TEST. – Le studio Naughty Dog aurait pu se contenter de nous proposer un finish grandiose pour sa série Uncharted ! Perfectionniste dans l’âme, il va plus loin en nous offrant le titre qui est de loin le meilleur jeu vidéo tournant sur la PlayStation 4. Des images plein la tête, nous revenons aujourd’hui sur le fabuleux Uncharted 4 : a Thief’s End !

Nathan est de retour… Pour dire « au revoir »

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S’il est une série qui aura marqué les fans de l’univers PlayStation, c’est bien Uncharted, une grande saga en cinq épisodes (et oui, n’oublions pas l’opus PS-Vita) imaginée par le studio Naughty Dog depuis 2007 (sur PS3). La licence réinventait le genre aventure, adaptant des mécaniques bien connues des fans du genre à une architecture beaucoup plus cinématographique.

Le jeu met en scène l’aventurier Nathan Drake, accompagné de son mentor et meilleur ami, Victor Sullivan (Sully). Nathan parcourt le monde à la recherche de trésors de grande valeur : financière, mais surtout morale puisque notre aventurier recherche en priorité les objets ayant appartenu à son ancêtre Francis Drake, le célèbre corsaire anglais du XVIe siècle.

Après avoir parcouru le monde et découvert ElDorado ou la cité de Shambala, Nathan s’est rangé ! Trois ans après Uncharted 3, il est aujourd’hui marié à Elena, a un boulot, et coule des jours heureux loin des grandes épopées. Mais lorsque son frère aîné, Sam, que Nathan croyait mort depuis quinze ans, refait surface, notre héros n’a pas d’autre choix que de repartir à l’aventure. Pour sauver Sam, les deux hommes aidés de Sully doivent repartir autour du monde pour retrouver le trésor du pirate Henry Avery.

D’entrée, nous savons que cet épisode sera le dernier, car après cinq volets (et une remasterisation HD des trois opus PS3) et près de 20 millions de copies vendues, l’éditeur a annoncé qu’Uncharted 4 apporte une conclusion à l’aventure de Nathan (ce qui n’exclue pas un Uncharted 5 avec un nouveau héros 😉 du moins, on l’espère).

PlayStation 4 poussée dans ses retranchements ?

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Sur le plan technique, Naughty Dog maîtrise depuis longtemps son sujet ! On nous avait promis un jeu repoussant les limites techniques de la PS4. Simple argument de comm’ ? C’est ce que j’avais pensé au premier abord, Uncharted 4 n’étant pas le premier jeu vendu comme « meilleur titre de tous les temps »…

Une fois la partie lancée, je constate que, pour une fois, nous ne sommes pas dans l’exagération ! Premier signe qui ne trompe pas : ce soft, qui pèse autour de 54go, pousse la console dans ses retranchements ! La PlayStation 4 crache ses poumons, vomit son sang ! Oui, l’image est extrême, j’avoue, mais… je n’ai jamais entendu le ventilo de la console tourner autant. Le phénomène s’est atténué par la suite, mais lors de certaines phases techniquement assez élaborées, on devine que la console se donne à fond ^^

Concrètement, la direction artistique est sans doute l’une des plus réussies vue dans un jeu vidéo. Les panoramas sont sublimes, l’éclairage est à tomber, les décors fourmillent de détails et surtout de vie (oiseaux qui s’envolent, rendu de l’eau, mouvements de la végétation, lémuriens qui viennent vous taquiner, etc…), et j’ai beau réfléchir, je ne vois pas à l’heure actuelle de film d’animation qui puisse rivaliser avec la qualité visuelle des cinématiques : on se demande bien souvent si l’on n’a pas basculé sur des séquences filmées tant les expressions des visages sont réalistes (regards chargés d’émotions, expressions faciales et mimiques). Mais non ! Il s’agit bien de personnages numériques !

Mais la beauté est également présente in-game, avec un affichage en 1080p ! Pour référence, je citerai l’étonnement d’une amie, à qui je montrais une vidéo du jeu. Totalement scotchée par ce qu’elle prenait pour des cinématiques, elle est tombée de haut lorsque je lui ai précisé qu’elle regardait des phases de gameplay !

Plus fort encore, on pourrait presque ressentir la physique des objets qui nous entourent. Et je ne parle pas ici des plate-formes auxquelles vous vous accrochez ! Je parle de ces petits détails, comme les pierres qui se décrochent quand vous attrapez une corniche, ou des tôles qui subissent en temps réel l’impact des balles, des tenues de Drake qui se salissent elles aussi en temps réel… Dans chaque plan, il y a de petits détails qui contribuent encore plus à vous plonger dans l’aventure ! Uncharted 4 est un jeu vivant !

