Initiée en 2013, la trilogie-reboot Tomb Raider de Square-Enix trouve aujourd’hui une conclusion. Shadow of the Tomb Raider boucle la boucle, pour nous laisser avec une Lara Croft enfin devenue l’aventurière intrépide que vous avez toujours connu. Et pour ce retour aux sources, quoi de mieux que de visiter des temples précolombiens ? Sortez les guns et votre arc préféré, c’est parti pour notre test !

Jamais deux sans trois !

Nous sommes en 1996. Cette année là, les joueurs découvrent un tout nouveau personnage, qui ne va pas tarder à acquérir le statut d’icône des jeux vidéo. Core Design et Crystal Dynamics ont créé un monstre sacré ! Qui d’autre que l’archéologue-exploratrice anglaise Lara Croft peut aujourd’hui se vanter d’avoir exploré des ruines tout autour de la planète… Tout en vendant des Seat et en accompagnant Bono sur scène ? Mais après les fantastiques Tomb Raider, Tomb Raider II ou Tomb Raider 4 : la Révélation finale, il est difficile de garder le rythme. Et la carrière de Lara connaît des hauts et des bas, avec des sorties qui perdent en intensité au fil des années…

Jusqu’à ce que Square-Enix ne rachète Eidos en 2010 ! Car l’éditeur de Final Fantasy ou de Dragon Quest a bien saisi le potentiel de Tomb Raider, mais ne veut pas reproduire l’échec de Tomb Raider Underworld. Alors, Square et Eidos décident de totalement dépoussiérer la licence, et de revoir cette pauvre Lara de A à Z ! Tomb Raider sous gérance de Square-Enix sera un reboot, et un vrai ! Le résultat nous arrive en 2013 !

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Tomb Raider version 2013 est un profond changement ! Ils ont tué la « Lara bimbo » avec son body moulant, ses pneus en guise de lèvres et sa poitrine opulente ! L’aventurière sans peur et ultra sexuée qui déclenchait des crises hormonales chez les ados des années 90 n’est plus ! Place à la nouvelle Lara, plus jeune, plus frêle, plus… Réaliste aussi ! Une Lara qui ne fonce pas tête baissée dans les embûches, mais qui vit avec ses peurs, qui n’aime ni la violence ni les armes… Et comme elle le dit si bien, qui « déteste les tombeaux » !

Square-Enix va donc nous gratifier de trois volets de ce Tomb Raider nouvelle génération. Un reboot maîtrisé qui ne se contente pas de reprendre les écueils de la franchise, mais campe la genèse du personnage. Loin d’être idiot, le scénario nous livre une héroïne qui évolue. Il nous explique comment une adolescente on-ne-peut plus classique change, pour devenir la Lara que nous connaissons tous. La pleurnicharde du premier opus s’est endurcie dans le second volet, Rise of the Tomb Raider. On s’attend donc à trouver, dans ce Shadow of the Tomb Raider, une héroïne qui aura encore changé.

Retour en Amérique du Sud

Le tout premier Tomb Raider (en 1996) démarrait au Pérou. Histoire de boucler la boucle… On peut donc s’attendre à voir ici du temple inca, de la forêt amazonienne et des lamas. Et vous ne croyez pas si bien dire, puisque l’aventure débute aujourd’hui quelque part au Mexique… Mais le Pérou est aussi sur le roadbook de l’aventurière.

Lara, une nouvelle fois, accompagnée par son meilleur ami Jonah (un faire-valoir un peu trop discret à mon goût), se lance sur les traces d’un mystérieux artefact. Elle veut s’en emparer avant les Trinitaires, ses ennemis jurés. Car ces affreux auraient pour projet de s’en servir pour détruire le monde, afin de mieux le recréer. Je vous l’accorde : la trame principale de cette aventure est loin d’être la plus originale !

