Après deux ans à nous faire baver sur ses screens, ou sur ses bornes d’arcade, ça y est ! Tekken 7 est enfin là, dans nos salons ! Ce nouvel épisode a t-il tous les atouts pour s’imposer d’entrée comme nouvelle référence des jeux de combats ? La réponse avec ce test !
23 ans de « poings d’acier »
Ce 2 juin est un jour particulier ! Il voit arriver l’un des jeux les plus populaires chez les amateurs de « versus fighting » : Tekken 7 ! Pourquoi « particulier » ? Et bien, tout d’abord parce que l’arrivée d’un nouveau Tekken est toujours un événement en soi. Ensuite, parce que cet opus est censé être celui qui apportera une conclusion à la trame narrative.
Imaginée par Katsuhiro Harada, la série Tekken (Bandai-Namco) est apparue en 1994 sur bornes d’arcades, puis sur la première PlayStation. Et je pense que l’on peut se permettre de dire que Tekken est en partie responsable du succès quasi immédiat de la PS1. Ou y a fortement contribué, du moins. Cela fait donc 23 ans que les fans suivent les échanges musclés entre les membres de la famille Mishima.
Le jeu restera une quasi exclusivité Sony jusqu’à son sixième épisode. « Quasi » car un « Tekken Advance » verra le jour en 2001 chez Nintendo, sur Gameboy Advance. A partir de Tekken 6, Sony n’a plus l’exclusivité de « l’Iron Fist Tournament« , qui migre aussi sur X360, PC, 3DS (Tekken 3D) et Wii-U (Tekken Tag Tournament 2).
En 2015, Tekken 7 arrive dans les salles d’arcade japonaises, avec la promesse d’une sortie « salon », sur PC, PS4 et Xbox One pour 2016 (il sera finalement reporté). Pour cette version « consoles », Bandai-Namco a parlé, un temps, de Tekken 7 : Fated Retribution, mais cette appellation semble mise de coté.
La fin d’une saga ?
Comme indiqué plus haut, Tekken 7 est présenté comme l’épisode qui va enfin nous raconter le dénouement de ce combat qui dure depuis des générations, entre les membres de la dynastie Mishima. Pour précision, cela ne signifie aucunement, comme on a pu le lire, que c’est le dernier épisode de la saga. Nuance !
Le premier épisode, déjà, construisait son scénario autour de cette guerre intestine entre le père (Heihachi) et le fils (Kazuya). Au fil de la saga, de nouvelles générations sont apparues. Les cheveux des combattants de la première heure ont blanchi. Mais tous ont la même envie de se trucider dans la joie et la bonne humeur dès qu’ils se croisent (Ah ! Si seulement les Mishima connaissaient Pascal le Grand Frère ^^).
Comme en témoignent les nombreuses références du mode Histoire, Tekken 7 est la suite directe de Tekken 6. Kazuya est toujours exilé avec sa milice (la G-Corporation), attendant le bon moment pour se venger. Le patron de la Mishima Corporation, Jin, s’est volatilisé, évanoui quelque part au Moyen-Orient.
Ce qui représente pour Heihachi, l’opportunité de reprendre le contrôle de l’entreprise familiale, afin d’éradiquer sa démoniaque descendance. Il en profite aussi pour annoncer officiellement le lancement du 7e « Iron Fist Tournament ». Un tournoi d’arts martiaux qui va réunir les meilleurs combattants de la planète.
Nul ne sait si cet épisode est vraiment le dernier mettant en scène les Mishima. Mais en tout cas, Heihachi est persuadé que c’est l’heure de mettre un « poing final » à cette longue histoire de famille !
Accessible et technique à la fois
Tekken 7 est un jeu ambitieux, et techniquement, il se donne des moyens à la hauteur de ses ambitions. Le jeu tourne sur Unreal Engine 4, pour un résultat vraiment très appréciable. C’est beau, ça tourne vite et bien, et de jolis effets (comme des ralentis) viennent dynamiser le jeu…
Le jeu garde ce qui constitue sa « marque de fabrique » depuis le premier opus, à savoir des arènes en semi 3D (Le joueur tourne autour des combattants, avec un effet 3D, mais l’arrière plan reste de la 2D).