Pas de routine !

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Le risque avec ce type de jeux est de vite tomber dans une routine qui peut démotiver au bout de quelques heures. Mais encore une fois, on peut compter sur Naughty Dog, qui maîtrise aussi cet aspect, et semble bien décidé à nous surprendre, à tous les étages.

Car soyons franc : si elle est solidement camouflée entre deux buissons tropicaux et des scènes à couper le souffle, la linéarité est bien présente dans Uncharted 4, à plus forte raison si vous décidez de faire l’aventure en ligne droite, sans vous intéresser à la collecte d’artefacts. Nous sommes ici dans un « semi-openworld », et si vous avez la possibilité de flâner, de vous balader dans les superbes panoramas à la recherche des trésors cachés (un classique d’Uncharted), quel que soit le chemin emprunté, vous devrez atteindre le point d’arrivée pour que le script puisse se dérouler.

Mais encore une fois, ce qui pourrait faire dégringoler la note finale de beaucoup de jeux n’est pas un handicap dans Uncharted 4 ! Tout d’abord parce que les développeurs vous laissent beaucoup de choix dans vos actions : pour aller d’un point A à un point B, il y a bien souvent plusieurs chemins !

Et puis… Naughty Dog a vraiment bien pensé son titre, et casse la routine tout simplement en alternant plusieurs phases de gameplay : exploration, gunfights, pilotage (voitures, bateaux…), énigmes, dialogues à choix multiples… L’alternance de ces différentes phases de jeu est telle que la routine ne s’installe à aucun moment, et c’est jusqu’à la fin du jeu que l’on se laisse porter, savourant les surprises distribuées comme des bonbons un soir d’Halloween.

Deux frères

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D’ailleurs, puisque l’on parle du gameplay, voici l’occasion d’aborder LA grosse nouveauté de cet opus : s’il reprend les mécaniques principales des volets précédents, on sent que The Last of Us est passé par là ! Dans Uncharted 4, le héros est un duo, celui composé de Sam et Nathan.

Car si le scénario gravite principalement autour du lien fraternel qui unit les deux hommes, de leur passé commun, le joueur incarnera le duo dans plus de 90% du jeu. On aime au passage les dialogues et les vannes que s’envoient les deux frangins, et qui une fois de plus, apportent de la vie et de la crédibilité au titre de Naughty Dog : pas de temps morts dans les dialogues, comme dans un film, les personnages se parlent tout le temps.

Concrètement, Sam est un précieux allié. S’il n’est pas jouable, il vous aidera à atteindre des endroits inaccessibles, vous soutiendra lors des embuscades, ou vous conseillera lorsque vous serez bloqué. Le grand frère prend son rôle à coeur. Heureusement, il est autonome, et vous n’aurez pas à gérer sa barre de santé. Sam vit sa vie… à vos cotés.

Sam dispose d’un solide background, qui montre une fois de plus la richesse et la maîtrise du scénario : bien que l’on n’ait jamais entendu parler de lui auparavant, il débarque avec un passé et une histoire crédibles. Quand nous aurions pu avoir un personnage qui tombe comme un cheveu sur la soupe, Sam est tellement présent que l’on a vite l’impression de l’avoir toujours connu.

Dans l’ensemble, le gameplay a été considérablement amélioré. Il faut maintenant vraiment le vouloir pour se planter lors d’un saut, et en pleine action, le jeu propose une ergonomie aux petits oignons. Lors des phases de gunfight, le « lock » vient lui aussi vous simplifier la vie, si vous optez pour le mode « explorateur » correspondant au « facile ». Vous pourrez aussi y « marquer les ennemis » afin d’éviter les mauvaises surprises. Sans ces aides, le challenge devient plus corsé.

Cinq modes de difficulté offrent à la fois du challenge pour les hardcore gamers, et une aventure sans embûches pour les débutants. Le mode « facile » l’est d’ailleurs peut-être un peu trop, et il est impossible d’y rester bloqué (j’ai terminé le jeu une première fois, dans ce mode, en une petite dizaine d’heures, en prenant soin de fouiller partout) : les aides sont nombreuses, comme les indices qui vous disent quoi faire si vous peinez, ou le marquage du véhicule, dès fois que vous ne vous souviendriez plus de l’endroit où vous êtes garé (utile au supermarché 😉

Tout cela, c’est pour le mode facile. Dans les modes plus « hardcore », ces aides disparaissent. La difficulté est alors renforcée sur les gunfights, mais pas sur les séquences, qui restent quasiment les mêmes (elles demandent peut-être, à la rigueur, un temps de réaction plus réduit).

