Ce 27 octobre, Assassin’s Creed Origins vient apporter une nouvelle pierre au solide édifice Assassin’s Creed. Après une année sabbatique, la licence est de retour. Nouvel épisode, nouvelle époque, mais aussi un virage significatif pour la série. Et si Assassin’s Creed Origins renouvelait la franchise plus qu’on ne le pense ? En attendant le test du jeu, voici l’occasion de revenir sur une saga qui marque la planète Jeux Vidéo depuis maintenant 10 ans !

Du Prince de Perse aux Assassin’s

Au commencement, Assassin’s Creed n’est pas encore Assassin’s Creed ! Nous sommes en 2004. Le jeu d’Ubisoft Prince of Persia : the Sands of Time a connu son petit succès.

Aussi, l’éditeur envisage un spin-off. Il sera développé pour la PlayStation 2, grâce au moteur graphique Jade Engine, déjà utilisé pour Beyond Good and Evil. Ce jeu reprendra le système du « parkour » permettant notamment au Prince de Perse d’escalader les murs ou courir sur les toits… Il mettra en scène une femme, lancée dans des missions d’assassinat, pour protéger son jeune prince. En conséquence, le jeu est intitulé Prince of Persia : Assassins.

Les développeurs sont très motivés par le projet, qu’ils peaufinent avec soin. Les prémices du scénario sont influencés par un roman, Alamut (de Vladimir Bartol). Le roman raconte en effet une légende se déroulant dans la forteresse d’Alamut (en actuel Iran), et sa prise par les Nizârites (que l’on nomme aussi « clan des Asasiyun » ), emmenés par leur chef Hassan Ibn-al Sabbah.

Oui mais voilà : nos développeurs sont tellement motivés que le travail réalisé n’a plus rien d’un spin-off ! Le jeu est trop abouti pour sortir en tant que tel. Aussi, Ubisoft a la géniale idée d’en faire un titre à part entière, une série « cousine » de Prince of Persia… Mais un jeu totalement nouveau. Une nouvelle franchise qui va prendre le nom d’Assassin’s Creed !

Le passé et le présent s’entrecroisent…

La particularité de chaque épisode de la série Assassin’s Creed est de vous offrir deux histoires en parallèle, sur deux timelines différentes (le passé et le présent). Et sur fond de guerre séculaire entre Templiers et Assassins. Deux histoires qui s’imbriquent l’une dans l’autre, et offrant un scénario complexe mais passionnant.

De ce point de vue, on ne regardera pas la série de la même manière, selon que l’on prenne chaque épisode indépendamment… Ou bien que l’on observe la saga dans son ensemble. Et c’est justement dans sa globalité qu’il faut considérer le scénario de la série. Car même l’épisode le plus léger prend soudainement un sens plus profond, plus significatif.

La mémoire génétique

Le premier épisode nous faisait découvrir Desmond Miles, un barman new-yorkais enlevé par une organisation, Abstergo. Celle-ci lui expliquait qu’il était le dernier descendant du Maître Assassin Altaïr Ibn-Lah Ahad. En tant que tel, la mémoire, les souvenirs de son ancêtre étaient inscrits dans son ADN. Ce qu’Abstergo appelait la « mémoire génétique » .

La mission de Desmond était alors de revivre des tranches de vie de ses ancêtres assassins, grâce à une machine appelée Animus. Ce afin de localiser des artefacts très puissants, héritage d’une ancienne civilisation avancée. Mais très vite, Desmond comprenait qu’Abstergo était en fait une organisation à la solde des Templiers…

En parallèle, une grande partie de chaque jeu (les trois quarts environ) permettait au joueur de suivre l’histoire de différents assassins. À partir du 4e épisode, Desmond s’efface. Le joueur incarne alors, dans l’époque contemporaine, un employé d’Abstergo, qui plonge dans les souvenirs génétiques des Assassins, soit disant pour développer un jeu vidéo… Mais…

» Pour plus de détails sur les codes de la série, lire aussiAssassin’s Creed : dix clés pour pouvoir comprendre le film

1. – Dix ans d’Assassin’s Creed

En dix ans, la franchise Assassin’s Creed aura été déclinée en dix jeux principaux (en comptant le tout dernier volet). La série est aussi complétée par deux épisodes DS, des versions mobiles, trois « Chronicles » en 2D, des mangas, des BD, un film… Dix ans auront suffit pour nourrir un univers, une mythologie, un credo…

2007 : Altaïr et la Troisième Croisade

Nous y voilà ! Nous sommes en 2007, et les joueurs PC-PS3-X360 découvrent enfin la licence Assassin’s Creed. Ils vont incarner le tout premier assassin de la franchise : Altaïr Ibn La-Ahad. L’histoire se déroule durant la troisième Croisade.

Ce fondateur de la série plante les bases. Une confrérie, un credo, des missions d’observation débouchant sur des assassinats, du parkour, des objets à collecter, un saut de la foi… Si le jeu pêche au départ par un coté sans doute trop répétitif, il passionne par son scénario, et par un personnage charismatique.

Ce premier épisode sera le seul de la série où nous verrons le héros respecter la tradition des Assassins, consistant à se trancher l’annulaire gauche (afin de ne pas se blesser avec la lame secrète). Jusqu’à ce que nous découvrions Bayek, dont l’histoire se situe en amont de celle d’Altaïr…

2009-2011 : une trilogie pour Ezio Auditore

Avec le second épisode de la série, Ubisoft nous emmène vers une nouvelle destination. Les Croisades sont désormais loin derrière, et nous voici à Florence (puis à Venise), au coeur de la Renaissance italienne, au XVe siècle. Les joueurs PS3/X360/PC découvrent un nouvel Assassin : Ezio Auditore da Firenze.

