Nous y voilà ! L’année 2018 arrive presque à son terme, avec onze mois de hits, de Triples A complètement dingues. Parmi eux, un titre qui était le plus attendu de l’année. Au point d’avoir inquiété des « concurrents » ayant préféré décaler leur date de sortie, pour éviter le choc frontal avec Rockstar ! Ce n’est pas sans émotion que nous allons lancer maintenant le test de… Red Dead Redemption II !
Rockstar, un nom qui génère l’envie, le besoin
Il est presque inutile d’en dire plus ! Tout est dit avec ce premier intertitre ! Red Dead Redemption II est signé par le studio Rockstar Games. Studio à qui l’on doit aussi, notamment, la série des Grand Theft Auto (ou GTA). Un studio qui prend son temps, plusieurs années se comptant entre deux jeux… Mais qui fait les choses en grand, lorsqu’il s’agit de revenir au devant de la scène vidéoludique ! Histoire de montrer à tous les autres qui est le patron…
Et le titre qui nous attend aujourd’hui ne fera pas exception à la règle. Red Dead 2, ce GTA à la sauce Western, est la suite d’un premier épisode sorti sur X360, PC et PS3 en mai 2010. Il y a huit ans déjà ! Épisode qui, lui-même, faisait suite à un Red Dead Revolver, publié en 2004 sur PS2 et Xbox (et beaucoup l’oublient souvent).
Contrairement à ce que le titre pourrait nous laisser croire, Red Dead Redemption II n’est pas une suite du premier opus, mais une préquelle. Le jeu se déroule douze années auparavant. Ici, le joueur n’incarne plus John Marston (dont on croisera cependant une version plus jeune), mais un certain Arthur Morgan. Votre héros fait partie de la bande de Dutch Van der Linde, qui doit se planquer des agents fédéraux, suite à un braquage qui a mal tourné, à Blackwater. Et c’est donc ici que notre aventure commence, avec une première mission « tuto » qui vous rappellera sans doute Les Huit Salopards… C’est parti pour un test qui fleure bon les duels, les attaques de diligences et les braquages de banques…
L’Ouest américain n’a jamais été aussi beau
Vous le savez sans doute déjà (sauf si vous avez vécu dans une grotte sans wifi ces dernières semaines), mais Red Dead Redemption II est à ce jour parmi les jeux les plus beaux de cette génération de consoles. Les éclairages sont magnifiques, les panoramas plein de vie, les interactions avec le décor très poussées… Le titre de Rockstar flatte la rétine. Et avec autant de ressources, inutile de préciser que le jeu est très lourd : il tient sur deux blurays en version physique, et va pomper autour de 100 GO sur votre disque dur.
Rockstar a le chic pour planter des décors magnifiques, et qui sortent des sentiers battus. Et c’est encore un point pour lequel le jeu sait nous surprendre. Les développeurs ont choisi de sortir du cadre vu et revu des Westerns à l’ancienne. Oui, le jeu se déroule principalement dans de grandes étendues sauvages, mais vous pouvez oublier les villes fantômes poussiéreuses, avec leurs bottes de paille qui volent dans le vent. Ici, place aux forêts sauvages, aux montagnes enneigées…
Ici, on est en 1899, l’Ouest sauvage n’est plus, supplanté par l’industrie en pleine croissance. Le cadre de RDR2 est parsemé de nombreuses villes, vivantes. Les inventions sont là, on est à deux pas de l’essor technologique. Tant pis pour les fans de John Wayne et Clint Eastwood, et des déserts poussiéreux à la Sergio Leone !
