Sorti au cinéma en juin 2013, Star Trek : Into Darkness (par le réalisateur J.J. Abrams) est déjà dans les bacs ! Espace, frontière de l’infini, vers laquelle voyage notre vaisseau spatial… Bon OK, faisons voyager ce bluray jusqu’à notre bonne vieille PS3… L’aventure intersidérale nous attend !

New Generation bis

gallery_16Pour la seconde fois, nous retrouvons ici Chris Pine dans le rôle de James T. Kirk, Zachary Quinto dans celui de Spock, Zoe Saldana interprête Uhura, et c’est cette fois Benedict Cumberbatch qui va incarner le « méchant » de l’histoire.

Les amateurs de science-fiction apprécieront les apparitions, dans le film, de quelques légendes de ce genre cinématographique. C’est ainsi avec plaisir que l’on retrouve, comme dans le premier opus, Leonard Nimoy (le « Spock » de la saga originale, incarnant ici « Spock vieux »), ou encore un « haut dirigeant » de Starfleet, l’amiral Marcus, interprété par Peter Weller (Robocop). 

Le scénario nous replonge dans l’univers de Star Trek, alors que l’équipage de l’USS Enterprise est en pleine mission sur une planète lointaine. La fougue de l’ami Kirk est ici le prétexte à l’introduction de quelques répliques cultes de la série, qui raviront les fans et les amateurs de références aux volets précédents (et elles sont nombreuses dans cet épisode !). Une douce récré avant les événements qui se préparent.

Car très vite, Starfleet est victime d’un attentat qui provoque la panique, menace la paix intersidérale (bon, ok, la formule est quelque peu alambiquée). Tandis que le terroriste court toujours, un seul homme peut désormais l’arrêter, le traquer jusqu’à la planète Kronos, (celle des Klingon) où il s’est réfugié. Cet homme, je vous le donne dans le mille, c’est… James T. Kirk !

Technique impeccable

Star-Trek-Into-Darkness-Review-Screen-1-Chris-PineNous avons ici un film de J.J. Abrams. Et forcément, le réalisateur à qui l’on devra prochainement Star Wars VII (en 2015) s’applique et nous propose un film techniquement impeccable. Les effets sont à couper le souffle, l’action est omniprésente sans être étouffante, l’ambiance sonore est à tomber… Le film réussit à être long sans provoquer l’ennui.

Si la plupart des scènes ont été tournées en 35mm anamorphique, JJ Abrams n’hésite pas à utiliser l’Imax pour un rendu plus immersif sur certains plans. Et ça marche ! A l’écran, cela se traduit par un encodage en 1080p24, Mpeg 4AVC. Le rendu est fantastique, le piqué est bluffant, du début à la fin du film.

On remarquera cependant de nombreux plans où apparaissent des effets de lens-flare (ces halos lumineux dus aux optiques anamorphiques), qui en deviennent presque la signature du réalisateur. Peut-être un peu trop, sur ce coup là, mais n’exagérons rien, JJ Abrams n’abuse pas non plus du lens-flare comme James Cameron le faisait avec le zoom dans Avatar 😉

Du gros son qui pête !

star-trek-into-darkness-enterpriseAttardons nous maintenant sur la qualité sonore du film ! Là aussi, Paramount ne nous offre que du bon : le Dolby True HD 7.1 va vous exploser les tympans ! Enfin… à condition que vous regardiez le film en VO. Car pour les versions espagnole, italienne ou française, il faudra vous contenter d’un simple Dolby Digital 5.1. On commence à être habitués !

La bande originale du film est signée Michael Giacchino, que les cinéphiles connaissent pour les OST de Mission Impossible III (déjà avec JJ Abrams aux commandes), John Carter, ou encore Les Indestructibles. Bref… Une OST théâtrale, épique, orchestrale, qui reprend les thèmes du premier Star Trek de JJ Abrams, avec quelques petits clins d’oeil aux thèmes de la série ou des films. Mission accomplie, avec une bande originale qui vous plonge dans l’ambiance !

Du bonus à gogo

star-trek-into-darkness-benedict-cumberbatchBon, n’exagérons rien, il y a toujours mieux ailleurs, mais il faut reconnaître que sur ce coup là, Paramount nous gâte, plus que certains éditeurs ! Making-of en lecture enchaînée, composé de six documentaires d’une dizaine de minutes en VO sous titrée (création de la planète rouge, attaque de Starfleet, le monde Klingon, Abordage, afrontement final, l’ennemi de mon ennemi)… et bien entendu les réactions en « direct » du réalisateur et des acteurs… Si vous aimez le film et si vous désirez en savoir plus, la section « bonus » vous en donne pour votre argent !


 Au final

Star_Trek_Into_Darkness_Blu-ray_Region_B_cover.jpgAutant j’avais trouvé le premier Star Trek (de JJ Abrams, je veux dire) sympa mais sans plus, autant je trouve que ce « Into Darkness » relève le niveau au delà de mes espérances : on ne s’ennuie à aucun moment et, happé par des scènes d’action époustouflantes et un scénario passionnant, on se laisse embarquer dans cette aventure intersidérale, ce show pyrotechnique, sans voir passer le temps.

Peut-être, en tant que fan de l’univers de Star Trek, avais-je trouvé que, en orientant son film « action grand spectacle », l’ami JJ s’éloignait quelque peu de l’esprit d’origine de la série. Avec ce second film, il confirme haut la main le talent qui est le sien, mais en truffant cet opus de tellement de clins d’oeil qu’il vient parfaitement s’insérer entre son premier film et la série d’origine (celle de Gene Roddenberry). Un très gros coup de coeur, que je classe illico parmi mes blurays favoris. JJ Abrams est fin prêt pour Star Wars !