Le plus sombre de la série

Pour le reste, je préfère vous laisser la surprise de la découverte, du scénario comme des lieux visités. Sachez simplement que ce nouvel opus va vous faire voir du pays. En même temps, si Tomb Raider était un simulateur de vie de bureau, vous ne seriez sans doute pas là !

Non, le scénario de Shadow of the Tomb Raider n’est pas le plus original ! Il reste du domaine du divertissement, sans chercher à aller plus loin. Pourtant, il s’autorise quelques fulgurances bienvenues. On sera tous d’accord sur le fait qu’il s’agit du Tomb Raider le plus sombre, et on saura l’apprécier à sa juste valeur… D’autant que, derrière cette histoire aussi simpliste qu’un Indiana Jones quand on y pense (pourtant une référence du cinéma), cet épisode s’offre le luxe d’approfondir le personnage de Lara. Allant même jusqu’à titiller son enfance (oui, comme Uncharted 4, et alors ?)…

Graphismes : la claque qui te défonce la mâchoire !

Histoire d’évacuer tout de suite les superlatifs, attaquons ce test par le point qui m’a le plus impressionné dans cet épisode : la réalisation et la direction artistique ! Rise of the Tomb Raider (lire aussi notre test ici) était déjà très chouette… Mais Shadow of the Tomb Raider est une gigantesque baffe qui te laisse une marque rouge sur la joue pendant trois semaines. Végétation abondante, temples qui en imposent, détails et expressions des visages… Même après dix heures de jeu, on se surprend encore à baver sur sa manette, des images plein la rétine.

Il y a certes la réalisation du titre… Mais lorsque ces lignes de code sont magnifiée par une mise en scène tout autant maîtrisée, on se dit qu’il y a un truc, que l’on est en train de vivre quelque chose de fort ! Et c’est ici le cas ! Je vous assure que la première fois que vous allez voir débarquer des jaguars, la séquence qui introduit les félins envoie sérieusement du pâté sur la lune ! Le boulot pourrait être salopé par des jeux de lumière à la ramasse, mais ce n’est pas le cas ! Du moins, pas en ce qui concerne les cinématiques (mais j’y reviens plus bas).

« Graphismes à se damner »

Le jeu brille aussi par son soucis des petits détails, certains qui vous sautent au visage, d’autres plus imperceptibles. Lara qui se couvre de bouillasse lorsqu’elle gambade dans la mangrove… Le mouvement des buissons trahit de petits animaux qui se baladent dans le décor… Vous l’aurez compris : c’est LE point fort du jeu ! Des graphismes à se damner !

Pourtant, mon objectivité naturelle m’oblige très vite à relativiser. Oui, les cinématiques sont dingues ! Mais une fois en jeu, le moteur graphique ne me semble pas si optimal. Les graphismes qui te déglinguent les yeux sont aujourd’hui devenus une norme, serais-je tenté d’écrire ! Oui, c’est indéniable, Shadow of the Tomb Raider fait partie des plus beaux jeux du moment. Pourtant (mais peut-être est-ce l’habitude), ses phases in-game m’ont sincèrement moins impressionné que dans un God of War. C’est un exemple.

Lara retrouve l’esprit de Tomb Raider !

C’est donc l’impression générale que me laisse ce Shadow of the Tomb Raider ! Contrairement aux deux premiers opus, qui allaient davantage lorgner du coté d’Uncharted (qui s’inspire lui-même de Tomb Raider)… Ce troisième volet est celui qui se rapproche le plus de l’ambiance et des mécaniques des premiers Tomb Raider !

La raison ? Ce sentiment est sans doute lié au fait que les développeurs ont, à mon sens, revu à la baisse le nombre de séquences de gunfight (mais il y en a toujours, hein), au bénéfice des séquences d’exploration, qui gagnent en consistance. On retrouve ici la Lara qui escalade des temples gigantesques, qui débloque la voie en actionnant des mécanismes… Ou qui se perd parfois dans les tableaux pour aller trouver des artefacts bien planqués. Il n’y a pas que le scénario qui renoue avec les premiers pas de Lara.

