Il y a quelques mois, j’ai découvert, sur Internet, un webzine (magazine web) intitulé Geekettes & Compagnie. Un mag’ qui, par son ton, par son contenu ou encore par sa présentation, risque fort de vous rendre complètement accro (c’est désormais mon cas, je l’avoue).

En un peu plus d’une cinquantaine de pages, que vous pouvez feuilleter avec Calaméo, G&C pose un regard assez original et véritablement objectif sur l’actu vidéoludique. 

Mais qui est derrière G&C ? LV1 a mené l’enquête, et après avoir parcouru le Népal, le Groënland, la Patagonie, et le sud de la Californie… nous avons retrouvé la personne qui dirige cette fine équipe de geekettes… Elle se prénomme Kristen, est la rédactrice en chef du magazine web… Et si, comme vous le lirez plus bas, elle se définit comme « un monstre tyrannique à la main de fer », nous avons surtout eu affaire à une jeune femme extrêmement passionnée, très accessible et très réactive à nos sollicitations .

Qui est Kristen, quelles sont ses passions ? Comment est fabriqué Geekettes & Cie, et par qui ? Quels sont les projets du webzine ? Kristen Saberhagen se prête au jeu du « Rencontre avec… » pour répondre à ces questions…

geekette


Level 1 : Bonjour Kristen. Tu es la rédactrice en chef de Geekettes & Cie. Peux-tu nous expliquer ce dont il s’agit ? D’où est venue l’idée ?

Kristen : Bonjour Franck. Oui, effectivement c’est moi qui subis ce titre pompeux 🙂

Expliquer l’historique de Geekettes et Cie sera très rapide, puisque le magazine est né d’un pari. Un « même pas cap’  » lancé sur Twitter il y a près de deux ans. L’idée était de rassembler les derniers billets récents de nos blogs respectifs, pour en faire un magazine. Nous nous sommes prises au jeu, et depuis, nous sortons une édition tous les 2-3 mois selon nos possibilités et notre temps libre.

Le webzine a connu des évolutions, jusqu’à trouver ce qui semble être son rythme de croisière. Va t-il cependant connaître des évolutions dans les semaines ou les mois à venir ? Des projets à concrétiser ?

Oui, nous avons connu de nombreuses péripéties. Entre la critique constructive et l’attaque en règle, nous avons su naviguer contre vents et marées, donnant au magazine la forme qu’il a aujourd’hui. Cependant, je pense que nous avons atteint les limites de ce que nous pouvions faire. 

Un autre « grand » projet était de transformer le magazine écrit en magazine vidéo, mais au regard de la foultitude de chaines YouTube dans ce domaine, il n’était pas utile de nous lancer là-dedans, d’autres font beaucoup mieux que nous !

J’imagine que l’on a déjà dû te poser la question mais, pourquoi un webzine ? L’équipe envisage t-elle une version « papier » de G&C ? (est-ce réalisable tout d’abord, pour une question de coût ou de contraintes techniques ?)

Pourquoi un webzine ? C’est très simple : en fait, nous nous sommes rendues compte que nous étions très critiques sur la presse de jeux vidéo. Cela nous mettait hors de nous de lire des absurdités sur des jeux auxquels les rédacteurs n’avaient manifestement jamais joué… Et à force de comparer nos billets de blogs avec ces articles, nous avons décidé de créer un magazine « fictif » pour tester.

Nous avons eu beaucoup d’échanges sur le contenu, sur la présentation, sur le support, et il est vrai que plusieurs d’entre nous aimeraient que le magazine soit édité en format papier. Mais cela pose deux difficultés : d’une part, il nous faudrait être irréprochables sur beaucoup de points (l’orthographe étant le premier…), et d’autre part envisager un modèle de financement. Je ne te cache pas que nous travaillons sur le sujet depuis quelques semaines. Mais pour le moment, je ne peux en dire plus.