Le gameplay offre une large palette de mouvements, cela fait partie des nombreuses libertés laissées au joueur. Ainsi, par exemple, vous pouvez vous défaire d’ennemis de multiples manières : aux poings, en les criblant de balles comme un bourrin, ou en adoptant une approche plus furtive, en vous planquant dans les herbes hautes pour les assommer sans qu’ils n’aient le temps de donner l’alerte.

Nouveauté très importante : vous pouvez désormais conduire des véhicules, avec une jouabilité ici aussi aux petits oignons. Conduire la jeep est un pur régal ! Vous pourrez même utiliser son treuil pour atteindre des zones en apparence inaccessibles ou tracter des charges lourdes. Une nouvelle mécanique à assimiler.

Enfin, pour conclure sur le gameplay, il ne faudrait pas oublier le… grappin ! J’avoue avoir eu une appréhension en apprenant que Nathan utiliserait un grappin dans Uncharted 4, craignant des déplacements surcheatés comme dans Batman Arkham Knight, Assassin’s Creed Syndicate ou Just Cause 3. Mais il n’en est rien : les développeurs ont eu l’intelligence de concevoir un rendu fidèle à la réalité et aux lois de la physique.

Prolongez le plaisir avec le multi

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Goûté et approuvé dans les autres volets, le multijoueurs ne pouvait décemment pas être absent de cet épisode ! Et quand vous aurez terminé le mode solo (dans ses différents niveaux de difficulté), ce mode en ligne viendra rallonger l’expérience Uncharted 4, en donnant un gros coup de boost à la durée de vie du jeu, prévoyant d’entrée un an de contenu (gratuit ou micropaiements).

Tout commence par un tutoriel qui vous permet de cerner toutes les subtilités des parties en ligne. Il faut dire qu’ici, il ne sera plus question de shooter de l’IA, et vos adversaires humains vous donneront beaucoup plus de fil à retordre.

Capture de territoires ou de drapeaux, deathmatches classés ou non… Le mode multi offre de quoi s’amuser longtemps, malgré un nombre limité de niveaux (huit lieux emblématiques de cet opus). Si ce mode reprend tout ce qui a fait le succès des épisodes précédents, on aime particulièrement le fait que la verticalité est ici beaucoup plus prononcée : avec l’arrivée du grappin, de nouvelles perspectives s’offrent à vous ^^

Comme dans le mode solo, le multi est fluide, très chouette, et ne souffre d’aucun bug majeur. Les serveurs suivent, et font leur job sans broncher. Une fois le solo bouclé (façon de parler, car il n’est pas nécessaire d’avoir terminé le jeu pour avoir accès au multi), ce mode en ligne offre aux fans de jouer les prolongations dans l’univers d’Uncharted !

Au cours de l’aventure, vous allez collecter des points de jeu qui seront très utiles ici : ils permettent entre autres, via échange, de débloquer des personnages, des armes, ou des effets tels que des « munitions illimitées ». Ces points peuvent aussi servir à débloquer de nouvelles palettes d’affichage du jeu, telles qu’un effet « comics », « 8 bits », « sepia »…  couleurs flashy, ou des sons 4 bits…

A la recherche des défauts perdus…

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Je ne suis clairement pas du style à encenser un jeu plus que de raison, et même pour les meilleurs titres, je mets généralement un point d’honneur à débusquer les failles. Pourtant, aujourd’hui, j’avoue être quelque peu embarrassé : tel un vieux trésor inca enfoui au fond d’un temple perdu dans la forêt, les défauts d’Uncharted 4 semblent si bien cachés que même Nathan aura du mal à les dénicher…

Certes, on pourra lui reprocher sa linéarité : Uncharted 4 se situe à mi-chemin entre le monde ouvert et le jeu scripté. Nous sommes ici dans un monde semi-ouvert, avec une apparente liberté pour aller d’un point à l’autre. Comme le dit Nathan, « l’important n’est pas la destination mais le trajet ». Mais comme le dit aussi le proverbe, « tous les chemins mènent à Rome« , ce qui résume assez efficacement le déroulement des niveaux : quel que soit votre choix, vous déboucherez sur la séquence transitoire !