► Lire aussi : Pourquoi la poitrine de Lara Croft est-elle aussi volumineuse ?

Globalement, cet épisode est donc celui qui se rapproche le plus de l’esprit des premiers Tomb Raider, tout simplement pour l’atmosphère qui s’en dégage. Galeries étriquées, jungle étouffante, ruines et chambres mortuaires qui sentent la poussière vieille de 500 ans… Mais cette ambiance ne serait rien sans le personnage central du jeu. Une Lara qui n’a plus rien de ce qu’elle était en 2013. La frêle adolescente est maintenant une redoutable prédatrice, capable de mettre la misère autant aux mercenaires qu’aux bêtes sauvages de la jungle.

Différentes mécaniques de jeu

Au niveau du gameplay, le jeu jouit d’une richesse inouie, bien qu’il ne fasse que reprendre quasiment tout ce qui existait déjà dans Rise of the Tomb Raider. Et différentes phases de gameplay vous seront ainsi proposées. Vous trouverez donc tout d’abord (et c’est ce que l’on attendait) des phases d’exploration. Notamment dans des temples dont le level-design est tout simplement génial. Ni trop grand ni trop petits, leur architecture est propice à l’exploration grandeur « Tomb Raider » , au besoin de fouiller, d’apprendre les lieux pour résoudre des énigmes.

Et puis, Square-Enix a suffisamment communiqué à ce sujet, l’infiltration prend du galon dans cet épisode. La jungle est ici le terrain parfait pour cet exercice. La végétation et l’architecture des niveaux permet à Lara de se faufiler, de se planquer dans les buissons ou en haut des arbres. Je suis même tenté d’écrire que cette architecture vous oblige à préférer la furtivité à la manière forte. L’exploratrice peut aussi se couvrir de boue pour se rendre encore plus invisible, ou jeter des bouteilles et autres objets au loin pour détourner l’attention des gardes. Tel un Assassin de chez Ubisoft, elle dispose aussi de la faculté de scanner les lieux, pour faire apparaître en jaune les objets clés… Ou visualiser les vigiles (en jaune pour ceux que vous pouvez maîtriser, en rouge pour ceux qui peuvent potentiellement vous voir et donner l’alerte).

… Et aussi des QTE

Les QTE (quick time event) sont toujours de la partie. Une mécanique de gameplay devenue quasiment une norme aujourd’hui, qui consiste à appuyer rapidement sur les touches qui s’affichent à l’écran. Et ces QTE justement, beaucoup accuseront Lara de les avoir piqués à Nathan Drake. Hey, mais attendez une minute ! Ils étaient déjà là en 2006, dans Tomb Raider Legends, si je ne m’abuse. Et le premier Uncharted est sorti en 2007 si je me souviens bien… J’dis ça, j’dis rien…

Enfin, au fil de l’aventure, Lara pourra débloquer de nouvelles aptitudes grâce à l’expérience acquise… Qui sert à débloquer les cases d’un arbre de compétences qui a été repensé pour l’occasion. Les p’tites pauses de l’anglaise sont aussi l’occasion de crafter, pour améliorer ses armes.

Le gameplay globalement au poil vous offre de bons moments de kiff ! Lara court, saute, grimpe aux arbres, peut tirer à l’arc ou utiliser son piolet pour s’agripper… On aime aussi l’utilisation des touches L2 et R2 pour descendre ou monter en rappel (une fois accrochée à sa corde, Lara peut même se balancer pour franchir des précipices ou agripper des corniches…). Rien de bien nouveau encore une fois, mais le jeu est très permissif, et vous offre souvent plusieurs options pour réaliser une même action.

Et sinon, un peu de fan-service, ça vous dit ?

Si les temples et les énigmes vous rappelleront la douce époque durant laquelle Lara explorait des ruines mal texturées, et faisait fantasmer les ados avec ses seins pointus… Sachez que le fan-service ne s’arrête pas là ! Shadow of the Tomb Raider est un gigantesque clin d’oeil à la série, tant il glisse ici et là, subtilement, des p’tites références à la saga.