Un travail de titan
Vous l’aurez compris, on est dans l’ultra-qualitatif, proche de la perfection ! Mais pour moi, mieux encore, le plus saisissant est surtout la profondeur du jeu ! Chaque personnage bénéficie d’un solide background, et le soucis du détail est poussé à l’extrême. Même le personnage le plus insignifiant, perdu au fin fond de la map, aura des choses à vous dire, des quêtes à vous confier…
Et que dire de l’environnement dans lequel se déroule le jeu ? On a tous été marqués par le réalisme de la neige, dans la première mission, avec une physique ultra crédible. Mais ce serait oublier la pluie ou la boue que l’on sent véritablement sur sa veste… Ou le comportement très réaliste des nombreux animaux qui peuplent cet Ouest sauvage…
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Comme je sais que vous aimez les chiffres, en voici quelques uns qui témoignent du boulot abattu pour cet opus : 700 acteurs voix ; 500 acteurs de plus pour les PNJ (1200 acteurs au total pour le jeu) ; 300 000 animations enregistrées ; 190 pages de partitions pour l’OST ; 500 000 lignes de dialogue ; 2000 pages de script pour le scénario principal ; 2200 jours de travail pour l’enregistrement des animations… Sur la fin, les scénaristes confiaient avoir travaillé 100 heures par semaine pour livrer le jeu dans les temps !
Lors des phases de dialogues, on s’étonne de constater que, si la personne à qui vous parlez, s’éloigne… Morgan va parler plus fort ! Chaque réplique a été enregistrée plusieurs fois, avec des intonations différentes… Du travail d’orfèvre ! Et puisque je parle de sons, il serait injuste d’oublier Woody Jackson, qui signe une OST absolument fantastique !
Le soucis du détail
J’ai abordé ci-dessus le soucis du détail avec lequel les développeurs nous livrent ce monde incroyablement réel. Mais ce serait oublier tous les petits détails qui rendent l’univers de Red Dead Redemption II si vivant.
Ainsi, tout ce qui pourrait être un simple élément de background devient ici véritablement acteur du jeu. Un ours va semer la panique dans la population ; Un PNJ peut se faire tuer sous vos yeux, victime d’une ruade de son cheval, ou d’un accident en traversant la voie-ferrée devant un train… Vous pouvez tirer en l’air pour vous amuser, et dégommer sans le vouloir un oiseau qui passait par là. Gare à vos escapades dans les bois : essayez de ne pas être au mauvais endroit si vous passez à coté de bûcherons, affairés à couper des arbres.
Les développeurs poussent le soucis du détail jusqu’à faire varier la taille des testicules de votre cheval selon la température. Et ce n’est pas une figure de style : Rockstar l’a argumenté dans un tweet 😉
J’vous dégage la nuque ?
Bien évidemment, tout (ou presque) sera customisable. Vos fringues, l’équipement de votre cheval… Vous pourrez même aller chez le barbier pour vous refaire un look. Et puisque je parlais de cheval un peu plus haut, vous pourrez apprivoiser des chevaux sauvages en gagnant leur confiance, puis en les approchant avec délicatesse. Un lien se tissera alors entre vous et votre monture, matérialisé par une jauge qui aura aussi pour effet de débloquer des aptitudes pour votre canasson. Mais attention : les chevaux peuvent aussi mourir…
Enfin, en bon cowboy que vous êtes, vous pourrez vous adonner à des activités autres que le pillage de trains. Jouer aux dominos ou aux cartes… Les villes regorgent d’activités en tout genre ! Avec toutefois un bémol : Rockstar reste très prude concernant les prostituées. On n’est pas dans GTA, et vous ne pourrez pas faire de folies de votre corps. Le choix se limitant ici à « refuser poliment » ou « refuser sèchement » !
Après le cinéma d’auteur, le jeu vidéo d’auteur ?
Certains se limiteront à l’aspect graphique du titre, absolument fabuleux… Un critère à mon sens très réducteur, tant l’intérêt du nouveau jeu de Rockstar est ailleurs. Tout l’intérêt de RDR2 est dans sa construction narrative, son écriture. On appréciera le jeu, non pas pour sa quête principale, mais pour l’ensemble qu’il représente. RDR2 n’est pas un jeu qui se torche en 30 heures, mais un jeu que l’on savoure pendant des mois…
Rockstar a toujours été un studio qui aime faire la nique aux codes de communication du jeu vidéo. RDR2 ne fait pas exception à cette règle. Un jeu dévoilé dans un Tweet quand certains lâchent des millions en campagnes marketing… Un jeu qui ne juge pas utile d’être présent sur les gros salons comme la Paris Games Week… Clairement, Rockstar se repose sur son aura, plus que sur sa communication !