Autre signature de Tekken : son gameplay se distingue par une jouabilité très simple, très accessible, qui consiste à attribuer un bouton par membre : poings gauche et droit sur « carré » et « triangle », idem pour les jambes avec « croix » et « rond »… Les chain-combos se déclenchent en enchaînant les touches ou en les combinant. Ici, pas de quarts de tours ou de manips compliquées à effectuer pour déclencher des attaques spéciales.
Mais le jeu propose cependant quelques nouveautés très intéressantes. Ainsi, le Tailspin vous permet d’expédier l’adversaire sur le dos, sans qu’il ne puisse bouger, ce qui vous permet de finir votre combo. Le Power Crush est un coup très puissant qui ne peut être arrêté que par un coup bas. Mais même stoppé, il inflige des dégâts. Lorsque votre vie est au plus bas, vous pouvez déclencher un Rage Art, un coup puissant avec une mise en scène plus spectaculaire. Enfin, toujours lorsque votre santé est faible, le Rage Drive provoque un gros accès de fureur qui peut renverser la situation.
Les techniciens apprécieront aussi de constater que les développeurs ont laissé tomber les combos à rallonge qui gâchaient le sixième opus ! Une fois lancé, vous pouviez ainsi aller jusqu’au « KO » en enchaînant les coups, sans que l’adversaire ne puisse réagir. Idem pour les air-juggles. C’est terminé ! Bandai-Namco nous propose ici un jeu plus équilibré, et des personnages moins légers (ils retombent plus vite au sol après un saut). Le gameplay de Tekken 7 se rapproche de celui de Tekken 3, qui reste mon épisode préféré, manette en main !
Le culte de l’effort
Vous l’aurez compris, comme pour chaque épisode, Tekken 7 offre à la fois un gameplay simple et accessible à tous, et une technicité qui va demander un (ré)apprentissage aux férus de la licence. Le jeu peut être fun lors de soirées pizza avec vos amis néophytes. Mais il offre aussi des mécaniques beaucoup plus techniques qui combleront les acharnés de compétitions online.
Autrement dit, Tekken 7 ne déroge pas à la règle qui nous fait l’aimer depuis le premier épisode : plus vous faites d’efforts, plus vous êtes récompensé !
Car si le jeu se veut jouable d’entrée, vous comprendrez vite que, pour devenir bon, il n’y a pas 36 solutions. Il faut s’entraîner, s’entraîner et s’entraîner encore. Apprendre les chain-combos et les juggles, les spéciaux, peaufiner sa garde, tenir l’adversaire à distance, apprendre à voir les ouvertures…
D’autant que, sans être absolument dément, le jeu présente quelques pics de difficulté. Même en « normal », il peut vous arriver de buter sur un adversaire, et de devoir recommencer (avec des chargements entre chaque essai) jusqu’à ce que vous parveniez à le mettre à terre.
Et à force d’apprendre, à la sueur de vos pouces, vous mesurerez vite vos progrès. Ils sont notamment matérialisés par un rang (8e kyu, 7e kyu… 8e dan, 7e dan, etc). A vous de remporter les combats avec classement. Progresser dans Tekken est particulièrement gratifiant, et constitue la carotte qui va vous faire vous accrocher pendant longtemps !
Un jeu conçu pour les fans…
Si le mode scénario, très référencé « univers global de Tekken », est censé « boucler la boucle », Bandai-Namco n’en oublie pas les fans de la première heure, avec quelques petits effets qui feront plaisir aux puristes de la série.
