Alors que l’éditeur Ubisoft se lance dans la promo du troisième volet de sa série Assassin’s Creed (qui doit sortir en octobre), la licence est frappée par une accusation de plagiat.

L’auteur de cette plainte est l’auteur américain John Beiswenger. Pour le romancier, le titre développé par Ubisoft Montréal (dont le premier volet est sorti en 2007) s’inspire franchement de l’un de ses livres, « Link », paru en 2003.

Dans « Link », le héros traverse le temps et voyage dans les esprits de ses ancêtres, en utilisant un procédé proche de l’Animus, dont l’auteur revendique également l’invention, tout comme le fait que dans son livre, on incarne un personnage qui « refait » les événements historiques en agissant comme le fait l’Assassin, en suivant une trame très proche de celle du jeu… Beiswenger réclâme une indemnisation de 5,25 millions de dollars, ainsi qu’une injonction pour que son oeuvre ne soit pas à nouveau victime de « copie ».

Si Ubisoft se refuse à tout commentaire, l’affaire n’est pas terminée pour autant : concernant les oeuvres de loisirs, la loi canadienne considère que même si elles sont très proches, deux oeuvres similaires peuvent être protégées par des droits d’auteur sans que la justice considère qu’il y ait plagiat…