Pour les amateurs du genre, qui dit « baston » dit « Tekken » ou « Street Fighter », deux séries mythiques synonymes de carton assuré, quels que soient le support, l’époque… Mais sans être un assidu du genre, à titre personnel, j’avoue une affection pour la licence Dead or Alive, titre sur lequel j’avais complètement flashé en découvrant la démo du premier volet, sur PS1 à la fin des années 90. On en est déjà au cinquième épisode, et on regarde tout de suite ce qu’il a dans le ventre…
La plastique c’est fantastique !
Pour une génération entière, Dead or Alive est un titre qui aura marqué nombre d’adolescents boutonneux par la plastique particulièrement généreuse de ses combattantes. Cette fois encore, cet ingrédient est bien présent, et contrairement aux autres références du genre, la parité « hommes-femmes » est ici, une fois encore, parfaitement respectée, malgré un casting qui peut sembler assez réduit (22 personnages, dont des nouveaux et des « guest » venus de Virtua Fighter). Mais c’est un détail : comme nous allons le voir, l’intérêt du jeu est ailleurs.
On passera rapidement sur les cinématiques : comme à son habitude, Tecmo Koei et Team Ninja nous livrent ici des séquences d’une très grande qualité, que l’on se plait à voir et à revoir tant elles sont fines, détaillées. Des séquences animées qui ponctuent chaque chapitre du mode histoire, vous aurez donc de quoi vous régaler.
De nombreux modes de jeu
Puisque l’on parle du mode « scénario », sur fond de cinquième tournoi Dead or Alive, celui-ci s’avère très riche, très long et passionnant. Chaque perso a ses propres motivations, son histoire, et en comparaison avec d’autres références du genre, vous allez passer un bout de temps à faire le tour de DoA5. Et quand vous aurez terminé le titre, libre à vous de prolonger considérablement le plaisir en vous attaquant au mode multi, en local ou online, où l’on retrouve les options classiques, du « match ranking » aux tournois divers et variés entre les joueurs de toute la planète.
Le puriste de DoA retrouvera ici tout ce qui a fait le succès de la série. Tout d’abord son aspect technique : contrairement à ce que l’on pourrait penser, et contrairement à un Tekken ou un Street Fighter, DoA ne laisse que très peu de possibilités de remporter un match grâce à la fameuse « chance du débutant », et vous allez devoir apprendre à maîtriser les techniques de chacun, chaque personnage ayant son style, ses techniques de combat, étant plus ou moins simple à prendre en main. Et histoire de rendre le titre encore plus technique, sachez que le combat peut soit se dérouler de manière classique à un contre un, soit faire s’affronter deux équipes dont les participants se relaient à votre commande. Dans ce deuxième cas de figure, vous pourrez déclencher des combos à deux particulièrement redoutables.
Dans le décor
Autre aspect que l’on retrouve avec grand plaisir : l’interaction très poussée avec le décor, qui a fait le succès de DoA. Cette fois encore, le combat peut débuter sur un toit pour, suite à une projection, se terminer dans une ruelle en contrebas. Si dans Tekken, vous pouvez projeter votre adversaire contre un mur et lui faire subir plus de dommages, ici l’environnement réagit.
Des murs explosent, des éléments tombent sur votre adversaire… Et les « zones de danger » peuvent à tout moment renverser la tendance du match : si vous perdez la moitié de votre barre de vie, vous pouvez effectuer une projection de votre rival sur une « zone de danger », un point précis du décor, déclenchant une séquence aux effets particulièrement dévastateurs.
DLC à gogo
Si vous êtes collectionneur, en revanche, vous allez « criser » : Si votre objectif est de débloquer tous les costumes du jeu, très nombreux, vous allez devoir passer par la case « téléchargements ».
Certains costumes se débloquent gratuitement, en avançant dans le jeu, mais la plupart (comme les maillots de bain, etc) s’achètent via la boutique de Sony ou Microsoft, par lots vendus quelques euros…
On est très loin du bilan très onéreux d’un « Street Fighter X Tekken », mais quand même ! Heureusement, Tecmo vous offre gratuitement le « pack de vêtements de base » ou encore le niveau « île de Zack » (qui vous rappellera l’étrange DoA Paradise sur PSP), alors profitez en 😉
Au final
Vous l’aurez compris, DoA5 est technique, punchy… Et très beau.
Si je parlais plus haut des cinématiques, le soucis du détail est également très poussé lors des combats, et on appréciera de voir les combattants se salir, ou transpirer au fil de la rixe.
Un excellent jeu de baston, que je place bien au dessus de Tekken 6.
Verdict
On adore !
Les + :
- durée de vie longue
- scénario intéressant
- graphiquement très beau
- technique
- un jeu énergique
- soucis du détail poussé
- les chutes et les « zones de danger »…
Les – :
- un casting qui peut sembler trop limité
- un pass pour le mode « online »
- des costumes à acheter sur le PSN.
Dead or Alive 5, par Team Ninja, chez Tecmo Koei. Jeu de combat sur X360 et PS3. Site officiel
Effectivement c’est un excellent jeu ! Carton rouge quand même a l’éditeur du jeu : si j’en crois vos news, après avoir pompé tout notre fric avec des DLC aussi chers qu’inutiles (des costumes),
Team ninja a prévu de ressortir un jeu DoA 5Ultimate qu’il faudra repayer 60€ sans parler des DLC. C’est un paramétre que vous devriez prendre en compte dans vos test !