Après un épisode transitoire sur PS4, à savoir Gran Turismo Sport en 2017, le Real Driving Simulator est enfin de retour avec un véritable opus canon. De plus, ce Gran Turismo 7 est le volet qui marque le passage de la PS4 à la PS5, publié sur les deux supports. Mais avec des fonctionnalités supplémentaires sur PS5, évidemment. Fan de la série depuis 25 ans, il fallait vraiment que je vous parle de ce nouvel épisode de GT. Alors, place au test !

Kazunori Yamauchi a encore frappé

Je crois que je ne me lasserai jamais de suivre la carrière de Kazunori Yamauchi, ce fan extrême d’automobile, tellement passionné qu’il ne consacre désormais son existence de développeur qu’à un seul titre : Gran Turismo (le reste du temps, il pilote, aussi). Quitte à y passer des années entières, pour accoucher de chaque nouvel opus, qui pousse à la fois le développeur et les joueurs dans leurs retranchements.

Tout a commencé très exactement le 23 décembre 1997, date à laquelle le Japon découvrait un nouveau jeu sur PlayStation : Gran Turismo. Une nouvelle licence créée par un certain Kazunori Yamauchi, jusqu’alors connu pour les deux jeux Motor Toon GP. GT pour les intimes, arrivera en Europe quelques mois plus tard, le 8 mai 1998.

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D’ailleurs, pour l’anecdote, c’est assez drôle de voir que Gran Turismo et Gran Turismo 7 partagent un autre point commun : ils ont tous les deux permis à Sony de mettre en avant la technologie d’une nouvelle manette. Le premier GT permettait en effet de lancer et installer la manette DualShock, le septième opus a aussi pour rôle (on ne va pas se mentir) d’être une vitrine pour la technologie embarquée par la DualSense de la PlayStation 5 (encore faut-il parvenir à trouver une PS5).

Mais revenons à nos moutons ! Le titre qui nous intéresse aujourd’hui est donc Gran Turismo 7. Un titre cross-gen (il est dispo à la fois sur PS4 et PS5) qui va nous démontrer, comme nous le pensions (et comme nous allons le voir avec ce test), que Gran Turismo Sport était bien un spin-off de la série, ou comme PlayStation l’appelait autrefois, un « GT Prologue » ! Après 1 minute 20 chrono en main pour passer de la home de la PS4 à la page d’accueil du jeu (en zappant l’intro), contre une vingtaine de secondes sur PS5, il est temps d’entrer dans ce jeu qui, comme GT Sport, a bénéficié de l’expertise avertie du septuple champion du Monde de F1, Lewis Hamilton.

Corne d’abondance

Pour un fan de la licence, la première chose qui marque, c’est la grande générosité du titre. Le contenu d’un Gran Turismo est toujours riche, oscillant entre le copieux et le gargantuesque, notamment pour GT5 (PS3) ou GT4 (PS2) qui reste à ce jour mon épisode favori. Et comme je le disais plus haut, ce Gran Turismo 7 marque un grand écart en matière de contenu avec Gran Turismo Sport. Cet épisode très orienté « online » proposait déjà beaucoup de choses, GT7 va beaucoup plus loin dans le principe d’aspirer votre temps libre et votre vie sociale ! Le jeu va vous proposer de débloquer plus de 420 véhicules (424 plus précisément), ainsi que 34 circuits (et 90 tracés en comptant les alternatives et versions courtes).

Je citais plus haut GT4, et nous allons justement retrouver aujourd’hui un hub central qui s’en inspire, sous forme de map, qui était une idée géniale sur le principe, mais avait disparu des radars pour une raison qui nous échappe. Il en résulte un menu plus lisible, vous ne chercherez pas l’onglet de vos désirs trop longtemps. C’est donc ici que nous allons retrouver les différents menus du jeu. Des incontournables de la série comme les permis de conduire ; Le garage pour avoir accès à vos voitures ; Le mode Scapes pour faire de jolies photos ; Le magasin divisé en territoires (Amérique, Europe et Asie) pour acheter des voitures via les showrooms ; Les modes online ou tout simplement l’onglet vous donnant accès aux tracés (courses, championnats, contre-la-montre, etc). L’éditeur de livrées et le mode multi-local en écran splitté sont toujours de la partie.

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Certains menus font aussi leur grand retour : le magasin d’occasion pour acheter vos premiers bolides, l’atelier vous permettant d’améliorer vos voitures en achetant des pièces détachées… Ou encore les services vous permettant de laver la voiture, ou de faire une vidange. Enfin, au rang des nouveautés, on retiendra une boutique spéciale dédiée à des modèles de collection (plus onéreux), ou encore le Café, qui est l’endroit où vous passerez le plus de temps jusqu’au générique de fin. C’est en effet ici que l’on vous confiera les missions à accomplir pour progresser dans le jeu, et débloquer circuits et voitures.

