Après plus de quatre ans de développement, et des centaines de pages de script, il est enfin là ! Le studio parisien Quantic Dream accouche enfin de son dernier bébé, le très attendu Detroit Become Human. Reste maintenant à savoir si ce « film interactif » sera à la hauteur de la gigantesque hype qu’il suscite depuis deux ans. Place au test, donc !

Made in Paris !

Je ne vais pas vous mentir : le studio parisien Quantic Dream est tout bonnement l’un de mes studios de développement préférés ! J’ai aimé tous leurs jeux, toujours avec le même enthousiasme : The Nomad Soul (avec David Bowie), Farenheit, Heavy Rain, Beyond Two Souls, et maintenant Detroit Become Human

Aussi, c’est maintenant que je vais m’asseoir un instant sur mes convictions, qui me chuchotent à l’oreille que tous les jeux Quantic Dream sont des chefs d’oeuvre. Et ce pour reconnaître, en toute objectivité, que les jeux du studio peuvent diviser ! Leur orientation narrative (on est dans du film interactif avec des QTE) peut autant être adorée que détestée.

Vous allez vite comprendre que j’ai kiffé Detroit Become Human. Mais pourtant, et malgré un scénario et une ambiance aux petits oignons, je conçois que certains d’entre vous ne partageront pas mon avis. Si vous êtes allergique aux QTE, ou que vous ne supportez pas les longues cinématiques de 15 heures, peut-être détesterez-vous Detroit, malgré ses qualités… Tous les goûts sont dans la nature, comme on dit…

Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?

Le propos de Detroit est loin d’être le plus original dans le petit monde de la SciFi ! Des androïdes au service de l’homme, qui cherchent à s’émanciper et à vivre pleinement leurs émotions naissantes… Beaucoup y verront sans doute des influences (ou des références) à iRobot, Blade Runner (même si le film de Ridley Scott parle de Réplicants, on y verra des similitudes que j’évoquerai plus bas), ou même le manga Gunnm (par moments, j’avoue avoir aussi pensé à l’excellente série Black Mirror). Personnellement, je préfère parler ici de références : lorsque l’on connaît la passion de David Cage pour le cinéma, on comprend mieux…

Toujours est-il que Detroit va vous plonger dans la ville américaine éponyme, en 2038. L’homme dispose désormais de nouveaux esclaves : des androïdes créés par la société CyberLife. Même le citoyen le plus moyen n’hésite pas à contracter un crédit pour s’offrir son tâcheron personnel. Et ce qu’il soit destiné à faire les corvées ménagères, à assouvir ses pulsions sexuelles, ou à assurer sa sécurité… Par exemple ! Les Androïdes facilitent la vie des humains… Oui, mais… Leur grand nombre provoque aussi un taux de chômage exceptionnel. Ceci explique pourquoi ils ont tant de détracteurs…

Libérés, délivrés…

Maintenant, que se passerait-il si ces androïdes développaient leur libre-arbitre, voire une conscience ? S’ils avaient soudainement des envies d’amour, de liberté, de s’exprimer, d’être respectés au même titre que les humains ? S’ils découvraient… La vie, quoi !

Et c’est donc là la problématique posée noir sur blanc par Detroit Become Human. Le jeu n’est donc qu’un cheminement vers des réponses, à travers les yeux de trois personnages. Le premier, Connor, est un enquêteur au look de premier de la classe qui travaille pour la Police. Le second, Kara, est une femme à tout-faire au service de Todd (un américain moyen drogué et violent) et Alice, sa fille. Enfin, Markus est au service d’un vieil homme, qui l’initie à la peinture et au piano.

Un casting au top !

Quantic Dream nous a habitué aux têtes connues dans ses jeux ! Et après Ellen Page et Willem Dafoe dans Beyond Two Souls (lire aussi notre test), Detroit ne déroge pas à cette règle.

