Lancé en avril 2012 sur Facebook, Candy Crush Saga continue à grandir, et King va bientôt mettre à votre disposition le 2000e niveau. L’occasion de revenir sur ce phénomène vidéoludique, avec ses qualités, mais aussi ses travers.
Le principe
Candy Crush est ce que l’on appelle un « jeu match 3 ». Comprenez par là qu’il s’agit d’un jeu de réflexion, dans lequel vous allez devoir aligner des formes par 3 au minimum, pour les faire disparaître ou pour faire apparaître des items.
Si l’alignement en rangées et en colonnes de trois bonbons de la même couleur est la base, vous pouvez aussi former des combinaisons spéciales de 4 ou 5 bonbons pour créer des bonbons spéciaux, rayés ou emballés.
Combinez les bonbons spéciaux entre eux pour produire des effets spectaculaires qui feront exploser plus d’une sucrerie ! Le but étant de cumuler des combos, accompagnés de la grosse voix qui dit « Sweet » ou « Delicious » 😉
Oui, car comme vous l’aurez compris, et comme le nom du jeu l’indique, nous allons ici parler de confiseries.
Le scénario est assez simple : vous incarnez Tiffy, une petite fille, qui doit aider ses amis au royaume des bonbons. Pour cela, elle doit terminer chaque niveau pour avancer au suivant…
Un jeu ultra populaire
Si vous avez cliqué sur le lien de cet article, sans doute êtes vous l’un des millions de fans du jeu, auquel cas vous savez déjà tout cela. Alors, il est temps d’aborder des sujets un peu plus pointus, avec des informations et des anecdotes qui vous permettront de briller dans les soirées mondaines…
Comme nous l’avons dit plus haut, le titre est extrêmement populaire, puisque selon l’éditeur King, Candy Crush Saga est systématiquement classé dans le top 5 des jeux les plus rentables aux Etats-Unis et au Royaume Uni depuis janvier 2013.
Le jeu a atteint les 1,000,000,000,000 (trillion) de parties jouées depuis son lancement sur Facebook en avril 2012.
Autrement dit, cela équivaudrait au fait que chaque personne dans le monde aurait pu jouer approximativement 140 fois.
Le dimanche est le jour le plus populaire sur Candy Crush Saga.
Saviez-vous également que la distance quotidienne « swipée » par les joueurs sur leur mobile équivaut presque à 140 000 fois la hauteur du plus haut building au monde (830m), le Burj Khalifa ?
Chaque année, chaque joueur « swipe » 41.197.500 km en jouant à Candy Crush Saga sur son mobile, c’est-à-dire 54 aller-retours entre la Terre et la Lune !
Et puisque vous aimez les chiffres, sachez qu’en moyenne, 20 millions de parties de Candy Crush Saga sont jouées chaque mois (soit environ 667.000 par jour) ! Enorme, non ?
Candy Crush Saga est joué sur chacun des sept continents, même l’Antarctique !
Depuis le lancement, 307.1 trillions de bonbons ont été « swipés » et 1.4 trillion de Bombes de Couleur ont été utilisées dans Candy Crush Saga.
A la bourse de Wall « Sweet » ?
L’introduction en Bourse de King Digital (avec une valeur estimée à 7,1 milliards de dollars) le 25 mars 2014 fait un véritable flop. Introduite à 22,50$ sur le New York Stock Exchange (NYSE), l’action termine sa première journée de cotation à 19$ (King lève toutefois près de 500 millions de dollars).
Mais en août 2014, l’action de King s’effondre à la Bourse de New York, à son plus bas niveau historique. Le titre perd 23,13 % à la clôture, à 13,99 dollars.
L’idée était-elle si « delicious » ?
Et en novembre 2015, c’est Activision-Blizzard qui avale les bonbons multicolores pour la bagatelle de 5,9 milliards de dollars.
Le bal des avocats !
Si les jeux de King s’inspirent énormément de jeux déjà existants, l’éditeur a déposé les trois mots (marques) « Candy« , « Crush » et « Saga« , et attaque en justice les développeurs qui utilisent l’un de ces termes pour nommer leurs jeux.
Ainsi, il y a quelques années, le développeur indépendant Stoic avait fait la connaissance des avocats de King, pour son jeu The Banner Saga (un RPG stratégique qui utilise donc le mot « Saga »).
Le groupe de rock toulousain Bubblies en a aussi fait les frais en 2013 : un nom qui peut induire les fans de Bubble Witch Saga en erreur, un logo avec des bonbons… Et hop, King demande au groupe, créé en 1991 de changer de nom ! Devant la médiatisation de l’affaire, et son ridicule, King aurait finalement abandonné les poursuites…
Sur la plagiat’bandonnée…
King n’aime pas être plagié, mais dans l’autre sens, ce n’est pas aussi simple ! Ainsi en 2009, lorsque l’éditeur Junkyard Sam développe un jeu dans l’univers de Pac-Man, Scamperghost, King est sur le coup… jusqu’à ce que l’éditeur MaxGames ne propose un chèque plus intéressant au développeur indé…
Quelle n’est pas sa surprise, quelques temps plus tard, de voir arriver sur le marché un certain Pac-Avoid, édité par King, jeu en tout point identique à Scamperghost ! Et ce avant même la sortie de Scamperghost sur le marché !
King dira simplement :
Et Candy Crush Saga lui même s’est fortement inspiré d’un autre jeu, Candy Swipe, sorti deux ans avant Candy Crush.
L’ironie de l’histoire étant que, dans une lettre ouverte adressée à Albert Ransom (créateur de Candy Swipe), King lui demande tout simplement de changer le nom de son jeu…