Vous l’aurez compris : le jeu va vous tenir en haleine pendant des jours, des semaines, voire des années si vous êtes un fan de Gran Turismo. Le contenu est gigantesque, et prend une dimension encore plus démesurée si vous êtes dans le délire du multi-online, ici particulièrement solide puisque reprenant le modèle de GT Sport. Car qu’on se le dise, nous n’avons pas ici la version définitive du jeu. Des contenus additionnels sont prévus, régulièrement, avec l’ajout de nouveaux véhicules, tracés et musiques. À surveiller de près, donc !

Sa marque de fabrique : sa jouabilité

Manette en main, c’est du caviar ! Comme à son habitude, le jeu vous propose une jouabilité aux petits oignons, qui vous fera ressentir l’excellente tenue de route de petits modèles à traction arrière, comme la nervosité des modèles de compétition. Le jeu use et abuse des vibrations de la Dualshock, afin de vous faire ressentir la moindre sortie de piste, le moindre changement d’aspérité. Bien entendu, on est loin des sensations à la DualSense, mais l’effort mérite d’être salué. La plupart des voitures sont agréables à prendre en main… Et si l’une d’entre elles vous semble injouable, la solution se trouve sans doute dans les options de réglages.

Le jeu conserve les vues habituelles de la série : vue arrière, vue capot, vue cockpit… Avec une préférence pour la vue intérieure qui reste de loin celle qui vous procurera le plus de sensations. D’ailleurs, en parlant de sensations, on apprécie la météo évolutive, et le retour de la transition jour/nuit déjà vue dans GT5. Autrement dit, vous devez prendre en compte qu’une course peut débuter sous un ciel couvert pour se finir sous un déluge… Et de même, une épreuve peut commencer en début de soirée, pour une arrivée en pleine nuit. Avec d’ailleurs une transition plus ou moins réaliste : la nuit qui tombe en 3 minutes… Mouais !

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Et puis, l’autre point fort de Gran Turismo 7, c’est la beauté de ses graphismes, parfois à la limite du photoréalisme. Je pense même que l’on peut facilement le classer parmi les plus beaux jeux de la PS4. Les véhicules sont juste magnifiques, et les panoramas sont une invitation au voyage. La PS4 s’en tire très bien en termes de fluidité, ou de jeux de lumière. Au point que pendant ce test, le fait de ne pas jouer sur une PS5 ne m’a absolument pas gêné (si ce n’est pour les temps de chargement). Car techniquement, si je devais relever des défauts majeurs au jeu, j’en citerais deux : les temps de chargement justement… Et des décors parfois vides, un défaut récurrent dans la série. Aussi beaux qu’ils puissent être, certains circuits manquent cruellement de vie, d’à côtés.

Pour les fans, une autre nouveauté est à souligner. Polyphony Digital a enfin revue sa copie en matière d’IA. Et si nous avons eu le droit à la douche écossaise concernant GT Sophy, l’IA surhumaine capable d’être meilleure que les pilotes, annoncée en février, pour apprendre finalement qu’elle ne serait pas utilisée dans GT7… Il faut reconnaître que, enfin, nous n’avons plus les adversaires qui roulent à la queue leu-leu en suivant bêtement la trajectoire idéale… Dans GT7, l’IA ose enfin des dépassements, vous ferme des portes. À condition évidemment de jouer au moins en « normal » car, en mode facile, vous roulerez sur le jeu comme dans les opus précédents. L’IA fait donc un bond en avant mais, à mon sens, n’est pas encore aussi aboutie que celle de la série F1, ou que ANNA des jeux MotoGP.

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En revanche, j’avoue que j’ai plus de mal avec les aides du jeu, que l’on ne peut que vous déconseiller de désactiver. À la fois pour vraiment profiter de l’expérience, et pour des raisons esthétiques. Car les lignes pointillées jaunes qui marquent la trajectoire idéale passent encore… Mais les énormes bandes rouges (et le panneau « freinage ») sont parfois un peu trop voyantes. D’ailleurs, puisque je parle de difficulté, j’ai aussi du mal à comprendre l’écart que l’on trouve entre les permis de conduire punitifs (vous pouvez vous louper pour deux centièmes de secondes), et les courses plus permissives (vous pouvez obtenir le bonus « conduite parfaite » en ayant déglingué un pare-choc adverse et défoncé deux rambardes de sécurité).