Ainsi, dans le rôle de Markus, les fans de la série Grey’s Anatomy vont ici retrouver Jesse Williams (le docteur Jackson Avery dans la série). Cerise sur le gâteau, il est doublé en VF dans le jeu par le même comédien que dans Grey’s Anatomy : Rémi Caillebot.

À ses cotés, le vieil homme Carl est incarné par une « gueule » de la SF, à savoir Lance Henriksen (Frank Black dans la série Millenium de Chris Carter, Terminator, Alien…). Il est d’ailleurs assez fun de le voir donner la réplique à une machine, lui qui campa autrefois le rôle de l’androïde Bishop dans Alien (ne cherchez pas, le clin d’oeil est franchement assumé par David Cage) ! Il est doublé par Bernard Tiphaine (voix officielle de Christopher Walken, ou de Shiryu et Hyoga dans Les Chevaliers du Zodiaque…).

Plus discrets mais… Aussi connus

Kara est incarnée par une actrice un peu moins connue, Valory Curry, que vous avez toutefois pu voir dans Blair Witch (Talia) ou dans Twilight IV : Révélation (Charlotte). Enfin, Connor est incarné par Bryan Dechart (The Remaining, As Good as You…). Il est doublé en VF par le très connu Donald Reignoux (Lucio dans Overwatch, Tyler dans Need for Speed Payback, ou encore Travis dans Fallout 4).

Plus tard (et sans spoiler davantage), vous croiserez un personnage répondant au nom de Luther, incarné par l’acteur jamaïcain Evan Parke (Gunnar dans La Planète des Singes de Tim Burton, Hayes dans King Kong, Baghead dans Django Unchained…).

J’aurais aussi pu vous parler de Hank (Clancy Brown, vu dans Highlander, Starship Trooper ou Cowboys vs Envahisseurs) l’attachant flic humain, équipier de Connor… Ou de « so lovely » Chloé (Gabrielle Hersh, que vous avez aussi vue dans Beyond: Two Souls), qui joue de son charme sur la page d’accueil du jeu (et vous propose au passage un quiz plutôt sympa à faire).

OST en trois temps !

S’il est un aspect technique qui contribue à l’immersion dans Detroit Become Human, c’est bien sa bande-originale, tout simplement fantastique. Et ça commence dès le générique de début, avec un magnifique « main theme » au piano dont le début vous rappellera sans doute la superbe Comptine d’un autre été : l’après-midi, de Yann Tiersen (album Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain).

Pourtant, cette OST est bien signée par d’autres noms. Au pluriel car, comme pour aller au bout de sa logique, Quantic Dream a fait appel à trois compositeurs. Et chacun se charge des musiques d’un personnage principal.

Ainsi, les thèmes de Connor sont signés Nima Fakhrara, tandis que Philip Sheppard s’occupe des musiques de Kara. Et c’est John Paesano qui s’occupe des thèmes de Markus. Une excellente idée qui sert la différentiation entre les trois héros, aux caractères résolument différents.

Pour terminer sur les sons, on appréciera de retrouver ici un excellent doublage en Français, de très bonne qualité ! Ici, pas de surjeu, les doubleurs se sont donné à fond !

Sans doute l’un des plus beaux jeux de la PS4

Je me souviens que, lorsque j’avais découvert Beyond Two Souls sur PS3, je m’étais déjà dit à l’époque que Sony touchait déjà du bout des doigts les performances de la génération suivante. Aujourd’hui, ma remarque est la même avec ce Detroit Become Human. Je pense qu’il préfigure de ce que seront les graphismes de la prochaine génération !

Il n’y a donc pas grand chose à ajouter sur le plan technique. La modélisation des visages, leurs expressions sont tout simplement fantastiques ! Un détail qui s’insère parfaitement dans un ensemble qui va littéralement vous péter la mâchoire : je ne compte plus le nombre de fois où, les yeux écarquillés, je me suis demandé pendant plusieurs secondes si Quantic Dream n’avait pas inséré des images filmées dans son jeu ! C’est beau, c’est propre, et ça va vous décrocher la mâchoire plus que de raison.