Ainsi, le mode galerie vous propose de revoir (une fois achetées) toutes les cinématiques des épisodes 1 à 7, « Tag Tournament » et « Tekken Revolution » (le free-to-play sur le PSN) compris. Quelle nostalgie que de revoir les cinématiques de Tekken 1, qui nous scotchaient à l’époque, mais qui piquent aujourd’hui les yeux.
De même, ce septième opus dispose par défaut de sa propre bande originale. Plutôt réussie, soit dit en passant ! Mais vous pourrez aussi leur préférer une sélection aléatoire de toutes les musiques de la saga, depuis le premier épisode.
Enfin, le jeu vous permettra aussi de combattre avec des tenues alternatives (éléments à acheter grâce à l’argent virtuel gagné) qui rendent hommage à la saga ! King avec sa chemise bleue (Tekken 2), Hwoarang et son dobok blanc (Tekken 3)… Oui, Tekken 7 a aussi un mode « customisation » de personnages, et plutôt bien fichu !
… Mais aussi pour les compétitions eSport
Le jeu de combat a évolué ! Et aujourd’hui, aucun éditeur ne peut envisager de sortir un versus-fighting qui ne dispose pas d’un solide mode en ligne.
Car l’enjeu est de taille ! Sur la scène eSport, les jeux de combats sont de ceux qui déclenchent le plus de ferveur, au même titre que les MMO ou les jeux de sport. Et pour Bandai-Namco, le challenge est là ! En face, Street Fighter V dispose déjà d’une solide communauté, et d’un Capcom Pro Tour qui a déjà bouclé une première saison. Et qui continue à s’améliorer.
Aussi, Tekken 7 ne pouvait se passer d’un solide mode online. Tout débute par l’onglet « en ligne », qui vous offre quelques affrontements avec ou sans classement… Un mode qui fonctionne parfaitement. Pas de décrochage, pas de temps trop longs… Si je ne suis pas un amateur de combats en ligne, je dois reconnaître que le online de Tekken 7 tourne comme une horloge.
Ce mode va vous proposer du matchmaking selon le classement mondial, du matchmaking entre amis, de vous inscrire dans un tournoi, ou tout simplement de consulter les classements.
Et si je parlais plus haut de la jouabilité, j’ajoute ici que ses modifications sont cohérentes avec une réelle volonté d’optimiser les parties en ligne. Il est maintenant beaucoup plus difficile d’avoir un comportement de malpropre, d’enchaîner les succès en spammant les techniques les plus efficaces de votre héros favori. Vous pouvez toujours essayer, mais votre adversaire disposera de nombreuses mécaniques pour sauver sa peau.
36 combattants : « Get ready for the next battle !! »
Lorsque vous lancez la partie, c’est un nombre plus que correct de combattants que vous verrez apparaître dans le roster. 36 combattants, avec une grande diversité de styles de combat, sont prêts à en découdre !
Une grande majorité sont des têtes déjà connues des fans. Ils sont 27 : Heihachi ; Kazuya ; Jin ; Nina Williams ; Bob ; Lars ; Lili ; Azuka ; Lee/Violet ; Xaoyu ; Alisa ; Feng ; Paul Phoenix ; Marshall Law ; Yoshimitsu ; Steve ; Leo ; Hwoarang ; Eddy Gordo ; Kuma ; Panda ; Miguel ; King ; Dragunov ; Bryan ; Devil Jin et Jack 7.
Je ne vous cacherai pas que, comme pour Street Fighter V, je regrette que ce copieux roster ne le soit pas encore plus, et que des piliers de la série aient disparu. Mais bon sang, où est passé Lei ? Et Anna ? Alex/Roger (le kangourou aurait été retiré au dernier moment par crainte de réactions des défenseurs de la cause animale) ? Et Raven ou encore Christie Monteiro ? Reviendront-ils avec de futurs DLC ?