Mais comme nous l’avons vu précédemment, cet aspect est très largement compensé par une grande variété et une grande richesse dans le gameplay. Cependant, on devine que la volonté de l’éditeur est de vous rendre acteur d’un spectacle, d’imprégner le joueur d’un rythme assez soutenu dans l’action. Il en résulte l’impression de progresser assez facilement : les défis existent, mais ne vous résisteront pas plus que cela si vous observez et faites preuve de logique. La « satisfaction de la tache accomplie » est la carotte qui fait avancer le joueur, mais celui-ci ne sera jamais découragé par une voie qui lui semblerait sans issue.

Des bugs ? Hormis le fait que j’aie pu constater quelques ralentissements par moment… En observant plus finement, on peut aussi relever quelques objets qui « clippent » ou un corps qui fusionne avec les décors, mais il faut vraiment chercher la petite bête pour voir ces tout-petits défauts qui n’entacheront en aucun cas votre plaisir de jouer.

L’IA ? Ah oui, c’est vrai, c’est un grand classique ! Bingo ! Et oui, comme dans beaucoup de jeux, l’IA d’Uncharted 4 est perfectible. J’en veux pour exemple ces gardes un peu con-cons qui, d’une part semblent souffrir de myopie, mais aussi d’un manque de raisonnement : lorsque vous vous faites démasquer, ils se focalisent sur le joueur, et ne semblent pas tenir compte de Sam qui vient joyeusement les finir par derrière. C’est une stratégie, remarquez : faites vous repérer, occupez les gardes, et laissez Sam faire le boulot 😉

Au niveau du son, on aime les dialogues, très bien écrits et surtout merveilleusement bien joués, par des acteurs qui sont vraiment à fond dans leurs rôles respectifs. Le jeu est intégralement écrit et lu en Français, ce qui est un plus indéniable ! Mais j’y vois cependant un bémol : à moins qu’elle m’ait échappé, je ne vois pas d’option permettant de rétablir la VO, qui peut aussi avoir son charme : avec le jeu en VF, vous louperez par exemple, à Madagascar, le délicieux accent de Nolan North (qui double Nathan) lorsqu’il se fraye un chemin dans la foule en lâchant des « escuseu môa » !

Du jeu au film, il n’y a qu’un pas !

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Alors, Uncharted 4 est-il finalement un jeu vidéo ou un film interactif ? La question mérite d’être posée car, si le titre est bel et bien un vrai jeu vidéo, on en ressort avec l’impression très agréable d’avoir vu un très bon film au cinéma.

La raison, c’est sans aucun doute, dans un premier temps, la qualité de ses graphismes, mais j’ai déjà abordé ce point plus haut, donc je n’y reviendrai pas 😉 La réalité, c’est qu’Uncharted 4 n’est pas construit comme un jeu vidéo, mais bel et bien comme un long-métrage hollywoodien : son scénario à rebondissements qui ne vous lâche plus jusqu’au générique de fin, ses dialogues, les plans et les cadrages utilisés, sans oublier de parler de la sublime bande-originale du jeu, composée par le talentueux Henry Jackman, qui pousse le vice jusqu’à rendre culte (si ce n’est déjà le cas) le thème principal du jeu !

Et c’est justement pour cette raison que l’on aime Uncharted 4 ! Bien au delà de sa réalisation technique, il replonge le joueur dans cette douce époque, quand le cinéma nous faisait réellement rêver. Les salles obscures ne nous déprimaient pas encore avec les scénarios défaitistes d’aujourd’hui, qui nous disent que « nous allons tous crever » !

Non ! Les films de notre enfance nous parlaient d’aventure, de la vraie aventure avec un grand A, celle qui nous met des étoiles dans les yeux ! Et malgré le danger, on retenait son souffle pour suivre le héros, trouver des trésors, traverser des forêts ou des temples aidés d’un fouet, de système D et d’une bonne répartie… Qui n’a jamais rêvé d’être Indiana Jones, Allan Quatermain ou de partir sur la trace de pirates dans The Goonies ?

Et Uncharted 4 est de cette veine. La principale qualité d’Uncharted 4 n’est pas d’être beau, mais de vendre du rêve ! On le termine en se disant que l’on vient de passer un bon moment, à replonger dans nos fantasmes d’enfants. Et pour toutes ses qualités, le jeu répond à une autre question que l’on peut se poser : verra t-on un jour Nathan Drake au cinéma ? Il y a la matière, c’est certain ! Mais il sera très difficile de faire mieux que le jeu vidéo !