Un « hadoken » pour ouvrir les portes

Dans l’ensemble, le tout est relativement fluide. Je n’ai constaté que quelques rares petits bugs, liés la plupart du temps à une transition malheureuse entre des phases de gameplay et de cinématiques (un personnage qui se téléporte, par exemple). Autre soucis assez récurrent dans le jeu : Quantic Dream a toujours beaucoup de mal à gérer les collisions (mais j’y reviens plus bas). Mais globalement, la réalisation du jeu est une véritable leçon ! Le gameplay et les (très nombreuses) cinématiques s’imbriquent parfaitement, vous laissant l’impression de voir un film. Encore plus si vous choisissez la difficulté « Occasionnel » (peinard) plutôt que « Expérimenté » !

Au niveau du gameplay, on est sur du QTE (Quick time event) à grande échelle. Hormis pour les déplacements, vos interactions avec la manette consisteront essentiellement à presser croix, rond, carré ou triangle pour faire des choix. De nombreuses actions (comme ouvrir des portes, ou ramasser des objets, par exemple) s’effectuent en faisant des quarts de tour avec le stick analogique. Enfin, notez que le jeu sollicite aussi le pavé tactile de la manette. Pour les développeurs, la Dualshock 4 semble être un formidable terrain de jeu… Pour sa part, Connor bénéficie d’un gameplay légèrement différent, puisqu’il pourra aussi enquêter, recueillir des indices sur les scènes de crime… Un peu à la manière de Batman Arkham Asylum.

Des choix qui pèsent vraiment

Comme vous avez pu le comprendre, le jeu repose essentiellement sur un système de choix qui vous sont (très régulièrement) proposés. Et qui vont avoir réellement des conséquences sur le reste de l’histoire. Et force est de constater que, quand beaucoup de titres utilisent cet argument pour se vendre, c’est bien une réalité dans Detroit !

En témoigne la démo (le premier niveau du jeu), qui possède il me semble, de mémoire, six fins différentes. Ou le fait que l’un des héros puisse mourir suite à une mauvaise décision, vous faisant ensuite louper des chapitres entiers (en raccourcissant de ce fait l’aventure). Oui, vos choix sont très importants dans Detroit, et oui ils ont des conséquences, plus ou moins lourdes. Certains choix sont anecdotiques, d’autres vont littéralement torturer votre bonne conscience.

On peut facilement se rendre compte de la complexité du scénario grâce à son arborescence. Un ingrédient que les développeurs gardent généralement secret, telle la recette du Coca. Mais que Quantic met ici à votre disposition, afin de pouvoir explorer tous les cheminements possibles.

Mais ce point, mis en abîme, ne peut-il pas nuire à la crédibilité des personnages ? On nous a vendu des androïdes ayant leur libre arbitre. Mais finalement, Kara, Markus et Connor ne restent-ils pas des machines obéissant au doigt et à l’oeil à vos propres choix ? Leurs caractères si différents ne sont-ils pas que le reflet de votre propre personnalité, de votre propre conscience ? Le débat est ouvert !

Voir aussi notre vidéo « découverte de la démo »

Il va bien falloir lui trouver des défauts à ce jeu !

Jusqu’à présent, vous l’avez compris, le jeu frôle la perfection. Detroit Become Human est-il vraiment dénué de défauts ? A t-on ici le jeu parfait ? Et bien… à bien y regarder…

Et comme je l’évoquais plus haut, on commence avec un problème assez récurrent dans les jeux Quantic Dream : les collisions ! Avec autant de technique, je comprends qu’il est impossible d’avoir les yeux partout. Mais là, quand même… Je n’ai pas compté le nombre de fois où je me suis loupé parce que mon personnage ratait une porte pour deux centimètres d’écart. Ou qu’il restait bêtement bloqué contre un autre PNJ. Tenez : la photo qui illustre cette partie est tirée du début du jeu : Markus s’est ainsi retrouvé coincé pendant cinq bonnes minutes entre un Androïde et une voiture… Il m’a fallu attendre que les deux se tirent pour pouvoir continuer…

Des personnages trop rigides

Résultat : c’est la jouabilité globale qui en pâtit, en devenant trop rigide, voire trop lourde. Vous vous souvenez du premier Resident Evil et de ses personnages assez difficiles à diriger ? Dans une moindre mesure (c’est quand même loin d’être à ce point), j’ai ici quelques mauvais souvenirs qui me sont revenus en tête !

