Les vacances s’achèvent et, comme chaque année, les crèmes solaires ont laissé place aux fournitures scolaires dans les magasins. Mais comme chaque année, fin août est aussi synonyme de nouveau jeu de Formule 1 ! Codemasters est toujours aux manettes, et nous allons parler cette année de la saison en cours avec F1 2018. Alors, nouveau jeu ou simple copier-coller de l’édition 2017 ?

Nouveautés imposées par le règlement…

À l’instar des Fifa, PES, MotoGP, WRC… la licence consacrée au championnat officiel de Formule 1 est de retour, chaque année. Et comme chaque année, on se creuse la tête pour trouver une intro (de préférence originale)… En se demandant si, finalement, le jeu n’est pas un bête copier-coller de l’édition précédente, avec des noms et des couleurs différentes.

Et la réponse est… NON ! Tout simplement parce que, d’une saison à l’autre, nombreux sont les changements. Il y a ceux voulus par l’éditeur du jeu vidéo, afin de l’améliorer. Et puis, il y a ceux qui lui sont imposés, tout simplement parce que la discipline elle-même évolue : nouveau matériel, nouveau règlement, nouveau plateau… Les éditions se suivent et… Ne se ressemblent pas forcément.

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En témoigne par exemple, cette année, le halo de cockpit, cet arceau pas très esthétique qui apporte sans doute sécurité et aérodynamisme aux pilotes… Mais qui va venir pourrir votre champ de vision, en vue interne, tel un gros bouton rouge au milieu du pif.

Ainsi, outre cet arceau de sécurité, le jeu suit aussi le règlement sur l’obligation d’être parfaitement positionné sur la ligne de départ (sous peine de prendre une pénalité). Ou encore la réduction de quatre à trois du nombre de moteurs thermiques, turbocompresseurs et MGU-H que les écuries ont le droit d’utiliser avant d’être sanctionnées.

… Et des nouveautés voulues par l’éditeur

Le règlement de la FIA est une chose. Les modifications apportées par les développeurs en sont une autre. Et chez Codemasters, on s’est fait plaisir cette année ! La première nouveauté que vous allez apprécier en course est l’ajout de l’ERS (Energy Recovery System) à déploiement manuel. Autrement dit, dans certaines zones, un « bip » vous indiquera que vous pourrez déployer vos ailerons en pressant la touche triangle, lorsque la jauge ERS vous le permettra. Un détail ? Pas vraiment, et cette nouvelle mécanique vous permettra des dépassements bien jouissifs dans les lignes droites.

L’an passé, le jeu proposait un volet « gestion » vraiment appétissant avec le labo Recherche et Développement, qui vous permettait d’améliorer plus de 150 points sur votre voiture, en échange de points de ressources. Et bien sachez que le nombre de points R&D a été cette année considérablement revu à la hausse ! De plus, chaque équipe dispose désormais de son propre arbre d’améliorations. Les développeurs s’étant inspirés des points faibles et des points forts de chaque équipe.

De manière générale, le mode « Carrière » a été considérablement amélioré. Plus long, plus immersif, vous permettant de désigner un rival, ou de quitter votre écurie en cours de saison pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs… C’est véritablement LE gros morceau de ce F1 2018 ! Ce n’est pas vraiment une nouveauté, mais plutôt un retour : les interviews vous attendent à nouveau ! Résistez à la pression des médias en choisissant les bonnes réponses… Pas vraiment une grosse prise de tête, à vrai dire… Mais un aspect plutôt sympa qui permet de changer d’air entre deux courses…

C’est LE jeu officiel !

Si vous êtes un fan de Formule 1, le premier point positif qui va vous faire grimper au septième ciel est le fait que nous avons ici le jeu officiel du championnat FIA. Autrement dit, vous allez retrouver tout le contenu du 69e championnat du monde : ses 20 pilotes, ses 21 grands-prix, et ses dix écuries. Codemasters poussant le vice jusqu’à reprendre les vraies données télémétriques des vraies écuries de F1 pour ses voitures.

