Si le jeu est sorti en juin (que le temps passe vite), la riche actualité depuis cette date a fait que ce test était resté mijoter à feux doux. Mais le voici aujourd’hui. Et l’hiver approchant, à l’heure où vous savourez une bonne tasse de chocolat chaud sous un plaid, voici un onctueux test de Cooking Mama Sweet Shop, bien cuit à point. N’est-ce pas mieux ainsi ?

Le meilleur pâtissier

Entre les joueuses (et parfois aussi les joueurs) et Cooking Mama (Kukkingu Mama en vo), c’est une longue histoire d’amour. Car le jeu est apparu en 2006 sur Nintendo DS, voilà donc plus de dix ans ! À cet époque, Cyril Lignac ne dragouillait pas encore Mercotte sur M6, en revisitant des tartes au citron…

Cooking Mama est passé entre les mains de plusieurs studios… Au départ, le jeu était publié par Taito au Japon, Majesco aux Etats Unis et 505 Games en Europe. Le Sweet Shop qui nous intéresse aujourd’hui est signé Rising Star Games, un nom que l’on associe aussi habituellement à la franchise Harvest Moon.

C’est donc avec une grande joie que j’ai pu me lancer sur le test de Cooking Mama : Sweet Shop. Comme dans les précédents épisodes, le principe du jeu va être de réussir ses recettes, pour en débloquer d’autres. La nouveauté étant que notre cuisinière préférée tient désormais une petite boutique où l’on va vendre nos créations…

Femme aux fourneaux !

Alors, il est temps de se remonter les manches ! Au boulot ! Il est grand temps de laisser place au pro de la cuisine qui sommeille en vous ! Et croyez-moi, les amoureux de cuisine vont adorer !

Comme toujours, j’adore le concept du jeu, qui consiste à réaliser des recettes vraiment simples ! Mais sans oublier le fameux chrono. Car, gare à vous si vous laissez brûler votre gâteau au four… Pour réaliser vos créations, vous allez devoir jouer du stylet pour accomplir les défis proposés par les plus de 160 mini-games de la cartouche.

Au niveau de la direction artistique, c’est super coloré ! On se croirait presque dans un dessin animé. Moi qui suis une adepte des jeux kawaï, je suis servie, c’est le cas de le dire ! La musique est à l’image du jeu : très joyeuse et colorée.

Cooking Mama Sweet Shop est parfait pour passer le temps ! Mais attention, car une fois le nez dans la console, les heures vont défiler à une vitesse folle, tellement il y a de choses à faire ! Il faut évidemment préparer les plats, mais surtout ne pas oublier les clients qui se bousculent pour goûter à nos bonne pâtisseries. Je me sens un peu comme un grand chef dans sa cuisine !

Pas vraiment de difficulté

Au niveau du gameplay, cet épisode reste comme tous les autres de la série : très simple ! Il n’y a pas de niveau de difficulté ! Et c’est bien dommage, car j’aurais bien aimé avoir plus de mal à réaliser les recettes.

Alors vous avez votre tablier et votre toque de chef ? 3… 2… 1… c’est parti !!!!  On suit la recette en rythme (j’aime beaucoup la petite musique qui va avec), et gare à ne pas tout renverser, car le temps est compté. Pour les débutants, ne vous inquiétez pas, car tout vous sera expliqué, le jeu vous guide copieusement !

Pour notre toute première recette, on prépare une bûche de Noël. Avant de commencer, on a toujours la mission d’affichée. Première étape : couper du chocolat en morceaux. « Wouaw, mieux que Mama !!! » Ouf, on a réussi la tache sans se couper les doigts..! Et on enchaîne avec le batteur électrique pour mélanger la pâte, et ainsi de suite… Alors, ça va, c’est pas si compliqué !

À chaque recette terminée, on peut gagner des médailles d’or, argent ou bronze. Tout dépend de la rapidité et de l’état de votre gâteau à la fin !

Qu’est-ce que je vous sert ?

Mais comme on l’a vu plus haut, la nouveauté de cette cartouche est la gestion de votre boutique. Autrement dit, le mode Ma Confiserie. Et surtout des clients affamés qui vont pouvoir profiter de vos créations.

Au début du jeu, votre boutique est vide. Il va donc falloir cuisiner, et cuisiner encore, pour débloquer de nouvelles recettes. Et donc varier l’offre, afin d’attirer de nouveaux clients, et ainsi de suite. Avec l’argent récolté, on peut changer sa tenue, et surtout customiser la déco de la boutique. Car l’intérêt des clients passe aussi par votre déco, par la façon dont vous disposez vos gâteaux en vitrine, etc.

Au niveau de la boutique, le point négatif est qu’une fois le plat fait, une fois les clients installés… Ils peuvent se servir à volonté ! Il n’y a jamais de rupture de stock. Étrange, vous ne trouvez pas ??? Mais ce n’est pas si grave, finalement !

Cooking Mama International Company

Votre réputation de « meilleur pâtissier » est en jeu ! Et à défaut de passer à la TV, la consécration vous sera accordée grâce à la visite d’une certaine Sweets Madam. Cette femme-juge nous est présentée comme parcourant le monde à la recherche des meilleures boutiques.

Et si vous lui tapez dans l’oeil, alors peut-être pourrez vous ouvrir de nouvelles boutiques un peu partout dans le monde ? Autrement dit, vous allez débloquer un nouveau mode, Défi Mondial, et les mini-jeux qui vont avec.

Alors, attention, car un malentendu est vite arrivé ! L’appellation de ce nouvel onglet ne signifie pas que vous allez pouvoir jouer en ligne contre d’autres joueurs… Puisqu’il n’y a pas de online dans Cooking Mama Sweet Shop ! Ce mode n’a de « mondial » que la localisation de vos nouvelles échoppes.

Au final

Très clairement, comme le démontrent ses graphismes tout mignons et son absence de difficulté, Cooking Mama Sweet Shop est un jeu qui se destine principalement aux plus jeunes. Haut en couleurs, avec des personnages attachants et de nombreuses recettes alléchantes, il est le « paradis sur cartouche » pour les petites filles qui aiment jouer à la marchande.

Les plus grands risquent de lui reprocher son manque de variété, et l’absence de réelle difficulté. Mais autre tranche d’âge, autre utilisation. Et Cooking Mama devient alors parfait pour tuer cinq minutes par ci, par là ! Le compagnon idéal des gourmets à la recherche de micro-sessions, de temps en temps (ce qui explique aussi pourquoi j’ai mis tant de temps à publier ce test).


Cooking Mama : Sweet Shop

Par Rising Star Games, pour Nintendo, sur consoles de la famille 3DS. PEGI : 3.

 

Top chef :

  • Un jeu très girly, très kawaï
  • Des recettes qui donnent la dalle
  • Gérer sa clientèle
  • Le plaisir du « c’est moi qui l’ai fait »
  • Le jeu en VF
  • Une bonne soixantaine de recettes et des mini-jeux
  • Parfait pour des micro-sessions de jeu
  • Multijoueur local jusqu’à 4 joueurs

Cauchemar en cuisine :

  • Nourriture à volonté, jamais de rupture de stock
  • Il n’y a pas vraiment de difficulté
  • Rapidement, le jeu manque de variété
  • Pas de jeu online
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