Lorsque plusieurs choix vous sont proposés, les quelques mots qui constituent les énoncés des actions ne sont pas toujours clairs. À leur manière, ils contribuent à nous faire hésiter davantage. Le joueur ne comprenant pas toujours ce que le jeu attend de lui… Parfois trop approximatifs, ils peuvent vous induire en erreur, et conduire à une conclusion qui n’est pas vraiment ce à quoi vous aviez pensé.

Et puisque l’on parle des soucis techniques, je pourrais aussi vous parler des angles de caméra qui ne sont pas toujours les plus pertinents. J’en ai relevé, durant ma partie, quelques uns qui nous éloignent de l’action. Voire qui nous dissimulent malgré eux des scènes essentielles. Rien de bien méchant, et heureusement pas systématique, mais j’ai connu quelques petites frustrations…

Frustration : le mot est lâché !

Et oui, c’est le dernier terme que je retiendrai pour ce chapitre consacré aux défauts du jeu, même si ce dernier point n’en est pas vraiment un. Dans Detroit, la frustration est de tous les instants. Et vous allez sans arrêt devoir vivre avec l’idée que vous auriez peut-être dû faire un autre choix. Heureusement, quand vous aurez terminé le soft, vous pourrez revenir sur son arborescence pour essayer des chemins alternatifs.

Enfin, la frustration arrive aussi lorsqu’apparaissent les crédits de fin du jeu. Car si l’éditeur a promis une trentaine d’heures pour finir Detroit, j’ai pour ma part plié l’histoire principale, la première fois, en à peine un peu plus d’une dizaine d’heures. J’en aurais aimé plus. Car oui, vous pouvez refaire les chapitres pour débloquer les chemins alternatifs, comme je l’ai écrit. Oui, vous pouvez tenter de voir les séquences de fin alternatives (du happy end au glauque, en passant par plein de nuances)… Mais l’effet de surprise est passé, et… Si j’ai pris mon pied sur ce jeu, c’est trop court à mon sens. Même si je suis conscient du boulot colossal abattu par Quantic Dream.

Un scénario qui vous prend aux tripes

Outre ses graphismes fabuleux, Detroit Become Human va également vous mettre une claque par son scénario. Et si les nombreuses références du jeu trahissent l’amour inconditionnel de David Cage pour le cinéma, il vous promet tout de même de belles surprises. Et de grands moments d’émotion qui vont faire que vous allez vous attacher aux trois héros…

Je ne compte plus le nombre de fois où, terminant un chapitre, je me suis dit que je venais de vivre un épisode émotionnellement fort ! Et c’est la force de Detroit : lorsqu’il reprend des références de la pop culture (cinéma, mais aussi manga ou jeux vidéo… Enfin, c’est ma culture perso qui m’a fait penser à beaucoup de choses)… Lorsque sa narration retombe dans le cliché du genre… Il parvient toujours à nous balancer un gros coup de poing émotionnel dans le bas du bide !

Des thèmes pesants

La raison est sans doute que David Cage puise dans des thématiques très fortes : la différence, la mort, la violence, l’alcool, l’intelligence artificielle, le racisme, la ségrégation, voire… Non, je ne le dirai pas, je ne tiens pas à vous spoiler… Toujours est-il que le propos du jeu est grave, parfois sombre, parfois il installe un gros malaise… Bien que certains thèmes soient désamorcés avec des pirouettes un peu trop naïves, le ton sonne globalement juste ! Sans omettre que, dans ce sombre tableau, nos héros véhiculent à leur manière un message positif, plein d’empathie et d’humanité (ce qui peut vous sembler paradoxal, pour des androïdes).