Toutefois, nous restons très réservées malgré tout, parce qu’une édition papier signifierait passer dans le côté « pro », ce que nous ne revendiquons absolument pas. Nous ne sommes pas des pros, et ne souhaitons pas le devenir ! 

Un regard très critique

Qu’est-ce qui, selon toi, marque la différence entre G&C et le reste des médias consacrés aux jeux vidéo et à la « culture pop » ?

G&C est avant tout un loisir pour nous. C’est ce qui fait sans doute que nous continuons l’aventure. Certes l’équipe tourne, des gens partent, d’autres arrivent, mais chacun fait à la hauteur de ce qu’il a envie, et il n’y a pas de contrainte. Régulièrement, mes nouveaux rédacteurs me demandent une deadline, et régulièrement, je leur réponds « quand tu auras fini« . Ceci dit, il m’arrive quelques fois de grincer des dents pour des retards excessifs, c’est aussi cela mon job !

Maintenant, ce qui fait la différence avec des magazines professionnels, c’est peut-être le temps que l’on passe sur nos tests, le regard qu’on porte aux jeux ou aux médias évalués. D’une part, je pense qu’on apporte une expérience de vrai joueur/joueuse, (la plupart d’entre nous a eu au moins une expérience e-Sport de haut niveau) et surtout de passionnés avec un peu de bouteille. Tu peux interroger qui tu veux dans la rédaction, toute l’équipe peut te parler aussi bien de RPG que de jeux de sport ou de rétro gaming. Certes nous avons toutes et tous nos affinités, mais chaque rédacteur est à même de juger et d’évaluer un titre au regard d’une culture vidéoludique partagée par l’ensemble de la rédaction. 

D’autre part, nous portons un regard très critique car nous en voulons pour notre argent. Je veux dire par là que nous achetons tous nos titres, ce ne sont pas des cadeaux d’éditeurs, ce ne sont pas des éditions promotionnelles en échange d’articles favorables comme on le voit souvent. Ici, on n’hésite pas à descendre un jeu en flamme même s’il est apprécié de la presse. Je vais faire référence à l’article sur Bioshock Infinite qui a été très mal accueilli. Mais nous avons rédigé un article fidèle à nos convictions.

Nous faisons plus que tester, nous jouons et c’est en cela que s’affiche la différence. Car nous évaluons chaque jeu selon nos propres grilles de critères objectifs, et nous allons jusqu’au bout du jeu. Je vais prendre l’exemple des articles sur GTA V et Ni No Kuni qui ont réclamés plus de 20 heures de jeu, ce qui est le minimum que nous nous imposons avant d’écrire un article (pour les jeux qui dépassent 20 heures en durée de vie bien entendu…)

Aujourd’hui, comment s’organise G&C ? Combien de personnes ? Qui fait quoi ?

Je serais tentée de dire que c’est une affaire de famille, mais c’est bien plus que cela. Nous sommes, selon les numéros, entre 8 et 14 à participer à chaque opus, sans compter « les invité(e)s ». 12 femmes et 2 hommes ! Comme quoi, les geekettes ne sont pas sectaires !

Notre fonctionnement est assez simple. En résumé, je dresse la liste des sujets du prochain titre et je propose, à celles et ceux qui sont intéressés (et/ou qui ont le temps), les thématiques à aborder. Mais chacun est libre de proposer un article qui n’est pas prévu à l’origine. Je centralise les articles une fois qu’ils sont rédigés, et je donne les orientations à nos deux graphistes. Il y a eu une époque où nous pouvions nous rencontrer régulièrement, mais nos activités professionnelles ne nous laissent que relativement peu de temps aujourd’hui…

Mais internet étant un formidable outil de travail, nous arrivons malgré tout à nous coordonner !

G&C n’est pas un magazine papier, mais de par sa présentation avec « Calaméo », il en a les contraintes ?

