SORTIE LE 10 AVRIL. – Eloignez les mômes, nous allons attaquer ici un article interdit aux moins de dix-huit ans ! Voici le moment de parler du huitième tome de Nozokiana, un hentaï de Wakoh Honna, paru ce 10 avril chez Kurokawa. Un manga qui ne fait pas dans la demi-mesure, qui appelle un « cul » un « cul », une « b… » Bon, vous l’avez compris, nos héros ne semblent pas connaître la maxime « en avril, ne te découvre pas d’un fil« …

Le pitch

« Depuis les aveux d’Emiru, Tatsuhiko tente de garder ses distances avec elle. Alors qu’il se consacre à sa nouvelle petite amie, l’un de leurs camarades, Mochizuki, découvre l’existence du trou dans leur mur mitoyen? Craignant un chantage, Tatsuhiko accepte de lui prêter sa chambre trois jours durant. Pendant que Mochizuki se délecte du spectacle d’Emiru, Tatsuhiko angoisse à l’idée d’exposer ainsi la jeune femme au regard d’un autre. Serait-il jaloux ? »

Notre avis

Vous l’aurez compris, suite aux déclarations du précédent volume, le quiproquo s’amplifie entre nos deux protagonistes « amateurs de voyeurisme » (je rappelle que le concept de la série est que ces deux petits vicelards jouent à « mater » leurs ébats amoureux respectifs à travers un petit trou dans le mur)…

Mais finalement pas si vicelards que ça, puisque si l’auteur tente de faire trainer sa série avec tous ces quiproquos, on devine depuis un moment que ces deux là sont faits pour terminer ensemble. Reste à savoir comment ils vont y parvenir.

Le trait est toujours aussi fin, les visages toujours aussi expressifs, donnant à ce manga une connotation humoristique qui ferait presque oublier tous ces « 95D » que l’on retrouve à peu près toutes les cinq vignettes et demi. Joliement dessiné, c’est le moins que l’on puisse dire.

Néanmoins, attention à ne pas tomber dans la caricature ! Qui dit « hentaï » ne dit pas forcément « lecteur obsédé sexuel ». Car s’il est, comme nombre de mangas du genre, assez explicite, Nozokiana a la qualité de proposer une histoire prenante, intéressante… Et si, comme je l’ai écrit plus haut, on sait déjà où l’auteur nous emmène, c’est avec plaisir que l’on se laisse balader au fil des pages, et ce volume n’y fait pas exception !

Au final, Nozokiana n’est pas une série hentaï qui vous montre des « scènes de cul » gratuitement. « Nozo » est davantage un shojô avec des paires de seins et de fesses… Un manga explicite, mais qui (comme on le voit encore dans ce volume 8) enrobe le tout avec une bonne dose de romantisme, malgré tout !

Nozokiana 8

Nozokiana tome 8, par Wakoh Honna, chez Kurokawa le 10 avril. Prix éditeur : 7,95€