Le résultat, vous le connaissez déjà ! Le joueur évacue très vite les impressions de déjà vu pour encaisser de plein fouet la décharge émotionnelle dont Quantic Dream a le secret. On n’apprécie pas les personnages du jeu. On apprend à les aimer (par exemple, je me suis attaché à Connor qui était, à la base, un personnage que je trouvais moins intéressant). Le joueur souffre avec eux, on culpabilise de nos choix… Et on y repense encore lorsque la console est éteinte !

Au final

Inutile de tourner autour du pot ! D’un point de vue purement personnel, Detroit Become Human figure parmi mes meilleurs jeux de l’année ! Pas le plus jouable, pas le plus fun… Mais sans conteste un jeu dont l’histoire, aussi brève soit-elle, m’a bouleversé ! Je pense en effet que, lorsqu’un jeu vous obsède autant une fois la console éteinte… On peut se dire légitimement qu’il y a un truc !

Mais Quantic Dream pêche encore par moments : les collisions qui ne sont toujours pas maîtrisées, un scénario qui prend parfois des gros sabots… Et surtout une fin qui arrive trop tôt… Malgré tout, on aime ce jeu pour son ambiance, pour l’attachement progressif pour ses personnages, pour la maîtrise technique dont il fait preuve. Et pour son histoire qui, malgré tout, vous prend aux tripes. Vous jouez au jeu, mais c’est surtout David Cage qui joue avec vos émotions !

Après un tel bijou, aucun détracteur ne pourra plus dire que le jeu vidéo est stupide, abrutissant, inutile… ou qu’il ne véhicule aucune valeur ! Sans être moralisateur à outrance, Detroit vous fait réfléchir, vous pousse dans vos retranchements d’humanité. Jusqu’où êtes vous prêt à aller pour atteindre votre but ? Prêt à tuer, ou à risquer ce que vous avez de plus cher pour cela ? Alors oui, on peut ne pas aimer le genre. Mais quoi qu’il en soit, Detroit Become Human ne vous laissera pas indifférent ! C’est donc à vous maintenant de faire le bon choix, et d’en assumer les conséquences :

Δ J’hésite encore            O Craquer sans retenue
X Ne pas craquer

 

L'avis de Tifa
J’ai totalement craqué sur le jeu ! Malgré quelques petits bugs que l’on oublie vite tellement l’histoire est prenante. Je n’ai pas pu décrocher avant de finir le jeu. Au point d’en rêver la nuit… Ou de lancer mes parties avec la crainte de faire capoter la progression de mes personnages à cause d’un mauvais choix ! Detroit Become Human est un jeu que je recommande à 100%. Même si vous n’aimez pas le genre narratif, l’histoire à elle seule pourrait vous faire basculer…

Detroit Become Human

  • Par Quantic Dream, en exclusivité sur PlayStation 4 (et PS4-Pro).
  • Classification : PEGI 18.
  • Prix : environ 55€ (version physique), 69,99€ pour l’édition Deluxe numérique (avec Heavy Rain PS4).

 

Cyber-claque :

  • L’ambiance générale du jeu
  • On s’attache instantanément aux personnages
  • Un bon casting
  • Le scénario passionnant jusqu’à la fin
  • Des choix qui influent VRAIMENT sur la suite de l’aventure
  • Une direction artistique et une réalisation à tomber
  • Des thématiques et des messages forts, qui vous prennent aux tripes
  • Une OST fantastique
  • Du rythme
  • Une VF excellente
  • Excellente rejouabilité

Cyber-loupés :

  • Les collisions pas au top
  • Quelques bugs
  • Quelques clichés et passages un peu naïfs
  • Les énoncés des choix proposés ne sont pas toujours clairs
  • La frustration permanente d’avoir fait le mauvais choix
  • Pas de version physique collector
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