Toujours est-il que, comme pour chaque épisode, de nouvelles têtes font leur apparition. Certains remplaçant même des « sortants ». Master Raven ; l’exorciste Claudio ; la belle Katarina ; la kawaï Lucky Chloé (et son cosplay de chaton) ; Shaheen venu du Moyen-Orient ; Josie ; l’imposant Gigas avec son armure intégrale…
Ceux qui ont précommandé le jeu ajoutent Eliza à l’équation, une combattante vampire assez dark. Pour avoir la liste exhaustive des combattants, il nous en manque donc deux. Mais comme ils sont fortement liés au scénario, et sont très particuliers, j’y reviens ci-dessous !
Tekken « 7 familles »
Comme dans le célèbre jeu de cartes, Tekken nous aura présenté toute la famille Mishima. Je voudrais le père, le fils, le petit-fils, le « fils illégitime », le grand-père… Ne manquait plus que la mère. Celle par qui (ou à cause de qui) tout a commencé, apparaît dans cet opus.
Car Tekken, c’est un peu Dallas, mais en pire. Personne ne peut blairer personne, et dans la famille Mishima, tout le monde se déteste cordialement. Autour de cette « familia », de nombreux protagonistes qui se retrouvent embarqués dans les embrouilles malgré eux…
Et aujourd’hui, c’est donc Kazumi Mishima qui vient semer la zizanie. Normal, me direz-vous, dans un jeu censé apporter une conclusion à la Mishisaga, de trouver ce retour aux sources. Puisque c’est de la charmante épouse d’Heihachi (et mère de Kazuya) que tout est parti. Heihachi et Kazuya se détestent depuis que « papa » a tué « maman » sous les yeux du diabolique fiston, en tentant ensuite d’occire sa progéniture. Quelque chose me dit que le « devil gene » n’y est pas étranger…
Un maître du Street Fighting se trompe de jeu ?
Si vous avez suivi l’actualité du jeu ces dernières semaines, alors il ne vous aura pas échappé qu’un « guest » vient squatter le casting du jeu. Et cet invité surprise n’est autre qu’Akuma, le démoniaque boss de la série Street Fighter.
Et on ne pourra que saluer la justesse avec laquelle les programmeurs de Tekken 7 ont inséré (et adapté) le personnage dans leur jeu. Les gameplays des deux jeux de baston trouvent ici un bon équilibre. Akuma se joue comme un combattant de Tekken, mais ses techniques (Gô Hadoken, Gô Shoryuken, Tatsu Maki Zanku Kiaku) sont aussi de la partie. Déclenchables avec les quarts de tours habituels.
Au final, le personnage est très plaisant à utiliser. Il dégage un sentiment de toute puissance. Peut-être même un peu trop. Et à l’usage, il me semble même parfois un peu trop « pété ».
Quelques petites lacunes ?
Jusqu’ici, sur le papier, Tekken 7 a tout du jeu parfait. Mais… Vous l’avez sans doute compris maintenant : je ne crois pas en la perfection. Et en cherchant bien…
Tekken 7 est un « gros » jeu, qui va pomper plus de 40go sur votre disque dur. Et pour faire tourner la bête, il faut de la ressource. Tekken est un de ces titres qui va vous rappeler que l’écart se creuse entre la PS4 dite « classique » et la PS4-Pro.
Ma « vieille » PS4 crache ses poumons ! En témoigne le ventilo, qui hurle sa souffrance. De même, une fois le choix des personnages effectué, sur l’écran de face-to-face (avant le match), j’ai relevé quasi-systématiquement un bon gros lag bien dégueu (un ralentissement très visible, qui ne dure que quelques secondes). Dans l’une des arènes, avec des flammes, la console ne semble pas digérer toutes ces animations. Et si vous vous approchez trop du feu, c’est le framerate qui, à défaut de se brûler, se mange un méchant gadin !
Tekken 7 est beau ! Graphiquement, malgré le fait que le jeu accuse déjà ses deux ans, c’est propre, détaillé, et de nombreux petits détails viennent vous immerger dans les combats. Cependant, à l’exception de quelques arènes plus colorées, je trouve le level-design assez terne, pour ne pas dire sombre. On est assez loin des niveaux très colorés d’un Street Fighter V. De plus, si les effets qui illustrent joliment les coups puissants sont du plus bel effet, j’ai l’impression que la fluidité de l’image en pâtit parfois.
