L’histoire est un grand classique puisqu’il s’agit de celle du pot de terre contre le pot de fer. Le géant Voodoo est condamné à verser plus de 200.000 euros à l’éditeur de jeux mobiles Homa Games (Sky Roller, Idle World, Tower Color, Split Balls 3D…).

« La justice peut protéger les petits studios »

Voodoo écope donc d’une condamnation peu courante au terme d’une affaire de concurrence déloyale qu’il avait pourtant initié. Le Tribunal de commerce de Paris a non seulement estimé que ces accusations étaient infondées… Mais, surtout, a reconnu Voodoo coupable de parasitisme commercial. Ceci en cherchant à identifier les joueurs du jeu publié par Homa Games pour leur afficher une publicité spécifique.

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« Cette décision permet de comprendre les méthodes des leaders de la création de jeux vidéos mobiles pour installer des barrières à l’entrée du marché, en retardant la publication de jeux vidéo innovants par des procédures judiciaires. »

Homa Games

Une belle leçon, le David des jeux vidéos l’emporte contre Goliath. « Il s’agit désormais de prévenir les autres petits studios que la justice peut les protéger de ces assauts judiciaires » estime le petit studio parisien.

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