Avec Morrowind, un nouveau chapitre s’écrit pour The Elder Scrolls Online. Sorti le 6 juin dernier, Morrowind est un nouveau chapitre à couper le souffle ! Explications avec ce test.

Retour 15 ans en arrière

Commençons par le début. The Elder Scrolls Online est un, pour ne pas dire, LE MMO du moment. Avec ce nouveau chapitre, les développeurs de Zenimax retournent aux sources.

En effet, tout a débuté en 2002 avec la sortie du tout premier Morrowind. Puis il y a eu les incontournables Oblivion en 2006, Skyrim en 2011 et notre TESO en 2014.

Ce Morrowind est donc une sorte de « flash-back » très attendu par les fans du tout premier opus de 2002. L’extension apporte un nombre de quêtes de qualité très élevé et surtout variées. Pas de lassitude possible, elles sont toutes différentes, et nos choix peuvent changer le cours des choses.

Note : un test réalisé en « Meute »

J’en profite pour remercier ces guildes francophone, La Meute et Ludere Remissum. La Meute se compose d’Azgül (croc d’argent), Mistyck (loup blanc), Nickotine (avatar d’Hircine), Adraeleith (la mascotte), Lehonar (loup blanc). Cette guilde porte bien son nom car, sous ces visages, se cache bien de beaux loups-garous. Un immense merci tout particulier à ma fine équipe pour son aide en toute circonstance.

Incohérence temporelle ?

Parlons maintenant du Lore, sur lequel je suis justement partagée. Dans ce chapitre, nous retrouvons la ville de Vivec en pleine construction ce qui apporte une logique temporelle.

On y replonge totalement, que ce soit au niveau de l’architecture, de la faune et la flore quoique plus luxuriante dans ce nouveau Morrowind. Nous retrouvons également nos très chers elfes noirs, leur culture, leurs traits spécifiques. Mais aussi l’inoubliable demi-dieu et Azura qui sont restés le combo indispensable.

Cependant, il y a quelques incohérences du fait que le reste du monde soit plus ou moins identique, voir exactement le même que dans TESO. Certes, je cherche la petite bête, mais nous arrivons 1 000 ans plus tôt que dans le premier Morrowind qui se déroulait dans les dernières années de l’ère 3e de Tamriel, juste avant son déclin.

J’ai beau chercher mais je ne trouve pas de faille spatio-temporelle qui l’expliquerait.

Une nouvelle classe : le Gardien

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Voici le moment que vous attendez tous : la nouvelle classe du Gardien. Outre une « mise à niveau » pour les anciennes classes, cette dernière est très prometteuse.

Nous pouvons tout faire avec ce gardien ! Que ce soit du soutien ou un déchaînement de puissance solo. Cette classe est très proche de la nature, elle tire sa puissance directement de ces éléments que sont la faune, la flore et la glace.

Chacune de ses branches de compétences proposent de pouvoir jouer DPS, Heal, Tank, parfois même deux à la fois. Ce qui en fait la classe la plus facile à prendre en main. Mais aussi la plus complexe à peaufiner avec les temporisations, les effets et la précision nécessaires à certaines compétences.

Je souligne toutefois le travail pharaonique exercé sur le visuel, qui apporte une dynamique et fluidité aux sorts. Je pense notamment à deux ultimes :

  • Le gardien sauvage : votre personnage prend un coté chaman afin d’invoquer l’ours (que l’on peut lui-même considérer comme un second joueur qui conserve l’agro)
  • La graine guérisseuse : elle recouvre le sol de végétation dans les moments les plus chaotiques.

En bref, de nombreuse heures sont en prévision afin d’avoir un gardien à votre image.

Morrowind : un vent de fraîcheur !

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Dans la globalité, ce nouveau chapitre apporte de la fraîcheur. Pour celles et ceux qui commençaient à tourner en rond.

Ce Morrowind vous apporte un peu plus de roleplay dans les quêtes et les drops en combat ; du nouveau dans le Homemade avec une nouvelle acquisition via une quête et d’autres sublimes maisons, villas ; des familiers qui brillent de mille feu ; des nouvelles recettes et plans de meubles.

Le travail fourni sur les musiques et les chansons, ainsi que la voix de certains PNJ est géniale. Tendez l’oreille, je vous assure des petits sourires en coins, liés à des références cultes de certains jeux. Musique, ambiance, effets sonores en combat, voix… Que du bon !

On détectera quelques bugs, notamment lorsque vous jouez en multi. Ils ne rendent pas le jeu injouable en groupe, mais freinent la progression.

Mais dans l’ensemble, la direction artistique est une réussite. On appréciera les efforts sur les environnements, personnages, textures, styles et effets, ou encore sur le nuancier de couleurs.

Au final

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Pour résumer, dans le nouveau chapitre «  Morrowind » vous y trouverez : un demi-dieu qui a perdu de sa puissance ; Une possible apocalypse ; une nouvelle classe très polyvalente ; une grande intrigue politique chez les elfes noirs ; de nouvelles arènes des Terres de cendres où le travail en équipe est primordial ; des nouveaux donjons ; de nouvelles quêtes, le tout souligné par les décors de Morrowind (2002) mais avec l’avancé technologique d’aujourd’hui.

Une claque autant visuelle que sonore ! Un conseil, si vous n’avez pas encore cédé à la tentation : foncez sans hésitation, surtout si vous êtes un ou une adapte des MMO, et du premier Morrowind !


The Elder Scrolls Online : Morrowind

Par Zenimax et Bethesda Softworks, sur PC, PS4 et Xbox One.

Teso Morrowind

 

Les + :

  • Un grand nombre de quêtes de qualité et variées
  • Vos choix peuvent changer le cours des choses
  • La direction artistique
  • Le level-design
  • L’ambiance sonore
  • La classe Guardien

Les – :

  • Un grand nombre de bugs quand on joue en groupe
  • Une interface de base un peu sommaire
  • Incohérence temporelle
  • Les temps de chargement
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