SORTIE LE 10 OCTOBRE. – Ce jeudi 10 octobre sort en librairie, chez l’éditeur Kurokawa, le troisième tome de Saint-Seiya – The Lost Canvas Chronicles. Un volume consacré cette fois à Degel, gold-saint du Verseau.

Vous avez aimé Albafica, solitaire chevalier du Poisson ? Vous avez adoré le récit autour de Kardia, impétueux et épicurien chevalier du Scorpion ? Ce mois-ci, Kurokawa continue à nous faire découvrir, en VF, les Chroniques de Saint-Seiya The Lost Canvas, dans lesquelles Shiori Teshirogi nous fait découvrir le passé des douze Chevaliers d’or.

Et dans ce troisième tome, nous faisons la connaissance de Degel, le chevalier du froid placé sous la protection de la constellation du Verseau. Changement d’ambiance avec ce chevalier pragmatique, posé… Bref, radicalement à l’opposé de son meilleur ami, le bouillonnant Kardia.

S’inspirant très fortement de l’oeuvre originale de Kurumada (créateur de la saga), la dessinatrice nous laisse deviner que, comme Camus du Verseau, Degel est Français. Et c’est en France que débute cette nouvelle aventure, lors d’une soirée très huppée, pour l’anniversaire d’une certaine Madame Grenat. Et c’est avec classe qu’apparaît Degel…

Le Quatrième de couv’ nous indique que :

Un danger à la fois doux et envoûtant 
s’approche de Dégel du Verseau !
Qui est cette mystérieuse Madame Grenat 
qui est à la fois belle et envoûtante et qui 
plus est, semble immortelle ?! Qu’est devenu 
Crest, le Chevalier 
âgé de 500 ans ?!

Bon, vous l’aurez compris, il se trame des choses bizarres dans ce chateau. Si l’intrigue en elle même s’essouffle assez vite (ça démarre bien, mais on devine assez facilement le dénouement), on appréciera davantage les rapports entre Degel et Crest, son maître (promis, je n’en dis pas plus). Contrairement à Camus que j’évoquais plus haut (que Kurumada avait imaginé froid comme la glace, insensible, en référence à « L’Etranger » d’Albert Camus), Degel est un chevalier plus sentimental. L’érudit du Sanctuaire est beaucoup plus chaleureux qu’il n’y paraît !

Le trait de Teshirogi (lien vers son blog, attention, il est en Japonais) est toujours aussi efficace, précis. Les Chevaliers sont sublimés, à la fois par le dessin, mais aussi par le caractère que leur forge la dessinatrice.

La série monte encore d’un cran, même s’il est nécessaire de la considérer dans son ensemble. Ce tome consacré à Degel est plutôt réussi, et vous fera refermer le livre avec un sourire satisfait, celui là même qui précède la déception de devoir attendre deux mois pour lire la suite, avec un volume qui sera, si ma mémoire est bonne, consacré à Manigoldo du Cancer 😉

Saint Seiya Chronicles 3