Vous avez bien lu : 21 GP ! Autrement dit, le jeu intègre sans surprise les deux nouvelles courses… Ou plutôt les deux revenants que sont le GP de France sur le circuit Paul Ricard… Et le GP d’Allemagne sur le mythique Hockenheimring.

Comme si cela ne suffisait pas, F1 2018 enfonce le clou avec les « classiques » initiées l’an passé. Elles étaient alors au nombre de douze… Les monoplaces historiques sont 20 cette année ! Elles vous ont fait rêver lorsque vous étiez jeune et fan de Mika Hakkinen, de Nigel Mansell ou de Michael Schumacher ? Elles sont désormais jouables. Qui ça ? Et bien, nous allons retrouver cette année :

  • La Lotus 72D de 1972
  • Ferrari 312 T2 de 1976
  • McLaren M23D de 1976
  • Lotus 79 de 1978
  • Ferrari 312 T4 de 1979
  • McLaren MP4/1B de 1982
  • Red Bull RB6 de 2010
  • McLaren MP4-23 de 2008
  • Ferrari F 2007 de 2007
  • Renault R26 de 2006
  • Ferrari F2004 de 2004
  • Ferrari F2002 de 2002
  • McLaren MP4-13 de 1998
  • Williams FW18 de 1996
  • Ferrari 412T2 de 1995
  • Williams FW14 de 1992
  • McLaren MP4/6 de 1991
  • McLaren MP4/4 de 1988
  • Brawn BGP-001 de 2009 (offerte dans l’édition Headlines ou en DLC plus tard)
  • Williams FW25 de 2003 (offerte dans l’édition Headlines ou en DLC plus tard).

Visuellement, c’est beau, mais…

On ne va pas se mentir : F1 2018 est visuellement magnifique ! Les développeurs nous avaient promis un gap graphique entre les éditions 2017 et 2018, et ce n’est pas que de la communication ! La modélisation des voitures est extraordinairement réussie. Et quand on s’étonnait autrefois des reflets parfaitement rendus sur les cockpits, on admire ici jusqu’aux gazs des échappements. De même, l’éclairage est particulièrement convainquant, avec des jeux de lumière très réalistes, et une météo évolutive maîtrisée. parmi les nouveautés, les développeurs listaient aussi le rendu du ciel et des nuages, les effets de brume… Et on ne peut que confirmer : c’est très chouette !

Pourtant, le jeu conserve quelques petits défauts techniques qui, hélas, traînent depuis quelques éditions déjà. Les circuits sont toujours parfois un peu vides, l’affichage est moins optimisé sous la pluie… Et la modélisation des pilotes peine parfois à convaincre. C’est plus beau qu’avant, mais les visages de certains pilotes sont encore trop artificiels (mention spéciale pour les regards et les bouches, pas toujours réussis). Notons toutefois qu’un effort a été porté sur les autres membres de votre staff technique… En revanche, quelques textures un peu trop approximatives demeurent dans le décor…

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L’ensemble est globalement très fluide, et le jeu, optimisé 4K pour les PS4-Pro et Xbox One X, peut aussi monter à 60fps. Pourtant, on ne peut que constater quelques bugs qui viennent ternir le tableau. Regardez un replay et vous allez comprendre, entre un cliping prononcé et des saccades qui viennent tuer l’immersion. On dirait une retransmission à la TV, mais avec quelques problèmes de réception !

Au niveau sonore, la musique est correcte. On n’est pas dans le tube interplanétaire, mais les (discrètes) musiques font le job. En revanche, chapeau bas pour le nombre de pages de texte, qui sont ici intégralement doublées en Français : ce F1 2018 cause beaucoup, et c’est plutôt un bon point en termes d’immersion dans le monde de la F1. D’ailleurs, si vous jouez sur PS4, n’hésitez pas à pousser le volume de votre manette : votre directeur technique qui vous parle via le micro de la Dualshock, ça fait son petit effet ! En course, les commentaires sont assurés par Julien Fébreau (de Canal +, on regrettera juste l’absence de Jacques Villeneuve).

Pour terminer sur cet aspect, le rendu des moteurs est dans l’ensemble assez convainquant ! C’est plutôt une belle musique en ce qui concerne les voitures modernes, et un plaisir de retrouver les aigus des classiques. Même si certaines d’entre-elles nous ont un peu moins séduit, la faute sans doute à certains moteurs qui « crachent » un peu trop.

