On va éviter de se perdre dans les superlatifs, pour faire court, Magi est typiquement le genre de mangas qui, même si vous le prenez en cours comme ce fut mon cas, peut rapidement vous rendre accro. L’histoire est captivante, les dessins sont efficaces… Bref, vous l’aurez compris : on adore ! Un parfait exemple de « mariage pour tous » réussi, entre l’auteur Shinobu Ohtaka, et Kurokawa qui a eu la (très) bonne idée de sortir ce shonen en France. Et en ce mois de juin, devinez quoi : le tome 12 est là, et autant vous le dire tout de suite… Il est chaud comme la braise !

Pour résumer, Magi est un manga qui a commencé à être prépublié en 2009 au Japon, dans le magazine Weekly Shonen Sunday. La série en est au 18e tome me semble t’il, et n’est toujours pas achevée. Si ce manga démarre sur un pitch qui vous fera penser aux Mille et Une Nuits (le héros, Aladin, est ami avec un Djinn enfermé dans une flûte (et non une lampe), Ugo. Il sympathise avec Alibaba, qui devient son compagnon dans une grande quête de trésors et d’objets mystérieux, au détours de labyrinthes et autres lieux bien dépaysants. Au fil de leur aventure, les héros croisent des personnages tous plus intéressants les uns que les autres, amis ou ennemis. Reprenant les codes habituels du Shonen, Magi utilise les mêmes arcanes qu’un Naruto, un DBZ ou un One Piece… Et le résultat est là : comme pour les séries pré-citées, on accroche et, chaque mois, on maudit Kurokawa de nous livrer seulement 190 pages…

Dans ce 12e volet, (avec en couv’ un personnage bien classe), « Al-Samen menace Sindoria. Sindbad et ses liges, les huit guerriers, se mobilisent pour l’affronter, mais tout ne va pas se passer comme prévu ! Les merveilles de ce monde se dévoilent peu à peu à mesure que d’autres mystères s’épaississent »… Oui, j’avoue, je ne me suis pas foulé en repompant le résumé du 4e de couv’ mais au moins, je suis sûr de ne pas spoiler (ou alors, c’est l’éditeur qui assume)… Sans en dire plus, sachez que ce volet est particulièrement rythmé, bien pêchu comme il faut, avec ses rebondissements… Bref, une belle montée en puissance de cette série qui laisse deviner encore pas mal de potentiel latent. Et comme en plus les dessins sont un régal… Ne cherchez pas ! Vous avez là l’une des meilleures séries de chez Kuro (à titre personnel, je le place juste derrière mon number one, Saint-Seiya the Lost Canvas)…

Magi 12

  • Magi, tome 12, par Shinobu Ohtaka, en France chez Kurokawa. 190 pages N&B. Prix conseillé : 6,80€.