En cette soirée d’automne, après avoir installé Overwatch, j’attends, avec espoir, que le bouton “play” se déverrouille. Et finalement, après de longues minutes, il se déverrouille, je me jette sur le jeu. C’est donc 3 jours après l’ouverture de la bêta fermé d’Overwatch, First Person Shooter développé par Blizzard, que j’écris ces lignes, soit une bonne dizaine d’heures de jeu. Verdict.
Un jeu bien fini
Le premier point qui m’a marqué, c’est qu’Overwatch est bien fini, que ce soit au niveau de la technique pure, ou des détails, il est complet et fonctionnel.
Les bogues sont assez rares et le support technique efficace. Le matchmaking est rapide, si jamais la partie tarde à trouver du monde, on est rapidement redirigé vers une nouvelle partie.
Il est possible de faire des parties privées, mais aussi de créer un groupe, très pratique pour jouer en team ou entre amis (ou les deux en même temps).
Overwatch n’est pas exempt de défaut, que ce soit au niveau de l’ergonomie, de fonctionnalités dont on ne comprend pas encore l’intérêt, mais rappelons le nous sommes dans une bêta.
Easy to learn, hard to master
Avant d’aborder ce point, je tiens à préciser que les seuls FPS compétitifs auxquels j’ai vraiment joué auparavant sont Shootmania et surtout Team Fortress 2. Oui le gameplay est classique, classique, mais bon, c’est une recette qui fonctionne, et en plus elle est très bien cuisinée : il est riche et nerveux.
Overwatch est facile à prendre en main, même si quelques personnages sont un peu plus difficiles d’accès (c’est d’ailleurs indiqué dans le jeu), mais “hard to master”, ce qui offre un énorme potentiel à Overwatch en terme d’e-sport, surtout que le jeu en équipe est très important.
Il y a tout de même quelques nouveautés, comme la fonction “On Fire” qui est inédite sur ce genre de FPS, plus vous faites des hauts faits dans une partie (capture, frag..) plus vous serez “visible” par l’équipe adverse, vous serez montré du doigt comme le joueur dangereux.
Ou encore une jauge qui se rempli quand vous faites ou prenez des dégâts, une fois remplis vous débloqué une attaque spéciale unique à chaque héros.
Les décors sont partiellement destructibles, toujours agréables pour l’immersion, et bien faits, c’est toujours drôle de tirer dans un extincteur et de le voir s’envoler dans tous les sens ! Il y a aussi une gestion des tailles, c’est-à-dire que si vous jouez Torbjörn (un nain ingénieur) vous allez être plus petit que les autres joueurs.
Ce sont des détails, certes, mais ce sont en partie eux qui me font apprécier ce jeu, il donne vraiment l’impression de ne pas avoir été bâclé.
Des personnages variés et attachants
Dans les différentes classes (attaquant, défenseur, tank, soigneur), les personnages ne sont pas juste des skins différents.
Tous les héros ont un gameplay totalement différent, une personnalité différente et unique, et c’est pour moi la force de ce jeu.
Chaque héros à son némésis, donc même s’il peut parfois sembler qu’un personnage soit un trop fort (mis à part si c’est un très bon joueur), il suffit de choisir en face le bon personnage pour pouvoir l’affronter.
Une direction artistique qui vaut le coup d’oeil
Overwatch est beau, les maps variées, on ne s’en lasse pas ! La direction artistique est bien travaillée.
Pour revenir sur les détails qui font qu’il est bon, c’est l’utilisation des contre-jours dans le level design de certaines maps.
Oui vous pouvez être aveuglé par le soleil et de pas voir l’ennemi en face. Le jeu ne demande pas une configuration énorme si vous avez une machine un tant soit peu récente, il tourne théoriquement sur une Intel HD 4400 à 30 IPS.
Il faudra cependant ne pas être trop regardant sur la qualité des graphismes.
Et la suite ?
Mais qu’en est-il de son avenir ? Overwatch donne un coup de jeune à un style de jeu éprouvé. Un système d’expérience, dont une partie distribuée par les joueurs eux-mêmes, sera mis en place (en partie présent avec des votes en fin de partie).
Pour les joueurs console, qui sont intéressés par Overwatch, sachez que plusieurs indices tentent à croire que le jeu sera porté sur Xbox One et Playstation 4. Overwatch est pour moi une bonne raison de me remettre à un FPS compétitif. Je suis très optimiste sur son avenir.
Pour ces premières impressions, j’ai recueilli et synthétisé les avis d’un groupe composé de Frédéric Babin, Massimo Feltrin, Ophélie Hays, Alexandre Martin (Modérateur de Blizzheart) et Rémi Pachet que j’ai monté pour Overwatch et que je remercie.
Sûr ce j’y retourne !
Plus d’infos sur le Site officiel.