Les différents modes de jeu

En ce qui concerne les différents menus proposés, F1 2018 campe sur les valeurs sûres. Pas vraiment de nouveauté de ce coté, mais des classiques qui assurent une bonne longévité au titre. Ainsi, outre le mode Carrière qui constitue le gros morceau du jeu, vous retrouverez le classique Contre-la-Montre. Ici, vous êtes seul contre le chrono, mais attention à ne pas couper la piste, ce qui aurait pour effet d’annuler votre tour.

Le mode Grand Prix vous propose de courir une course de votre choix, mais vous pouvez aussi enchaîner toutes les courses (et leurs séances d’essai) dans le mode Championnat. L’onglet Épreuve vous permet quant à lui de relever des défis bien précis, en respectant les conditions imposées. Ces épreuves sont à télécharger. Enfin, le Multijoueur vous propose d’affronter d’autres joueurs en ligne. Pas de mode local en écran splitté, mais vous pouvez toutefois affronter vos amis en LAN (si si !).

Enfin, sachez que, comme l’an passé, vous pourrez aussi vous détendre en pilotant sur des circuits alternatifs. Des versions courtes de Silverstone, Suzuka… De même, avec la possibilité de choisir l’heure de départ de la course, il est toujours possible d’avaler du bitume au petit matin ou à minuit. Et Monaco de nuit, ça donne envie, croyez-moi !

Une carrière de champion vous attend

Et voici venu le moment de se pencher sur LE gros morceau du soft : son mode Carrière ! Et vous pouvez me croire : ce mode propose tant de choses à faire que vous risquez de passer plus de temps dans les menus que sur la piste ! Voiture, équipe ou pilote… Le nombre d’éléments personnalisables est ici tout simplement hallucinant ! Et tout commence donc par la création de votre avatar, homme ou femme comme l’an passé ! Nom, prénom, nationalité, couleur du casque… Vous pourrez même lui affecter une appellation audio, tel qu’un prénom, ou un surnom comme « le roi de la pluie » ou « iceman » !

Ici, le but du jeu va être tout simplement d’évoluer dans le monde de la F1 ! Et tout commence par la signature d’un contrat, qui sera évolutif : en fonction de vos relations avec l’équipe, ou de vos performances, vous pourrez si vous le souhaitez rompre ce contrat en cours de saison, pour aller voir si c’est mieux chez le voisin ! C’est aussi ici que vous allez aussi déterminer votre rival.

Cette année, nous allons retrouver la section Recherche et Développement (R&D), qui consiste à financer l’amélioration de centaines de pièces sur votre voiture. Encore plus de points que l’an passé sont à améliorer, en les finançant grâce aux points de Ressource que vous allez débloquer lors des essais ou lors des entraînements. La Découverte du circuit, avec ses « portes » à passer sur la piste, peut aussi s’avérer généreuse si vous maîtrisez vos trajectoires. Le coût de ces améliorations évolue (de plus en plus cher) au fil de votre progression. Ne négligez pas les séances d’essai, elles sont capitales : pour effectuer les réglages (chaque piste a ses propres exigences) et gagner des points de ressource.

Les règles peuvent évoluer en cours de saison

Ces points d’amélioration sont rangés sur un arbre d’évolution, en quatre familles : moteur, châssis, aérodynamique et longévité. À vous de faire les bons choix afin d’optimiser au mieux votre monoplace. Et comme je l’ai dit plus haut, chaque équipe bénéficie de son propre arbre d’évolution, inspiré par les statistiques, points forts et points faibles des véritables écuries de F1. Et fait plutôt agréable : vous pouvez aussi jeter un oeil sur les évolutions pratiquées par vos concurrents, afin de garder une longueur d’avance dans la course à la technologie…

Les choses seraient simples si… Les développeurs n’avaient pas intégré l’évolution du règlement en cours de saison ! Autrement dit, une amélioration de pneumatiques ou de boite de vitesse peut devenir, en cours de saison ou lors du championnat suivant, obsolète ou illégale sur simple décision de la FIA. Tenez-en compte pour vos choix !