Quelques mots sur les différentes éditions

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Un tel jeu suscite forcément l’envie de posséder « l’objet rare ». Voilà pourquoi il me semble important de vous détailler ici les différentes éditions d’Uncharted 4 que vous pourrez trouver.

Edition simple. – C’est l’édition de base, vendue environ 69€ (les prix peuvent varier) dans le commerce. Elle contient le jeu de base, plus une mission solo et du contenu additionnel. Notez qu’elle est également téléchargeable sur le PSN.

Edition spéciale. – Personnellement, c’est la version que j’ai choisie. Pour environ 79€, vous y trouverez le jeu dans un superbe steelbook en édition limitée, une planche d’autocollants (ça peut toujours servir), du contenu additionnel (skin et points Naughty Dog), ainsi qu’un artbook de 48 pages, le tout vendu dans un joli coffret cartonné.

Edition collector « Libertaria ». – Pour environ 170€, voici le must : dans un bon gros carton, vous y trouverez le contenu de l’édition spéciale, avec du contenu additionnel en plus, mais surtout une superbe statue en résine de Nathan Drake, de 30cm, rien que ça !

Bundle Uncharted 4. – Enfin, voici le pack idéal si vous songez à acheter une console PS4. Ce bundle vendu 429,99€, embarque le jeu, ainsi qu’une PS4 collector « grey blue » sérigraphiée (et la manette assortie), d’une capacité de 1 TO. Idéal pour débuter sur PS4 😉

Plus d’infos sur les différentes éditions ici.

Au final

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Spectaculaire ! Uncharted 4 est typiquement de ces titres qui nous font aimer les jeux vidéo ! Alors que l’on commençait à s’habituer à la qualité graphique des jeux PS4, Naughty Dog nous met une grosse claque ! On s’émerveille à chaque plan, on retient son souffle, on sourit béatement à chaque rebondissement, en admettant que jamais un jeu vidéo ne nous en avait autant mis « plein la vue » !

Pour le fan de Nathan Drake, ce quatrième et dernier épisode est une conclusion au delà des espérances ! Outre son passionnant scénario, le jeu gave le fan de clins d’oeil et de références aux précédents volets. Résultat : finir Uncharted 4 suscite une certaine nostalgie, pour ne pas dire « tristesse », de devoir dire « au revoir » à ce bon vieux Nate, qui va décidément beaucoup nous manquer !

Uncharted 4 est un très bon jeu ! Peut-être l’est-il même un peu trop, au point de marquer l’histoire de la PS4 : est-il LE jeu qui dessine les limites de la console ? On peut se poser la question : avant le hit de Naughty Dog, on se demandait jusqu’où la console pouvait aller, on en a aujourd’hui un vague aperçu.

Sans forcément dire que la PS4 a atteint ses limites (je pense sincèrement qu’elle en a encore sous le coude, et la VR nous le démontrera), Uncharted 4 marque indéniablement un tournant technique. Sur cet aspect, et sur de nombreux autres d’ailleurs, il y aura un « avant » et un « après » Uncharted 4 !


Verdict

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Le jeu de tous les superlatifs, et sans doute le meilleur titre de cette génération ! On frôle la perfection ! Tout simplement spectaculaire !

19/20

Les + :

  • Une technique incroyable
  • Le jeu tourne en 1080p
  • Une écriture maîtrisée, un scénario passionnant
  • Les nombreux clins d’oeil qui arrachent des sourires aux fans de l’éditeur
  • Le duo Sam/Nathan qui fonctionne bien
  • On n’aurait jamais osé imaginer une telle conclusion
  • Pas mal de diversité dans les phases de jeu
  • La bande-originale d’Henry Jackman
  • Textes et voix en Français
  • Des séquences cultes
  • Bonne rejouabilité
  • Des bonus sympas à débloquer

Les – :

  • Parfois quelques ralentissements et des micro-bugs
  • Les aventures de Nathan Drake, c’est fini 🙁
  • Des ennemis qui oublient parfois d’assurer leurs arrières
  • Ce serait sympa de pouvoir aussi jouer en VO
  • Un solo trop court, quoi qu’il en soit

Uncharted 4 : a Thief’s End, par Naughty Dog pour SCEE. En exclusivité sur PlayStation 4. Pegi 16.

Jeu testé sur une version commerciale (édition spéciale).

Voir aussi notre vidéo sur le jeu, sur notre chaîne YouTube.

Site officiel