Oui tout à fait ! Le plus gros du travail n’est pas de rédiger les articles, mais de les mettre en forme, de les assembler, de les illustrer… Et il n’est pas rare de devoir tout chambouler parce qu’un article dépasse un peu le « quota » accordé aux rédacteurs. Mais nos graphistes sont de vraies perles et elles nous font systématiquement des miracles ! A noter que nous avons recommencé à diffuser G&C sur la plateforme ISSUU depuis le mois dernier. Peut-être qu’une sortie iTunes pourrait même se faire courant 2014 si nous revoyons notre modèle économique.

Sans « spoiler » nos lecteurs, pourquoi faut-il guetter fébrilement la sortie du prochain G&C ?

Simplement peut-être parce qu’il y aura un prochain numéro 🙂

« J’ai une formation de juriste et de manager »

Parlons un peu de toi : Comment en es-tu arrivée là ? As tu fait, par exemple, des études de journalisme ou une formation particulière ?

Comment j’en suis arrivée là ? Je me le demande ! :-p En fait je suis là parce que personne ne veut faire le job de méchante à ma place ! Je suis un monstre tyrannique à la main de fer ! Non, je n’ai aucune formation journalistique, et que pense que c’est bien là le problème. J’ai une formation de juriste et de manager, ce qui m’aide à certains égards, mais pas autant que je l’aurais souhaité. 

Je dois bien reconnaitre que je ne m’attendais pas à un tel succès, et l’explosion du nombre de lectures n’arrange en rien mon stress à chaque nouveau numéro… Maintenant, quel enseignement faut-il en tirer ? Que pour faire un magazine amateur, il n’y a pas besoin d’autre chose que de la bonne volonté ?

Je crois deviner chez toi une grande passion pour les jeux vidéo 😉 .Tu peux nous expliquer « quand » tout a commencé ? Ton premier jeu, ta première console ?

Oui, les jeux vidéo et moi c’est une grande histoire d’amour. Je garde un souvenir nostalgique des jeux auxquels jouait ma sœur ainée sur son TO7-70, c’est pour dire que ça date ! Ensuite, j’ai pu m’émerveiller devant les premières consoles 8bits… Et l’avantage d’avoir deux sœurs, c’est que les jeux vidéo ont tourné, et tourné ! Ma première vraie console à moi (achetée avec mes propres sous) était la Game Gear. Ensuite, j’ai eu une Super Nes puis une Playstation, etc… Bien entendu, comme nous n’achetions pas les mêmes consoles avec mes frangines, j’ai eu accès à un catalogue impressionnant !

Mon premier jeu acheté était Castle of Illusion, sur Game Gear. J’avais déjà trouvé des glitchs dessus pour avoir des vies infinies… Et oui, à l’époque, il n’y avait pas de sauvegarde, on finissait le jeu avant d’éteindre la console !

Des séries ou des titres qui t’ont marquée ?

Une série marquante, je dirais Star Trek. C’était tellement rare de voir de la science-fiction à la télévision. Alors je n’en perdais pas une miette. Je reste d’ailleurs une grande fan de la licence complète ! Toutes séries confondues. Après, j’ai été profondément marquée par McGyver. Tellement marquée que je démontais tout à la maison, et que je laissais porter le chapeau à ma petite sœur qui se faisait attraper souvent à cause de moi ! 

Sinon, j’ai régulièrement des coups de cœur pour des films ou des séries, cela dépend des périodes. Mon dernier en date a été pour une série abandonnée à mon grand désespoir : Flash Forward.

Qu’est-ce qui t’a fait passer de la « passion » à l’envie de partager en écrivant ?

Cela me fait penser à ma copine Mlle Geekette, qui a comme accroche sur son site « si à 30 ans tu n’as pas de blog, tu as raté ta vie« . Je crois qu’écrire a toujours été important pour moi, je suis simplement passée du journal intime au blog. C’était une évolution naturelle au regard de la mutation qu’a connu internet.