Enfin, un vrai pilote de F1 doit aussi savoir répondre aux questions des journalistes, faire face à la pression médiatique. Aussi, vous allez très vite rencontrer Claire, une journaliste qui viendra régulièrement vous poser quelques questions. Quatre choix sont possibles, et c’est à vous de répondre correctement en fonction du profil que vous souhaitez donner à votre pilote. À l’issue des interviews, il gagnera soit des points de fair-play (et sera apprécié dans les paddocks)… Soit des points qui mettent en avant une carrière plus personnelle et arriviste (plus apprécié du public, mais une réputation de …).

Et sur la piste, ça donne quoi ?

Il est temps maintenant d’aborder la question du gameplay du jeu. Pas vraiment de difficulté majeure : accélérer, freiner, marche arrière… La conduite est instinctive, la monoplace est simple à prendre en main. Même si nous parlons ici d’engins plutôt nerveux, qui partent facilement en quenouille si vous mordez dans l’herbe ou si vous arrivez trop vite dans un virage.

La physique est plus réaliste, avec des voitures alourdies par rapport à l’édition 2017. La gestion du châssis et les suspensions ont aussi été revues et corrigées. F1 2018 prend en compte, pour la première fois, la température de la carcasse des pneus, et plus seulement de leur bande de roulement. Pas vraiment de soucis au niveau du gameplay, et ce sont en réalité les nombreuses règles qui risquent de vous poser problème.

Les difficultés commencent avant la course, avec le tour de formation, et l’obligation d’en respecter les règles, jusqu’à vous positionner parfaitement sur la grille, sous peine d’être pénalisé. Quand je vous dis que le jeu est strict, je ne plaisante pas ! Vient alors le départ, avec la nécessité de maîtriser parfaitement l’équilibre entre embrayage et accélérateur. Si vous n’appuyez pas dans le bon tempo, votre anti-calage peut vous faire louper le départ. Vous reléguant de la pôle à la dernière place en quelques secondes.

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Le gros bémol, comme les précédentes années, concernera l’IA qui, à mon sens, n’a pas vraiment évolué. Vos adversaires sont des pu… de rouleaux compresseurs qui se foutent littéralement de votre présence sur la piste. Ils ne feront pas d’écart si vous calez sur leur trajectoire. Et si vous n’êtes pas assez rapide, ils vont littéralement vous défoncer par l’arrière, vous poussant la plupart du temps au mieux à la faute, au pire à l’abandon. L’arbitrage n’ayant pas non plus beaucoup évolué, vous serez souvent pénalisé (parfois pour des fautes dont vous n’êtes pas responsable)… Mais rassurez-vous : dans la grande majorité des cas, l’IA s’en tire toujours bien… Et continue sa route comme si de rien n’était : VDM !

De manière générale, le pilotage est agréable. Et l’on appréciera la petite nouveauté de l’année, à savoir l’ERS manuel, qui est autorisé à partir d’un certain nombre de tours. Dans certaines zones, votre jauge se remplit, et vous pouvez activer l’ERS (touche triangle lorsque le bip retentit) si vous êtes à moins de 100m d’un autre pilote. Cette ouverture des ailerons peut parfois faire la différence et vous offrir de jolis dépassements. Notez qu’en cas de pluie, il peut être interdit.

Comme l’an passé, en cas d’accident, la voiture de sécurité peut sortir, et vous devrez alors respecter les règles qui s’y rapportent (ne pas dépasser, notamment). Mais si l’incident est minime, la voiture de sécurité peut être virtuelle (des panneaux lumineux en bord de piste). Enfin, gare aux passage aux stands : encore une fois, vous devrez respecter les règles, et ne pas dépasser la vitesse autorisée dans la ligne des stands. D’ailleurs, pour terminer sur les drapeaux, pensez aussi, si vous préférez, à regarder la couleur de la led de votre Dualshock 😉

Peut-on faciliter le jeu ?

C’est donc ici que je sens les joueurs débutants, ou ceux qui ne sont pas familiers avec la technicité de la série, avoir des sueurs froides. Le jeu est-il si compliqué que cela ? Et bien… Le niveau est élevé, notamment pour le mode Carrière. Mais Codemasters a quand même pensé un minimum à tous ceux qui découvriront la licence avec cet opus.