Mais comme l’a si bien fait Rise of the Tomb Raider avant lui, le jeu va surtout titiller votre fibre nostalgique en vous permettant de débloquer de vieux skins de Lara Croft. Traverser la jungle en incarnant la Lara du premier Tomb Raider, ou celle de Angel of Darkness… Et bien figurez-vous que c’est possible ! Les fans apprécieront !

Le jeu propose aussi un mode « photo » ! Cela pourrait être anecdotique si cette option ne vous proposait pas quelques petits délires ! L’option est classique : vous pouvez capturer une scène du jeu ! Mais le plus drôle vient du fait que vous pouvez alors changer l’expression faciale de Lara. Et quand la belle immortalise le meurtre d’un mercenaire, le rendu n’est pas le même si elle a l’air terrorisée, ou si elle affiche un grand sourire… Je ne la regarderai plus jamais de la même façon !

Lire aussi notre test de Rise of the Tomb Raider

Si le jeu dissimule pas mal de clins d’oeil, je regrette cependant que la bande-originale soit uniquement signée par Brian d’Oliveira. Non pas qu’elle soit mauvaise, bien au contraire, elle colle même plutôt bien à l’ambiance des différents tableaux et différentes situations… Mais quitte à faire un lien avec les origines du jeu, je regrette que les développeurs n’aient pas eu la bonne idée de faire aussi appel à Nathan McCree, qui nous a offert des musiques d’anthologie sur le tout premier jeu, notamment.

Enfin, puisque je parle de sons, sachez que contrairement aux deux premiers jeux de cette trilogie, Lara n’est plus doublée en VF par l’actrice Alice David, mais par Anna Sigalevitch (pas toujours inspirée par le rôle). Rien ne change en VO, avec Camilla Luddington dans le rôle principal.

Quand Lara loupe le coche…

En voyant les premières images du jeu, ce Shadow of the Tomb Raider est un jeu que j’ai eu envie d’adorer… Au point de me convaincre que nous avions là le meilleur épisode de la série ! J’en ai rêvé… Mais pourtant, je ne vais pas vous cacher qu’il comporte quelques trucs qui ne vont pas !

Et j’ai comme une envie de commencer en vous parlant des gunfights. Comme je le disais, ils sont moins nombreux que dans Rise of, mais… Quand ils sont là, ils sont loin de briller. La faute sans doute à quelques incohérences un peu trop flagrantes. Par exemple, lorsqu’il faut 10 tirs de fusil à pompe pour déglinguer un adversaire, je me dis que soit Lara s’est fait refiler une arme en mousse, soit son adversaire est un personnage Marvel !

Shadow of the Tomb Raider est sublime, je l’ai écrit je ne sais combien de fois ! C’est vrai pour les cinématiques. Pourtant, lors des phases de jeu, je ne puis m’empêcher de trouver le moteur graphique parfois poussif. J’ai beaucoup de mal à comprendre comment le jeu peut nous offrir des effets de lumière saisissant dans certaines scènes, puis en louper dans d’autres séquences. Et je ne parle même pas de certaines cavernes beaucoup trop sombres. Ni des expressions faciales de Lara qui ne sont pas toujours cohérentes avec la scène qui se déroule sous nos yeux (ou des dialogues de Lara en VF pas toujours inspirés, malgré le bon jeu des autres personnages). Enfin, quelques bugs s’incrustent parfois dans l’aventure (quelques collisions, textures qui déconnent, ou de rares saccades dans certaines animations)…

Beaucoup de « couloirs »

On nous a aussi vendu pas mal de rêve en nous parlant de « monde ouvert » ! Alors, oui, le joueur bénéficie d’une bonne amplitude de mouvements… Et oui, les temples bénéficient d’un level-design génial, qui vous oblige à fouiller partout… Mais fichtre, je ne compte plus les passages (paradoxalement, principalement dans la jungle) qui ne sont en fait que des couloirs déguisés ! Et c’est encore sans doute un point commun avec Uncharted : si les superbes panoramas vous semblent immenses… Le jeu vous demandera, ni plus ni moins, d’aller d’un point A à un point B, en suivant un chemin prédéfini. Même si la construction des niveaux vous donne l’impression du contraire.