Comme beaucoup, j’ai expérimenté ICQ, puis les forums, pour enfin avoir mon propre site/blog… Maintenant, cela ne veut pas dire que ce que j’écris est intéressant, ni que cela vaut parole d’évangile. J’ai une passion, j’écris sur cette passion et quelques fois sur d’autres choses plus légères, mais c’est tout. Lit qui veut. « Y’a un petit côté exhib » m’a-t-on dit dernièrement ! Qui sait, pourquoi pas !

Ton meilleur souvenir ? Ton pire souvenir ?

Mon meilleur souvenir en lien avec les jeux vidéo ? Je dirais quand on a tombé Murmur dans le Labyrinthe des Ombres pour un des premiers accès Karazhan de mon serveur World of Warcraft, avant qu’il soit nerfé. Et pourtant, on a tué des boss hautement plus difficiles, mais celui-là a suscité des cris de joie, des pleurs et des hurlements sur le serveur TeamSpeak de l’époque. 

Le pire souvenir ? Toujours sur World of Warcraft, lorsque j’ai annoncé à ma guilde que je laissais ma place et que j’arrêtais le jeu. J’ai pleuré toute la soirée, toute seule, et personne ne comprenait ce qui m’arrivait !

As-tu un genre de prédilection, ou es tu une « touche à tout » ?

J’aime presque tout. Et j’aime bien découvrir de nouvelles choses, je suis très ouverte et assez bon public. Mes préférences ont cependant évolué avec le temps : plateforme, baston, shoot, FPS, RPG, MMO. Mais c’est avec plaisir que je me replonge dans chacun de ces types de jeu. Si je devais en choisir un, je prendrais sans hésiter RPG.

« Je totalise plus de 50h sur Pokemon X »

Ton jeu du moment ? Pourquoi ?

Mon jeu du moment ? Pokémon X sur 3DS. Vraiment un pur moment de détente, même si je teste 3 autres titres en même temps. Je totalise plus de 50 heures de jeu et je suis loin d’avoir terminé ! Mon rêve du moment serait un RPG de type Skyrim (profondeur, étendue et liberté) sur console portable. GTA V m’a pas mal occupée aussi ces dernières semaines, je dois être à près de 80 heures de jeu avec le mode online. 

Le sujet que tu voudrais traiter, ou la personne que tu aimerais interviewer ?

Le sujet que je souhaiterais traiter, c’est le comparatif détaillé des deux consoles next-gen à venir. J’aimerai pouvoir faire un guide d’achat exhaustif sur ces deux hardwares, qui s’annoncent comme fabuleux. Mais j’ai bien peur que ce ne soit pas possible faute de temps. Et puis je pense que la majorité des magazines vont s’emparer du sujet ! 

La personne que j’aimerai interviewer ? Steeve Jobs. Mais je crois que c’est un peu raté ! 

L’actu vidéoludique, ce sont les next-gen… Tu les as essayées ? As-tu une préférence ?

Non, je n’ai pas eu l’occasion de les essayer, faute de temps…  Plusieurs personnes de la rédac en ont eu entre les mains, et nous aurons sans doute des tests prochainement. Jusqu’aux dernières annonces de Sony, j’avoue avoir eu une préférence pour la PS4. Mais l’incertitude sur les MP3, le DLNA et les vidéos me rend très sceptique. Etant une inconditionnelle de Sony depuis la première heure, c’est la première fois que mon cœur balance pour la Xbox One. Pour l’instant, et au regard des difficultés d’approvisionnement, je préfère rester prudente et voir les premières mises à jour de firmware sortir !

Mais objectivement, mon intérêt pour la console de salon diminue, aujourd’hui on fait mieux avec un PC pour quasi le même prix ce qui n’est pas négligeable. Les prix des jeux annoncés à 69 € me font froid dans le dos. Sachant qu’on les touchera pour 20% de moins sur PC avec une meilleure qualité… et aujourd’hui, rien de plus facile que de brancher son PC sur sa télé HD. 

J’imagine que l’on te parle sans arrêt de jeux vidéo (d’ailleurs, je reconnais que c’est ce que je fais depuis le début de cette interview)… Alors changeons un peu de sujet ! Si tu devais nous recommander un film (que tu as vu dernièrement ou que tu envisages d’aller voir) ?

