs pas toujours clairs
  • Un scénario oubliable…
  • … Et qui met du temps à démarrer
  • l’IA parfois ridicule (et buguée)
  • Quelques quêtes FedEx
  • Des chutes de framerate et de l’aliasing
  • Des micropaiements, un peu chers
 .