C’est avec ce sixième tome de Waltz, chez Kurokawa, que la série à suspense imaginée par Kôtarô Isaka et dessinée par Megumi Ôsuga, trouve une conclusion, ce 7 mai !
Tout d’abord, pour ceux qui ne connaissent pas cette série policière/suspense scénarisée par l’excellent Kôtarô Isaka (un romancier très populaire au Japon), Waltz est en quelque sorte une préquelle du « Prince des ténèbres », du même auteur. Ce « shonen » nous conte le parcours initiatique d’un jeune tueur à gages, qui à l’aide de son mentor, va devenir un assassin d’exception, connu sous le nom de « La Cigale ».
Difficile de vous parler du contenu de ce sixième volet sans prendre le risque de déflorer de quelconques éléments importants dans la compréhension de cette conclusion. Aussi, je me contenterai ici de reprendre le résumé du 4e de couv’ : « Alors que les flammes ravagent le repère du Chapelier, un dernier face à face va décider du sort de la Cigale et du Briseur de Nuques. Dans cette valse macabre où s’enchaînent révélations et retournements de situation, La Cigale devra appliquer au mieux les enseignements d’Iwanishi car au moindre faux pas, la mort sera leur seule issue ».
Avec ce sixième épisode, on atteint des sommets en termes de tension ! On l’a senti venir, précédemment, mais ici, le « tuer ou être tué » prend toute sa dimension. Agréable à lire et à regarder, cet opus nous fait vivre toute la tragédie, toute la tension qui repose sur les épaules de La Cigale.
Cette série se termine ainsi par un excellent sprint final, par une conclusion explosive, et ce volume ne déroge pas à la règle qui s’est imposée sur cette saga : de l’action, et du suspense digne des grands thrillers.
Quand de nombreuses excellentes séries se loupent sur la fin, celle-ci réussit à nous tenir en haleine jusqu’à la dernière page. Si vous avez commencé à suivre Waltz, ruez vous sur ce dernier tome. Si ce n’est pas le cas, précipitez-vous chez votre libraire, et accaparez-vous les six volumes de ce passionnant manga !
Waltz, tome 6 (fin de la série), par Kôtarô Isaka et Megumi Ôsuga, en France chez Kurokawa depuis le 7 mai. Prix indicatif : 7€.