Le spectre de Tarantino ?
Et le studio a raison ! Red Dead Redemption II est un titre qui crie haut et fort qu’un triple A peut aussi être un jeu d’auteur, qualificatif qui n’est donc pas réservé qu’aux jeux indés. Les scénaristes Mike Unsworth, Rupert Humphries, Lazlow Jones ou Dan Houser auraient pu se contenter de nous livrer un western très académique. Mais ils osent les prises de position, l’originalité, ou tout simplement la vraie écriture en profondeur… Ils se sont fait plaisir en osant sortir des sentiers battus comme le ferait un Quentin Tarentino, et ça se sent. D’où la comparaison inévitable avec Les Huit Salopards, Django Unchained, voire Pulp Fiction… Certains adoreront, d’autres resteront hermétiques…
Je sens que je vais très sérieusement galérer pour noter ce jeu, tant il est plein de contradictions. Graphiquement, il est époustouflant et est sans doute le plus beau jeu jamais développé sur une console. Mais il est aussi truffé de bugs et d’incohérences. Le scénario de son mode principal est intéressant, mais assez classique si l’on prend un minimum de recul, et l’histoire autour d’Arthur peine à décoller, connaît de grosses baisses de rythme. Pourtant, si l’on s’intéresse à ses quêtes annexes, à son environnement de matière plus globale, il est d’une richesse incroyable, chaque PNJ bénéficiant d’une histoire, d’un background qui lui est propre. Et que dire des membres de votre clan ? On s’attache à chacun d’entre eux, grâce à cette narration maîtrisée…
RDR2 a t-il été survendu, et surnoté ?
La presse spécialisée est unanime. Red Dead Redemption 2 est LE jeu ultime ! Celui qui, après The Legend of Zelda : Breath of the Wild, est capable de décrocher des notes parfaites. Voire, pour un site connu, un 21/20 ! N’est-ce pas exagéré ? C’est la question que je me pose en effet ! Oui, le jeu est sans précédent, et va marquer sans aucun doute l’histoire du jeu vidéo… Mais de là à dire qu’il est parfait… Il ne faut pas déconner !
Car il a aussi ses défauts, des lacunes qui font que je ne peux lui donner la note parfaite. À commencer par cette sensation de liberté et de monde ouvert que l’on nous a vendu pendant des mois. Certes, le monde de Red Dead est gigantesque, mais non, vous n’êtes pas si libre que ça ! Vous pouvez faire ce que vous voulez, dès lors que vous quittez la quête principale ! C’est un fait ! Mais c’est aussi une réalité : la quête principale est très dirigiste, trop scriptée à mon goût. Si vous ne suivez que l’histoire principale, attendez-vous à un jeu qui vous prend par la main, et qui ne vous lâche plus…
Vous avez encore des doutes ? OK ! Alors, dans les missions de l’histoire principale, qui consistent souvent à suivre un autre personnage… Comment expliquez vous-que, si vous avez le malheur de sortir (ne serait-ce qu’un peu) des consignes imposées par les développeurs, c’est l’échec sans préavis… Si vous ne vous planquez pas pile derrière le rocher désigné pour la mission, l’ennemi vous voit (même bien caché) et votre quête échoue… Et il faut alors recommencer la mission ! Sans déconner ! C’est ça un monde ouvert ? On est à des années lumières d’un Assassin’s Creed Odyssey qui vous permet d’accomplir une même mission de quatre milliards de façons différentes !
Et si on parlait des bugs ?
