Ce 4 juillet, jour d’indépendance des Etats Unis, est aussi jour d’indépendance sexuelle pour Tatsuhiko et Emiru, les deux personnages principaux de la série Nozokiana, parue en France dans la collection « seinen » chez Kurokawa. Car il faut le préciser tout de suite, ce manga de Wakoh Honna n’est pas à mettre entre toutes les mains. Autrement dit, si tu es mineur toi là bas derrière ton écran, passes tout de suite à l’avis suivant !

Nozokiana, on vous en a déjà parlé (dans cet article), mais pour les ceusses qui n’ont pas suivi, disons que… C’est une histoire de trou ! Bon ok, toi là bas avec les idées mal placées, tu sors ! Je continue pour les autres… Je disais, donc… une histoire de trou… dans un mur ! Plus exactement dans la cloison qui sépare les logements de Tatsuhiko et Emiru, deux voisins. Comme par hasard, un garçon et une fille. Et comme ils sont très joueurs, ils ont mis en place un petit défi entre eux : chacun peut observer l’autre par cet orifice, de préférence lorsqu’il se passe des trucs interdits aux mineurs, mais sans pouvoir agir. Celui qui craque gagne… Un gage !

Dans ce nouvel épisode, « Tatsuhiko n’en revient pas de sa dernière découverte : Makiko est amoureuse d’Emiru ! Et pour couronner le tout, la jeune fille découvre le trou dans la cloison entre les studios de ses deux amis. Va-t-elle vendre la mèche ? De son côté, Emiru est toujours aussi secrète. Elle semble surveiller et suivre quelqu’un d’autre, mais qui ?« 

Et oui, ne portez pas de jugement trop hatif ! Nozokiana, ce n’est pas qu’un prétexte à montrer gratuitement des fesses ou des tétons. L’intérêt de ce manga est de proposer un scénario bien ficelé, avec ses intrigues, ses quiproquos qui plongent les personnages dans des situations abradacabrantesques, les relations sentimentales entre les protagonistes… Tous ces éléments qui font que l’on entre rapidement (mais sérieux, arrêtez de détourner le sens de mes phrases) dans l’histoire. 

Autant vous prévenir tout de suite. Avec ce nouveau volume, votre conjoint(e) va encore vous prendre pour un pervers qui lit des mangas un peu osés… Mais à coté de ces 95C en pagaille, vous trouverez dans ce volume une évolution dans les sentiments de Tatsu pour Emiru, et inversement, de l’humour, ou encore une intrigue qui, derrière des dessins déconseillés à un jeune public, vous plonge dans des sentiments un peu naifs et attendrissants. Il ne faut pas se fier aux apparences.

Nozokiana 5

  • Nozokiana T5, par Wakoh Honna, chez Kurokawa. En vente le 4 juillet. Prix conseillé : 7,95€.