Ubisoft et sa maison d’édition « Les Deux Royaumes » annoncent le lancement d’une BD se déroulant dans un univers encore inexploré : celui de Watch_Dogs.

La série de jeu vidéo, dont le deuxième opus sortira le 15 novembre, plonge les joueurs au cœur de villes hyper-connectées.

Mais le récit original proposé par Simon Kansara (scénario) et Horne (illustration) propose d’explorer les zones « blanches » de Rio de Janeiro, qui ne sont pas reliées au reste du réseau.

Le tome 1, « Retour à Rocinha« , est ainsi disponible dès aujourd’hui en librairie au prix de 13,50€ TTC en France.

Le pitch

Sauda, jeune hackeuse issue de la favela de Rocinha à Rio, revient au quartier après des années d’absence. Elle y découvre que son petit frère est tombé sous l’emprise des gangs.

Déterminée à l’en faire sortir, Sauda découvre que le trafic de drogue à Rocinha attire bien des convoitises, et que la ville connectée qu’est devenue Rio pourrait devenir le théâtre d’une expérimentation de corruption grandeur nature.

Aussi, pour cette aventure, les auteurs ont créé une histoire entièrement nouvelle. Elle vient étendre l’environnement établi par les jeux Watch_Dogs.

Dans Watch_Dogs, la ville est hyper-connectée. J’avais envie d’explorer les zones d’ombres, ou plutôt « blanches », qui ne sont pas reliées au reste du réseau. C’est une manière de parler des quartiers défavorisés, et des inégalités urbaines. Les hackers mènent différents combats. Je voulais que celui de Sauda soit la justice sociale. J’espère parvenir à raconter une histoire chaleureuse, proche des personnages. Le hacking n’est pas simplement l’affaire d’experts en informatique. Prendre le contrôle de la technologie, la comprendre et savoir la détourner pour accomplir ses propres objectifs est à la portée de tous. J’essaie de toujours garder cela en tête quand je travaille sur les personnages de la série.Simon Kansara, scénariste

Ici on retrouve des personnes qui veulent changer le système avec les moyens d’aujourd’hui. Une sorte de révolte silencieuse et surtout mondiale. Savoir que n’importe qui (et de n’importe où) peut faire évoluer les choses à partir d’un simple réseau informatique, je trouve cela génial, et ça nous laisse des ouvertures énormes.Horne, dessinateur

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