Oh purée, je viens d’aborder une question assez sulfureuse ! Puisque je parlais plus haut d’Assassin’s Creed, j’ai souvent l’habitude de reprocher à Ubisoft sa foire aux bugs annuelle… Mais ce n’est en rien comparable à Red Dead Redemption 2 ! J’ai l’impression qu’il y a ici plus de bugs que de PNJ ! Entre les chevaux qui s’enflamment sans prévenir (combustion spontanée ?) ; Les personnages qui disparaissent dans le décor ; Ceux qui se mettent à virevolter tels des Desvishes-tourneurs ; Les chevaux qui disparaissent ; les bugs de collision en tous genres… Cherchez sur YouTube des compilations, vous allez en trouver des wagons entiers… On ne va pas se mentir : j’ai l’impression qu’il y a plus de bugs au kilomètre-carré dans Red Dead 2 que dans Goat Simulator (qui les assumait ouvertement, lui).
Oh punaise… Je ne vous ai pas encore parlé de la jouabilité !! Et là aussi, il y a des choses à dire ! Et je ne parle pas QUE du fait que ce cher Arthur est aussi souple et maniable qu’un sac de ciment ! Ça fait « cowboy viril » mais on en reparlera quand dix chasseurs de primes chercheront à vous trouer la peau… Non, ici, je veux vous parler entre autres de la répartition des touches. Sans blague, mais qui nous a pondu ce gag qui consiste à assigner plusieurs fonctions à une même touche ?
Jour… nuit… jour… nuit !
Je m’explique : sur PS4, la touche triangle sert à la fois à monter sur son cheval, et à envoyer une patate à un PNJ. Et je ne compte plus le nombre de fois où je me suis attiré les foudres de la populace, parce que je venais de mettre KO un fermier qui passait près de moi alors que je voulais simplement monter sur mon canasson (et dans ce cas, démerde-toi si une quinzaine de pistoleros en furie veulent soudainement ta peau). On exécute très (trop) souvent, malgré nous, des actions que l’on ne voulait pas faire (avec les conséquences qui vont avec).
Oui, le jeu est vraiment très beau. Pourtant, je ne puis m’empêcher de lui reprocher quelques petites limites sur le plan technique. Ainsi, si les effets de météo sont très réussis, je suis plus mitigé sur le cycle jour/nuit qui manque de réalisme : on passe du plein jour à la nuit en quelques secondes seulement. Sur le volet technique, on pourra aussi reprocher des cinématiques qui datent un peu : elles sont certes très jolies, mais puisqu’elles utilisent le moteur du jeu (elles ne sont pas en CGI), on sent parfois que le développement du jeu a débuté il y a huit ans… Mais là, c’est vraiment histoire de pinailler 😉
Le jeu n’est pas fini ?
J’avoue qu’il y a de quoi se poser la question. Un exemple pour étayer mon propos : le mode online n’est pas encore disponible ! Alors, certes, il faut du temps pour peaufiner un mode online aussi complexe, sinon plus, que celui de GTA V. Mais avouez que cela peut surprendre de sortir un jeu uniquement pourvu de son mode solo… En vous annonçant la bouche en fleur que l’autre gros morceau, son mode en ligne, n’arrivera que fin novembre. Vous comprendrez donc que je n’ai pas pu tester ce mode, et que mon avis ne porte que sur la moitié du jeu !
Et j’oubliais un dernier reproche, qui n’est pas bien méchant, mais peut parfois vous frustrer : les sauvegardes ! Car dans Red Dead Redemption II, on ne sauvegarde pas quand on le souhaite. Oubliez les parties rapides de cinq minutes, ce n’est pas possible ! Ne lancez surtout pas une mission si vous devez partir rapidement, ou si « maman » vous appelle pour la 20e fois pour venir manger… Car le jeu ne va pas vous lâcher avant une grosse demi-heure, avant de pouvoir faire une save. Pour sauvegarder, il faut en effet être « hors mission » et, comme j’ai cherché la manip au début de ma partie, voici ce qu’il faut faire :
Je préfère de loin les missions annexes !
Tel un GTA, c’est grâce à ses missions annexes et à ses nombreuses actions secondaires que Red Dead 2 va vous tenir sur la durée. Car si vous vous limitez à l’histoire, vous verrez le bout du jeu après environ une trentaine d’heures (une quarantaine si vous prenez votre temps). C’est bien, mais pas extraordinaire non plus pour un tel titre !
