SORTIE LE 3 JUILLET. – Véritable phénomène émanant de la célèbre série Saint-Seiya, The Lost Canvas (Shiori Teshirogi) sublime en tout point l’oeuvre originale de Masami Kurumada. La saga étant achevée, la dessinatrice s’est lancée dans des spin-off intitulés « Chronicles » (les « Gaiden » au Japon)… Chaque volume est consacré à un gold, et ce mois-ci, Kurokawa nous propose de partir aux côtés de Doko, Gold Saint de la Balance, qui deviendra ensuite le vieux maître des Cinq Pics de Rozan.

Le pitch

Dôko, Chevalier d’Or de la Balance, est un des deux chevaliers survivants de la Guerre Sainte entre Hadès et Athéna. Il s’est écoulé quelques années depuis la fin de la Guerre Sainte et Dôko continue de méditer sur les montagnes des Cinq Vieux Pics lorsque des émissaires viennent l’assassiner. Dôko a du mal à contenir sa surprise lorsqu’il voit qu’un des émissaires ressemble à Tenma, le Chevalier Pégase, comme deux gouttes d’eau. Dôko va alors se rendre dans une cité légendaire afin de démasquer la véritable identité de cette mystérieuse menace.

Notre avis

Il faut avouer que cet épisode est mi-figue, mi-raisin ! On va donc commencer par les aspects négatifs de ce volume qui, hélas, commencent à devenir assez récurrents dans la série… A commencer par une construction quasi identique à celle des précédents volumes : un Gold se lie d’amitié pour un « enfant » (ici un clone de Tenma), qui joue un rôle capital dans la narration, et qui sera la source d’une grande puissance permettant au Gold de triompher de toutes les épreuves…

Car c’est bien là le second point négatif de la saga : alors que le Gold se retrouve désemparé, dans une situation au bord de la crise, il plie son combat final dans un dernier soubresaut qui expédie son adversaire au tapis avec une facilité déconcertante. Son ennemi qui semblait jusqu’alors tout-puissant sort de l’arène avec une simple « pichenette »…

Mais force est de reconnaître que le dessin de Teshirogi est toujours de très bonne facture, permet une lecture aisée, plaisante, sans prise de tête. Le lecteur n’en demeure pas moins captivé du début à la fin du récit… Petite originalité : si les Chronicles proposaient jusqu’à présent des flashbacks, ce volume nous projette après la Guerre Sainte. Tout le monde est mort à l’exception de Doko et Shion.

Sans doute pas le meilleur épisode de la série, mais un shonen qui reste néanmoins au dessus du panier, sur la planète manga !

Saint Seiya Chronicles 6