Il y a quelques jours, nous vous avions parlé des difficultés financières de l’américain Gamestop, propriétaire depuis 2008 de Micromania. Une question se posait alors : cette crise ne risque t-elle pas de menacer les près de 430 boutiques françaises ? Aujourd’hui, c’est Micromania en personne qui répond.

« Pas d’incidence sur la poursuite des activités de nos magasins »

Le 29 janvier, le groupe GameStop qui détient Micromania-Zing, a annoncé mettre fin au processus de vente qu’il avait engagé en 2018, afin de se trouver un repreneur. Et régler un déficit de 816 millions de dollars.

Gamestop est par ailleurs propriétaire de Micromania depuis 2008. L’Américain possède au total plus de 7100 boutiques dans 14 pays.

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Aujourd’hui, la chaîne française a réagi par un communiqué, par la voix de son directeur général Laurent Bouchard. La marque bleue et verte apporte des précisions à ses salariés, clients et partenaires commerciaux, qui se posent des questions sur l’impact potentiel de cette annonce sur les activités de la société en France.

Aujourd’hui, nous réaffirmons notre intention de poursuivre activement le plan d’action de 5 ans « Pop Culture » lancé en 2017, qui implique de fusionner les mondes du jeu vidéo et de la Pop Culture dans l’ensemble de nos 420 magasins d’ici 2022. L’annonce de GameStop, notre actionnaire, n’a pas d’incidence sur ce projet, ni sur la poursuite des activités de nos magasins Micromania-Zing, ni sur nos clients.Laurent Bouchard, Directeur Général de Micromania-Zing.

Pour le directeur de l’entreprise :

Micromania-Zing a toujours été une entreprise rentable. Sa stratégie de diversification, qui offre de nouvelles perspectives de développement, se traduit déjà par une augmentation significative des revenus des produits dérivés (objectif de 150 millions d’euros à 5 ans).Laurent Bouchard.

Un site internet repensé pour s’adapter au dématérialisé

Micromania-Zing envisage donc un avenir plutôt serein. Et si l’ombre du dématérialisé pèse sur les boutiques spécialisées, la marque a, une fois encore, une réponse au problème. Elle assure :

une profonde prise en compte du phénomène de digitalisation du secteur, en particulier des ventes de digital@retail (vente de produits digitaux en magasins), ainsi que des développements importants des activités e-commerce (stratégie omnicanale en synergie avec les magasins), avec le lancement prochain d’un site Web entièrement repensé pour répondre encore plus efficacement aux défis actuels de la distribution.Laurent Bouchard.