Sur les réseaux sociaux, c’est assez fréquent, mais dans la vie de tous les jours, rares sont les personnes qui connaissent ma vie numérique. D’ailleurs dans mon travail, personne ne sait que je lead un magazine web ou que j’ai pu jouer à WoW jusqu’à 50 heures par semaine ! Et je pense que cela serait une surprise pour toutes ces personnes !

Un film à voir ? Thor 2 ou pas… Evasion avec Sly et Schwarzy, Albator, Hunger Games : l’embrasement et bien entendu le prochain Hobbit ! Mais prudence, je ne suis pas forcément de bon conseil en la matière car je suis très bon public !

Et en termes de musique ? Tu as un groupe (ou plusieurs) que tu écoutes plus particulièrement ? Que tu nous recommandes ?

Côté musique, j’aime tout, de Rammstein à Téléphone en passant par Dead Can Dance. Je suis là aussi, très bon public, et cela dépend surtout de mon moral. Je me suis surprise à sortir un vieux CD (Era) et l’écouter en boucle pendant 4 heures, et le lendemain me faire l’intégrale de U2… donc cela dépend pas mal de mon humeur du moment. 

Ceci dit, j’ai une sélection assez hétéroclite dans mon iPhone que je me passe tous les matins dans les transports en commun ! On ne change pas les valeurs sûres ! 

Collection de sabres laser

Un péché-mignon ?

Les gadgets en tous genres, les trucs insolites, le high-tech « camouflé » en oldies, ce genre de geekeries me fait triper au plus haut point. Comme des lunettes type Googleglass. Du coup, dès qu’un truc sort, il me le faut… Même si cela provient de l’autre bout du monde. 

C’est un loisir assez couteux, donc je reste raisonnable ! En général, je me limite à des collectors ou des objets dérivés de films/séries. J’ai une petite collection de sabres lasers chez moi, qui fait pâlir tous mes invités ! J’ai même un sabre laser qui a été fait, d’après mes plans, par un ami qui travaille l’aluminium !

As-tu d’autres passions (auxquelles tu aimerais ou non consacrer des rubriques dans Geekettes et Cie) ?

Oui, bien sûr. Mais il fallait choisir une ligne directrice pour le magazine, et s’y tenir aussi, on reste donc sur les jeux vidéo et l’actu multimédia du moment. 

Après, j’ai effectivement d’autres passions, j’adore la photo, mais je ne partage pas mes prises de vue, c’est un peu mon jardin secret. Et j’ai eu la chance de pratiquer beaucoup de sports variés, notamment des sports de combat, donc c’est un peu compliqué de réserver des espaces aux rubriques comme celle-ci dans le mag !

Cependant, je reconnais que la rubrique sexy d’Eileen me manque. Nous avions évoqué un numéro spécial en ce sens, mais malheureusement, les sujets ne sont pas légion. D’un autre côté, j’ai trois personnes de l’équipe qui envisagent de sortir un magazine de charme, dès lors peut être que je participerai de loin à ce nouveau projet !

« Pour moi, la fin d’année, c’est modération et entraide avant tout »

Autrement dit, c’est bientôt Noël… tu dois faire plaisir à tes amis… Que va t-on trouver dans la « hotte de Kristen » ?

Cela va peut-être te surprendre, mais Noël n’est pas chez moi synonyme de cadeaux. Je suis une incroyable grincheuse durant les fêtes de fin d’année. Les gens oublient beaucoup de choses, notamment que tout le monde n’a pas un toit sur la tête, et cela me met hors de moi. Pour moi, la fin d’année, c’est modération et entraide avant tout. C’est un des rares moments que je réserve au bénévolat. Et puis, finalement, il n’est pas indispensable d’être à Noël pour faire des cadeaux aux gens que l’on aime

Merci Kristen, et à bientôt sur le net