Enfin, j’avoue avoir été agacé par pas mal d’incohérences qui n’ont de justification que de vous obliger à résoudre des énigmes. Je m’explique : Lara capable de passer dans un trou de 40cm, mais incapable de se faufiler parmi des pieux espacés d’un mètre les uns des autres ? Avec son piolet, elle peut péter des roches ou des poutres de bois… Mais lorsqu’un passage est bloqué par quelques lances vieilles de 400 ans, elle doit trouver et actionner un mécanisme pour libérer la voie ?

Et je ne vous parle même pas de l’IA, qui est loin d’être la plus brillante que l’on ait vu dans un jeu vidéo. Oubliez tout de suite le mode « facile » ou les séquence de gunfight vont vite virer au tir aux lapins.

Au final

Lorsque vient la fin du jeu, c’est malgré tout avec un p’tit pincement au coeur que l’on referme ce triptyque ! Il a fallu trois épisodes à Square-Enix pour nous raconter la genèse de Lara Croft, mais on y est ! L’ado geignarde du premier opus est enfin devenue l’intrépide aventurière (parfois animale) que nous avions connu sur PS1. La boucle est bouclée !

Pourtant, on ne peut s’empêcher de penser que ce splendide jeu aurait pu être extraordinaire s’il ne se loupait pas sur quelques points majeurs. À commencer par un scénario trop générique pour devenir inoubliable. Shadow of the Tomb Raider, c’est ce blockbuster américain que l’on va voir, juste pour se détendre, au cinéma : on sait pertinemment que, visuellement, il va nous en balancer plein la tronche… Mais que le scénar ne va pas non plus nous donner des migraines ! Et c’est d’autant plus dommage que l’histoire est capable de fulgurances (dont nous ne pouvons pas vous parler afin de ne pas vous spoiler ^^).

Mais le plus gros reproche que l’on est obligé de faire à ce Shadow, c’est évidemment le fait qu’il n’ose pas vraiment sortir de sa zone de confort, en nous proposant un jeu très proche de Rise of the Tomb Raider. Certes, dans un cadre différent. Oui, c’est un fait, il est plus beau mais… Est-ce suffisant pour en faire un jeu culte, au même titre que Tomb Raider premier du nom ? L’effet « waow » est indéniable et instantané, mais pour combien de temps ?

Shadow of pousse le retour aux sources jusqu’au bout. À savoir que, comme ses aînés, il suscitera deux réactions : soit on déteste et on lui trouve foultitude de défauts… Soit on adore, et on lui passe (presque) tout ! Mais à bien y réfléchir, je crois que si l’on aime Tomb Raider, on ne se demande jamais véritablement pourquoi. Et ça marche, cette fois encore…


Shadow of the Tomb Raider

 

On aime :

  • Graphiquement, une baffe monumentale
  • Atmosphère, mécaniques… C’est un vrai Tomb Raider !
  • Des clins d’œil et du fan-service à tout va (ah, les skins) !
  • Le gameplay nickel
  • L’architecture des temples, propice à une exploration jouissive
  • Davantage d’exploration, moins de gunfights.
  • La bande-originale
  • Le mode « photo » qui autorise quelques délires
  • Quelques passages du scénario intéressants

On aime moins :

  • Pas tant de nouvelles mécaniques que ça, par rapport à Rise of The Tomb Raider
  • Des niveaux couloirs
  • Les incohérences scénaristiques
  • Quelques bugs
  • Globalement, un scénario trop générique
  • Lara, ses expressions faciales et sa voix VF pas toujours inspirées
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