Dans le cadre d’une interview au micro d’Europe 1, ce mercredi 2 décembre, l’ex-président de la République Nicolas Sarkozy a ressorti son karsher, cette fois pour arroser la violence dans les jeux vidéo.

Quand le journaliste lui demande si, suite aux attentats du 13 novembre, c’est une bonne idée de retirer les pistolets en plastique des magasins de jouets, le chef de file des Républicains rétorque que :

« Si on s’attaque à l’armement du père Noël, on pourrait peut-être regarder de plus près ces jeux vidéo d’une violence inouïe qui sont dans tous les cadeaux qui sont donnés. Il y a des priorités, et la priorité ce n’est pas le désarmement du père Noël ».

 Bein tiens, ça faisait longtemps !

D’autant que, si le débat n’est pas nouveau, rien ne prouve à ce jour que le jeu vidéo rend violent. Bien au contraire, des études démontrent qu’il aurait plutôt vocation à être un exutoire. Les gamers ne sont pas non plus des imbéciles, et faut-il rappeler que la très grande majorité d’entre eux savent faire la part des choses, dissocier le virtuel du réel.

« Et les enfants dans tout ça ? » pourrait-on entendre… « Et le code PEGI ? » répondrions nous. La classification des jeux n’est pas faite pour les chiens, et si un enfant s’amuse sur Call of Duty ou GTA V, c’est l’irresponsabilité des parents qui est à mettre en cause, pas la responsabilité des éditeurs !

Editeurs qui, on le rappelle, avaient pour la plupart suspendu leurs campagnes de communication suite aux tragiques événements du 13 novembre, par respect pour les victimes.