Alors, pour rallonger considérablement la durée de vie du jeu, on sort de l’histoire, on flâne, on traîne avec les potos… Et c’est seulement à cette condition que le jeu dévoilera toutes sa véritable richesse, et son monde ouvert. Ne boudez donc pas le plaisir de sortir de l’aventure pour traîner à droite et à gauche ! Car c’est ici que tout est à découvrir !
Camping en forêt
Arthur va ainsi devenir le héros que vous souhaiterez ! Bandit de grand-chemin traqué par les fédéraux si vous décidez de passer votre temps à braquer des banques, ou à attaquer trains et diligences… Ex porte-flingues en pleine rédemption si vous choisissez d’aider les PNJ à résoudre leurs petits tracas du quotidien. Et si vous vous sentez plutôt « Into the Wild » dans l’âme, rien ne vous empêche de partir camper dans les grandes étendues sauvages, à chasser ours, élans, alligators ou ratons-laveurs (vous pouvez revendre les peaux).
Certains plieront l’histoire principale, en ignorant ces missions annexes. Mais encore une fois, je vous recommande vraiment de vous y attarder. C’est le seul vrai moyen de découvrir toute la complexité et l’authenticité d’un univers très riche, peaufiné par Rockstar au brin d’herbe près. Dans le mode histoire, vous ne ferez que le survoler. Car paradoxalement, la vraie performance d’écriture n’est pas dans le scénario principal, mais dans ses à-cotés ! Les quêtes annexes vont pousser la durée de vie du jeu entre 80 et 100 heures… Alors… Rien de plus à dire !
Au final
Red Dead Redemption II est juste exceptionnel, gigantesque et superbement réalisé. Un jeu qui va marquer d’une pierre blanche l’histoire du jeu vidéo, on ne peut pas le nier. Pourtant, il n’est pas crédible (ni objectif) de voir ici le jeu parfait, justifiant des notes atteignant la stratosphère. C’est sans doute le plus beau jeu actuellement, mais il a aussi ses défauts…
En fait, Red Dead Redemption II est « deux jeux en un » ! Une partie scénarisée, superbement réalisée, mais beaucoup trop scriptée, trop dirigiste et avec de belles chutes de rythme ! Et puis, il y a aussi les missions secondaires, les quêtes annexes qui portent toute la richesse du jeu. C’est ici que se trouve la vraie sensation de liberté, ce monde ouvert qui nous faisait défaut jusqu’à présent. C’est aussi ici que les scénaristes prennent de vrais risques, tout en nous offrant une richesse inouïe autour des personnages secondaires, des décors, des mécaniques… Le vrai RDR2, quoi !
Red Dead Redemption II est un jeu qui va clairement diviser : on aime, ou on n’aime pas ! Mais il est très difficile de ne pas fondre face à ce qui est, il faut encore le reconnaître, l’un des plus beaux tours de force de cette décennie. Malgré quelques ratés parfois surprenants venant d’un studio comme Rockstar, il reste au sommet du panier, grâce à son niveau de réalisation très haut perché…
Red Dead Redemption II
- Par Rockstar Games.
- Sur PS4 et Xbox One (pas de version PC pour le moment).
- Genre : Aventure en openworld.
- Classification : PEGI 18.
- Prix : 69,99€ pour la version standard.
On aime :
- Graphiquement, tout simplement superbe
- En amont, un travail de titan !
- Le monde à explorer juste colossal
- Un vrai univers, une vraie personnalité
- Durée de vie allant de très bonne à gigantesque
- Tout le background autour des personnages
- En arrière plan, de belles fulgurances dans l’écriture
- La customisation de votre personnage
- Le lien avec votre cheval
- Une profondeur inégalée, une richesse inouïe
- L’OST très réussie
On n’aime pas :
- Quête principale très scriptée, scénario qui se traîne parfois
- En termes de jouabilité, Arthur est un peu « lourd »
- Plein de bugs, vraiment énormes en plus
- Le cycle jour/nuit raté
- Des cinématiques un peu datées
- Il faut parfois attendre longtemps avant de pouvoir sauvegarder
- C’est un peu le bordel avec les touches