S’il est un aspect qui ne change pas depuis le premier opus, et qui ne changera sans doute pas… C’est l’invulnérabilité des véhicules. Le « Real Driving Simulator » n’est pas le meilleur simulateur de choc dans les barrières. Et on appréciera (ou pas) de se manger des murs à 350 km/h sans arracher un rétro, ou sans rayer la peinture du capot. Une bonne chose pour l’image des constructeurs automobiles, mais pas vraiment à l’avantage de la crédibilité du jeu. Tout comme certains éléments du décor sont mystérieusement indestructibles eux aussi. Comme les rubans de sécurité, en plastique, sur le bord de la piste. Ce qui nous laisse souvent l’impression de conduire dans un couloir, ou contre des murs invisibles…

Il faut aussi qu’on parle de la BO

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : parmi les jeux vidéo qui construisent leur playlist à partir de chansons de groupes plus ou moins connus (avec un soupçon de compos maison), la série Gran Turismo fait office de masterpiece. Quelle que soit la version. Et ce depuis le premier opus qui nous régalait déjà avec du Garbage, Feeder ou Ash.

Gran Turismo 7 ne fait pas exception à cette règle, avec l’une des OST les plus dingues que j’ai pu entendre ces dernières années. Bien que les compositions inédites soient au final assez rares (le jeu reprend beaucoup de chansons de GT6 ou GT Sport), il n’y a quasiment rien à jeter. Parmi les nouveautés notables, on retiendra de nouveaux morceaux de musique classique absolument fantastiques, ou comme d’habitude, des compos rock ou electro que l’on ne se lasse pas d’écouter en boucle (par contre, ne pas retrouver Woodkid est scandaleux 😉

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Mais cette playlist de dingo va vous permettre à la fois de retrouver des habitués de la série, comme Daiki Kasho (plutôt rock), le planant Lenny Ibizarre… Ou des groupes et artistes à découvrir comme Beyond the Wizard’s Sleeve, Mo’Horizons, Mister V, Life on the Mothership, The Qemists, Juno Reactor… Sans oublier la chanson Vroom, par The FaNaTiX, qui se paye le luxe d’inviter, en feat, l’acteur Idris Elba.

Si vous aimez la musique autant que les voitures, alors un nouveau menu a été spécialement créé pour vous : le Rallye Musical. À vrai dire, c’est même le premier mode auquel vous allez jouer puisqu’il est jouable pendant que votre console installe le jeu. Cette petite pause détente consiste à rouler sur un circuit au rythme d’une chanson précise. Un timer défile en rythme avec la musique, et vous devez passer des check-points pour gagner du temps. Le but est de faire la plus longue distance possible avant la fin du morceau. Un mode vraiment cool, mais dont on fait vite le tour : vivement les prochains ajouts.

Il manque deux ou trois trucs essentiels

En tant que « jeu des 25 ans de la série« , on s’attend forcément à une triple dose de fan-service, de ce Gran Turismo 7. On a vu plus haut que certains modes ou menus favoris des fans sont de retour. Il en est de même pour des circuits emblématiques de la série, véritables signatures depuis l’épisode 1 : Deep Forest Raceway, Trial Mountain, High Speed Ring… Ils sont incontournables, mais avaient pourtant été zappés par Gran Turismo Sport. Alors, on savoure le retour de ces pistes aussi légendaires que techniques.

Mais l’effort s’arrête ici. Tout aussi aimés des fans, où sont passés Apricot Hill, Autumn Ring (et Autumn Ring Mini,) Grand Valley Speedway ? Ou pourquoi pas, pour le dépaysement, un retour en HD de Tahiti Maze (GT2) ou Cita di Aria ? Pire encore, parmi les circuits réels, Monaco a aussi disparu. Et là, pour un titre qui prétend rendre hommage au sport automobile, ça fait mauvais genre. Alors, on va préférer croiser les doigts pour voir ce tracé et son célèbre tunnel débarquer dans de prochains DLC (gratuits de préférence).

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Cette suppression de circuits (ou cet oubli) pose un réel problème si vous êtes un fan de tracés urbains, de courses au milieu des avenues et des immeubles. Car Tokyo Expressway sera le seul à vous emmener en ville. Au fil de son histoire, Gran Turismo nous a fait voyager à Seattle, Rome, New York, Hong Kong, Paris, Séoul, Londres… Alors pourquoi ne pas avoir actualisé l’un de ces circuits ? Encore une fois, on espère que la magie des DLC nous donnera satisfaction dans un futur proche.

Le grand fan (et j’en fais partie) ne sera pas sans remarquer la disparition de certains easter-eggs légendaires dans la série. Des « blagues » récurrentes, mais qui ont disparu avec la nouvelle modélisation des circuits emblématiques. Par exemple, si l’on prend le circuit Trial Mountain (légèrement raccourci, soit dit au passage), deux easter-eggs ont disparu. Le premier est le singe assis sur une branche juste avant le second tunnel. Le second est le monstre du Loch-Ness que l’on pouvait auparavant voir sur le lac, en fin de circuit (voir les deux photos ci-dessus). En même temps, ce tracé est situé aux USA, donc…

Micropaiements : une politique douteuse ?

