C’est avec un nouveau trailer de gameplay que Lego Star Wars : La Saga Skywalker dévoile sa date de sortie. Mais derrière cette annonce, les développeurs s’apprêtent à souffrir.

« Il n’est pas rare de travailler 80 à 100 heures, 6 jours par semaine »

Lego Star Wars : La Saga Skywalker nous apporte une bonne et une mauvaise nouvelle. On commence par laquelle ? Vous voulez la bonne ? OK ! Donc, comme le dévoile son nouveau trailer de gameplay, le jeu sortira sur quasiment tous les supports le 5 avril prochain. Pour rappel, sa date de sortie initiale se situait autour de fin mai 2021… Mais le Covid est passé par là…

Comme vous pouvez le voir dans ce trailer de gameplay… Les développeurs remettent pas mal de choses à zéro en termes de jouabilité, pour nous proposer des boucles de gameplay totalement inédites dans la série. Plus de 23 planètes, 100 véhicules, plus de 300 personnages… Ce nouvel opus, qui réunit les 9 films Star Wars promet un contenu juste gargantuesque !

Cette grosse pensée pour les développeurs du jeu est une excellente transition vers ce qui constitue notre « mauvaise nouvelle » ! Car le média Polygon a attendu cette info dévoilée par Warner Bros et TT Games, pour lancer un missile skud. Polygon fait ainsi témoigner des salariés de chez TT Games, de manière anonyme (ils ont signé des accords de non-divulgation). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que tout n’est pas tout rose !

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« Dans certains cas, le personnel se sentait obligé de faire des heures supplémentaires pour augmenter son salaire. Une demi-douzaine d’employés nous ont dit qu’il n’est pas rare de travailler 80 à 100 heures, six jours par semaine, lorsqu’il y a du crunch, » rapporte cette enquête de Polygon, que nous vous invitons à lire pour bien comprendre l’enfer que peuvent vivre les salariés de certains studios.

L’enquête rapporte aussi que « d’autres sources affirment que les deux studios TT étaient également un environnement hostile pour les femmes, le personnel féminin étant victime d’intimidation, de commentaires sur son apparence, de promotions et de contrats refusés. »

Une enquête qui nous démontre que, derrière un titre très attendu… Notre plaisir de jeu a un prix. Un tarif qui peut être salé, et qui le sera cette fois encore, pour les créatifs qui sont derrière cette œuvre.

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