Je vais rester dans la comparaison entre les deux « frères (pas si) ennemis », cette fois pour souligner le manque de vie manifeste des arènes de Tekken 7. Dans le jeu de Capcom, chaque niveau a ses spectateurs qui s’agitent, ses oiseaux qui traversent l’écran, ses éléments du décor qui tombent… Les niveaux sont vivants, ça bouge partout ! Pas chez Bandai-Namco, avec des niveaux certes très beaux et détaillés, mais qui laissent trop souvent une impression de vide. Malgré de discrètes animations en arrière plan.
Un solo perfectible
Je parlais plus haut de l’excellente narration du mode scénario. Avec toutefois un bémol. S’il fait son job autour de la famille Mishima, je regrette cependant qu’il laisse en retrait les autres personnages. En tant que fan, j’aurais voulu en savoir plus sur Paul, Law, Yoshimitsu, Jack-7… Pour les personnages secondaires, il faudra vous contenter de chapitres supplémentaires, qui se débloquent au fil de votre progression. Et chapitre est un bien grand mot, puisqu’ils se résument à un seul combat.
Le solo est, au final, assez léger. Versus en local, entrainement, arcade… Les puristes regretteront la disparition du mode Tekken Force, qui vous permettait autrefois de varier les plaisirs en mode « beat’m all ». Certes, il a été remplacé par une « course aux coffres » qui vous permet de débloquer des items. Mais qui n’enchaîne que des combats en 1vs1.
Je regrette aussi l’absence d’une mécanique qui a disparu depuis plusieurs épisodes ! Dans les premiers Tekken, le joueur enchaînait les combats en Arcade jusqu’à son rival. Une fois le parcours achevé, chaque combattant débloquait ainsi un nouveau personnage jouable (Alex et Roger, Kunimitsu, Ganryu, Armor King…). Cette époque semble définitivement révolue, et vous devrez vous contenter du casting de départ.
Au final
Pour Bandai-Namco, le défi était de taille : contenter une solide communauté de fans qui attendaient ce Tekken 7 comme un messie. Et même si l’on sent que sa réalisation technique commence à dater (la version arcade est sortie il y a déjà deux ans), Tekken 7 compense avec de nombreuses qualités, qui en font une nouvelle référence.
Et les développeurs parviennent à nous offrir un véritable numéro d’équilibriste. Le jeu est à la fois le compagnon idéal de vos soirées « potes et jeux vidéo », ou de vos envies les plus folles sur la scène eSport. Le néophyte comme le guerrier assidu y trouveront leur compte, si ce n’est plus.
En conclusion, Tekken 7 est un titre à posséder absolument ! Que vous soyez débutant ou compétiteur dans l’âme, joueur solo ou que vous ayez beaucoup d’amis, il a été pensé et développé pour tous. La légende des jeux de combats fait son grand retour, avec la promesse d’une longévité sans précédent.
Tekken 7
Par Bandai-Namco, sur PS4, PC et Xbox One. Pegi : 16.
Les + :
- Le mode Story qui tient ses promesses
- Un online nickel
- Tout le coté nerveux de Tekken
- Un gameplay excellent, et vraiment rééquilibré
- Un gros casting
- Bonne durée de vie, rejouabilité infinie
- Le coté « fan-service »
- La BO très diversifiée
- La galerie, depuis Tekken 1
- Akuma bien intégré à la jouabilité Tekken
- Présence d’un mode VR sur PS4
Les – :
- Des écrans parfois un peu trop ternes
- Des arènes qui manquent parfois de vie
- Sur PS4 « classique », du lag et des chutes de framerate
- Contenu solo un peu léger
- Pas de persos « unlockable », et des « oubliés »
- Beaucoup de dialogues en Story-mode