Je ne vais pas m’éterniser sur cet aspect, mais c’est pourtant l’un des gros points noirs de Gran Turismo 7, que nous allons suivre de près ces prochaines semaines : ses micro-paiements qui ont subi une augmentation encore plus importante, depuis GT Sport, que le prix du litre de gasoil, ces dernières semaines. Je m’explique !

Dans GT Sport, si vous vouliez acheter une voiture, pour aller plus vite grâce à votre carte bleue… Un bolide vous coûtait entre 0,99€ et 2,49€ selon le modèle (parfois un peu plus pour des grosses bagnoles bien puissantes). Ce qui vous laissait tout le loisir de choisir la voiture qui vous intéressait, et vous évitait de dépenser plus…

Dans GT7, vous n’achetez plus les voitures à l’unité, mais vous achetez des Cr (monnaie in-game) contre des euros. Soit 2,49€ pour 100 000 Cr (un montant que vous obtiendrez sinon en gagnant trois courses) ; 4,99€ les 250 000 Cr ; 9,99€ les 750 000 Cr ; Et 19,99€ les 2 millions de Cr. Si vous espérez donc vous offrir des voitures de légende à 1 voire 3 millions de Cr, vous allez donc devoir rajouter entre 20 et 40€ au jeu qui vous aura déjà coûté entre 70 et 80€ pour une version standard. On ne peut donc que vous conseiller d’y aller au mérite. À gagner vos Cr, ne serait-ce que pour la satisfaction d’avoir trimé pour mériter vos bolides.

Au final

Je vais sans doute utiliser ici une formule lue et relue, mais ce Gran Turismo 7 est un véritable hommage, que dis-je, une déclaration d’amour à l’automobile ! En témoigne son intro, dont je n’ai pas parlé, mais qui joue la carte de la nostalgie avec ses images monochromes, son thème mélancolique au piano, et ses automobiles qui traversent les décennies et l’actualité de l’époque. Kazunori Yamauchi est fidèle à l’esprit de la série, et à cette passion qu’il nous transmet depuis 25 ans déjà. Un quart de siècle, vous avez bien lu !

Alors, forcément, on peut lui reprocher des choses, mais nous avons pu jauger, avec GT Sport, la façon dont le jeu va vivre après sa sortie. Des DLC, que l’on espère gratuits, régulièrement pendant quelques années… On peut franchement être confiants… Car connaissant Kazunori Yamauchi, on est prêts à parier que GT8 ne sortira pas avant quelques années. Sans doute en fin de vie de la PS5, voire sur la prochaine génération.

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Au final, GT7 est une franche réussite. Beau, fluide, archi-complet, addictif… C’est un titre qui justifie à lui seul l’achat d’une PS5. Et qui s’impose comme l’un des meilleurs jeux de la PS4. Le meilleur Gran Turismo ? À mon sens, mais c’est un avis perso, Gran Turismo 7 est un excellent opus, qui défonce la plupart des jeux de courses… Sans doute l’un des meilleurs, oui… Mais je n’arrive pas encore à le placer devant GT4, plus complet selon moi. À voir comment ce septième opus va évoluer…

On s’est amusé pour ce test, et ce n’est pas fini : GT7 va encore nous tenir pendant des mois, voire des années. Voilà pourquoi on ne peut que vous le recommander. Polyphony Digital met du temps à sortir des jeux, mais ceux-ci restent généralement des références pendant des années… Alors, l’un dans l’autre… Je retourne faire des tours de circuits !


Gran Turismo 7

Testé sur PS4, sur une version fournie par l’éditeur
Points positifs :
  • Graphiquement superbe sur PS4
  • La bande son géniale
  • Les sons moteurs en vue intérieure
  • La jouabilité
  • 424 véhicules et pas vraiment de doublons
  • 34 circuits pour 90 tracés
  • Du online dans la continuité de GT Sport, donc très bien foutu
  • Durée de vie gargantuesque
  • Les nouveautés (Café, Rallye Musical…)
  • L’IA qui s’améliore
  • Le retour des voitures d’occasion, du lavage, de la vidange
Points négatifs :
  • Toujours pas de dégâts
  • Les micro-paiements abusés
  • Certains décors vides
  • Des circuits emblématiques absents
  • Trop peu de circuits urbains
  • On ne peut plus revendre ses voitures
  • Chargements très longs sur PS4
  • Un p’tit mode VR sur PS4 ne serait pas de refus !