Quelques dizaines de milliers de joueurs ont rejoint la course du Vendée Globe virtuel (640 000 selon Virtua Regatta Offshore), mardi. Comme les 33 concurrents réels, les marins virtuels font face à une météo compliquée.

Le point avec Armel le Cléac’h

Différentes options se dessinent avant un grand coup de tabac qui était annoncé à partir de ce mardi au large du Portugal. Tenant du titre du Vendée Globe et prestigieux joueur de Virtual Regatta, Armel Le Cléac’h fait le point sur ce début de course.

Première précision importante : les classements sont pour le moment à prendre avec des pincettes. Car ils se font en fonction de la route directe. Or, l’immense flotte du Vendée Globe virtuel est très étalée en latéral.

Chacun tentait de se positionner au mieux avant l’arrivée, ce mardi au large du Portugal, du fameux front redouté des concurrents réels. Contrairement à ces derniers, les joueurs n’avaient pas l’obligation de respecter le DST (Dispositif de Séparation de Trafic) du cap Finisterre. Avec toutefois le risque de s’échouer sur la côte espagnole.

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Armel Le Cléac’h se prend au jeu de Virtual Regatta, après avoir déjà participé à La Grande Evasion puis à la Transat AG2R virtuelle.

« Je pars dans l’Ouest pour chercher le front. La météo du début de course est complexe et très différente d’il y a quatre ans, où nous avions pris une route assez classique. C’est instructif d’un point de vue météo et stratégique. Les options divergent et la flotte se divise. Je pars dans l’Ouest pour chercher le front, et pouvoir, derrière, rapidement accélérer dans des vents portants. C’est, je pense, la stratégie des futurs leaders du Vendée Globe réel. Les jours à venir vont être très perturbés, la route des alizés n’est pas pour tout de suite. Il faudra attendre d’être dans l’Ouest des Canaries pour voir la flotte se réorganiser et faire route directe vers l’Equateur. »

Armel Le Cléac’h, skipper tenant du titre du Vendée Globe et participant.

Les inscriptions sont encore possibles

Les retardataires qui souhaitent rejoindre l’aventure peuvent encore le faire. Ils intègrent le milieu de flotte, et ont tout le temps de faire une belle course… Car la route est encore très, très longue.

Les leaders ont encore près de 23 000 milles (soit plus de 42 000 kilomètres !) à parcourir sur la route directe.

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