Ainsi, vous allez retrouver les habituelles aides ! Comme le tracé idéal en surbrillance, en vert lorsque vous pouvez écraser l’accélérateur, et en rouge lorsqu’il faut défoncer la pédale de freinage. De même, le Flashback est toujours là. Il permet, après un crash (et une pression de la touche carré) de revenir une dizaine de secondes en arrière. Il vous offre donc une deuxième chance en cas de plantage.

Mais si vous souhaitez une conduite plus « arcade » , il est tout à fait possible (en mode Grand Prix par exemple) d’aller dans les paramètres du jeu… Et de désactiver les drapeaux ou les dégâts. Et croyez-moi, ce n’est plus la même musique ! À vous le podium et les douches de champagne !!

Au final

Pour Codemasters, le challenge était de taille : faire mieux que F1 2017, qui restait perfectible, mais qui plaçait la barre déjà très haut ! Et les bougres y sont parvenus ! Oui, F1 2018 est meilleur que son prédécesseur ! Il est plus long, plus complet, plus beau… Quand beaucoup se contentent d’aligner chaque année des mises à jour de leur jeu phare, je pense que l’on peut considérer ici que F1 2018 est quasiment un vrai nouveau jeu.

Faut-il pour autant sortir 70€ pour se le procurer ? Si vous êtes un fan invétéré de formule 1, la réponse est bien évidemment OUI ! Sans être révolutionnaire, cette nouvelle mouture évolue encore un peu plus vers le haut, et se rapproche encore de la perfection. Le jeu est beaucoup plus complet, et la mise à jour ne se limite pas au plateau… Mais aussi au règlement, et à un contenu plus que copieux… Et à de nouvelles mécaniques qui vont ravir les amoureux de gros moteurs qui font du bruit.

En revanche, si vous n’êtes pas plus fan que cela, le sujet mérite réflexion. F1 2018 n’est clairement pas un jeu pour vous si vous êtes un joueur occasionnel, qui recherche du fun immédiat avec une conduite arcade. Gagner dans F1 2018, ça se mérite ! Ça ne s’obtient qu’à la sueur de vos pouces. Et ce jeu exigeant va vous demander d’une part de l’entrainement, mais aussi une conduite quasi irréprochable. Oui, il y a moyen de s’amuser en facilitant le jeu… Mais toute la sève de F1 se situe justement dans sa technicité.

F1 2018 est donc un excellent jeu, pénalisé auprès des néophytes par sa (trop) grande exigence… Mais il constitue un pied énorme pour les amoureux de la discipline, qui sont prêts à concéder quelques heures d’entraînement et d’essais libres pour comprendre comment fonctionne une F1. Il faut parfois souffrir pour être bon, et F1 2018 est un jeu sévère, mais juste. Et au prix de vos efforts, la récompense mérite le détour…


F1 2018

  • Par Codemasters, distribué par Koch Media, sur PS4, Xbox One et PC.
  • Genre : simulation de courses.
  • Classification : PEGI 3.
  • Date de sortie : le 24 août.
  • Prix : 69,99€ pour la version standard sur consoles, 59,99€ sur Steam.

 

Pôle position :

  • Graphiquement, c’est vraiment très chouette
  • Encore plus de véhicules « classiques »
  • Très très gros contenu
  • Bonne physique des voitures (poids, réactions réalistes…)
  • Leds de couleur, micro… L’utilisation de la Dualshock
  • Le mode « Carrière » hyper complet
  • Les commentaires de Julien Fébreau
  • La météo dynamique
  • Vu sa technicité, les victoires sont vraiment gratifiantes
  • Quasiment tout est personnalisable !

Drapeau noir :

  • Les autres concurrents sont toujours des brutes épaisses
  • Le halo de cockpit qui vous gâche la vue
  • Un peu de lag et quelques bugs lors des cinématiques
  • Des textures parfois un peu crades
  • Un jeu très exigeant et punitif
  • Commentaires : où est passé Jacques Villeneuve ?
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