SORTIE EN OCTOBRE. – C’est ce mois-ci que sort, chez Glénat, le nouveau tome de la série One Piece, génial shonen de Eichiro Oda. Un manga que je suis, comme vous tous j’imagine, depuis maintenant plus d’une décennie. Belle longévité !

Pour ceux qui viennent de se réveiller après une période de sommeil artificiel de plus de vingt ans, rappelons que One Piece nous raconte l’aventure de Monkey D. Luffy, qui rêve de devenir le seigneur des pirates, dans un monde presque entièrement recouvert par l’océan. Il se constitue un équipage, afin de partir sur les mers et retrouver le « One Piece », un trésor légendaire qui offrira de grands pouvoirs à son découvreur…

Dans ce 68e volet, Luffy et sa bande viennent d’arriver sur une curieuse île de glace. Ils doivent faire face à un curieux scientifique, César Clown. Et comme l’indique le résumé de l’éditeur, « Luffy accepte la proposition de Law de former une alliance entre pirates. Les voilà partis pour affronter César Clown dans une course poursuite des plus folles !! Law entreprend d’enlever César pour semer la panique dans son camp, mais une rencontre inattendue vient perturber ses plans !!« 

Que dire de cet épisode ? Oda reste fidèle à lui-même ! Le scénario est toujours aussi captivant, l’humour toujours aussi présent (reposant bien souvent sur un flôt de quiproquos entre les personnages, ainsi que sur la naïveté et le caractère « tête brûlée » de Luffy). Du coté des dessins, c’est toujours aussi énergique, avec des « cadrages » très hollywoodiens. One Piece n’est pas un manga, c’est un film d’action !

Des défauts ? Oui bien sûr ! A commencer par ces mêmes scènes d’action, pour lesquelles les dessins sont parfois un peu bordéliques : il faut parfois s’attarder sur une vignette pour décortiquer la scène, entre super-pouvoirs, explosions, dialogues, et « petit détail au fond de la scène que l’on n’avait pas vu la première fois ».

Autre petit reproche récurrent à cette série : Eichiro Oda ayant tendance à introduire régulièrement de nouveaux personnages, qui font des apparitions, disparaissent, reviennent plus tard dans le récit… Aujourd’hui, le casting de One Piece ressemble davantage à l’annuaire Les Pages Blanches » (je vous mets le lien internet, ça peut toujours servir). Personnellement, étant habitué aux mangas, ça ne me dérange pas, mais ce point m’a été signalé par une amie qui s’y perd parfois…

Eichiro Oda maîtrise ici son sujet, et joue avec le lecteur. Purement et simplement, il nous tient en haleine au fil de ces 224 pages, et on l’imagine assez facilement se réjouir, à l’idée de ce qui nous attend dans le prochain tome (sorti au Japon il y a presque un an, soit dit en passant) : la tension monte encore d’un cran, et laisse présager un final de grande envergure !

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