Ce second volet apporte de nouvelles mécaniques de gameplay, comme la double-lame secrète, ou une arme à feu cachée dans le gantelet de notre jeune Assassin. Le jeu vient aussi rompre avec les redondances souvent critiquées du premier épisode, en ajoutant de très nombreuses quêtes annexes.

Fort de son succès, le jeu va finalement devenir une trilogie. Ce qui devait, au départ, être un mode multijoueur en ligne sophistiqué va devenir Assassin’s Creed Brotherhood en 2010. Puis, en 2011, Assassin’s Creed Revelations nous propose d’incarner un Ezio vieillissant, à la recherche de la vérité sur l’origine des Assassins. Ce troisième volet fait le lien entre le premier épisode et cette trilogie, Ezio croisant fréquemment l’esprit d’Altaïr lors de son périple à Constantinople ou à Masyaf.

2012 : des Assassins aux USA

En 2012, alors que la trilogie consacrée à Ezio s’est achevée, Ubisoft décide de partir pour une autre époque, et accessoirement pour un nouveau marché : celui des USA ! Voici donc Assassin’s Creed III.

Aussi, le joueur va découvrir (sur PC/PS3/X360/Wii-U) un tout nouvel assassin : Connor Kenway. De son vrai nom Ratonhnhaké-Ton, Connor est un métis. Il est Mohawk par sa mère, et Britannique par son père. Sur fond de Révolution américaine, Connor rejoint les Assassins dans l’espoir de libérer son peuple, asservi par les Anglais. Avec une carte beaucoup plus grande, Assassin’s Creed III est le premier épisode à introduire (ici sommairement) les batailles navales.

» Lire aussi notre test d’Assassin’s Creed III.

La même année, la PS-Vita accueille Assassin’s Creed III : Libération. Pour la première fois, le joueur y incarne une femme : Aveline de Granpré. Comme Connor, Aveline est métis, née de l’union d’une mère esclave et d’un père riche négoce français. L’histoire se déroule en Louisiane, à La Nouvelle Orléans.

2013 : Edward Kenway et les premières révolutions de la série

Sorti à la fois sur les 7e et 8e générations de consoles, Assassin’s Creed IV : Black Flag opère un léger retour en arrière dans la chronologie de la série. Il nous emmène en effet dans les Caraibes du XVIIIe siècle, à l’âge d’or de la piraterie, aux cotés d’Edward Kenway, le grand-père de Connor, en 1715.

Contrairement aux précédents Assassins, qui avaient suivi un rite initiatique et avaient rejoint l’Ordre par honneur, vengeance ou devoir… Edward est un opportuniste qui ne recherche que la gloire et l’or. Se faisant passer pour un Assassin (après avoir subtilisé un uniforme), il rejoint néanmoins les rangs de la Confrérie, pour faire cause commune contre les mêmes ennemis…

Si notre intertitre évoque la notion de « révolution » , c’est bien parce qu’avec Black Flag, Ubisoft développe des mécaniques qui seront reprises dans la série. A commencer par un immense monde ouvert, beaucoup plus grand que les précédentes maps, et la grande liberté d’action qui va avec… Et surtout des batailles navales initiées par ACIII, qui prennent ici une place prépondérante au coeur du gameplay.

» Lire aussi notre test d’Assassin’s Creed Black Flag.

2014 : L’épisode le plus sous-estimé de la série

Et voici le moment de s’intéresser à un épisode resté trop discret à mon goût. Sans doute parce qu’il est sorti la même année, et donc dans l’ombre, d’Assassin’s Creed Unity dont je vais vous reparler plus bas.

Assassin’s Creed Rogue, donc, est le dernier épisode sorti sur PS3 et X360. Et un épisode qui, à mon goût (comme indiqué dans le surtitre) est injustement sous-estimé par les joueurs. Car outre le fait que ce volet mette davantage l’accent sur les batailles navales initiées précédemment, il propose aussi un scénario original pour la série.

Sur fond de Guerre de Sept ans (XVIIIe siècle, 1756-1763, le premier conflit à véritablement pouvoir être considéré comme mondial), il nous propose d’incarner Shay Patrick Cormac. L’aspect intéressant et original du scénario sera de voir cet Assassin rejoindre le camp des Templiers, pour finalement éliminer un à un ses anciens frères d’armes. Il est donc le seul volet de la série à nous offrir le point de vue adverse…

Accessoirement, il se situe chronologiquement entre Black Flag et Assassin’s Creed III. Cet épisode boucle ainsi la trilogie Kenway, et introduit au passage Assassin’s Creed Unity.

2014 : Une nouvelle génération d’Assassins

En 2014, un monde nouveau s’ouvre pour Assassin’s Creed. Celui de la nouvelle génération de consoles. Et c’est donc sur PS4 et Xbox One que, pour la première fois, la licence va planter de la lame secrète. Pour ce nouvel épisode, Ubisoft nous emmène dans une époque plébiscitée par les fans : la Révolution française.

C’est donc sur fond de Terreur et de prise de la Bastille qu’Assassin’s Creed Unity nous présente un jeune aristocrate français, épousant la cause des Assassins : Arno Dorian. Comme chaque opus, ce nouvel épisode introduit de nouvelles mécaniques. Comme un mode furtif permettant à Arno de s’approcher plus discrètement de ses cibles, ou comme la « course libre » qui permet, en pressant une gachette, d’escalader ou de descendre des bâtiments avec beaucoup plus de fluidité.

Le terme « Unity » utilisé dans le titre a suscité de nombreux débats. Car s’il renvoie clairement au mode multijoueur en ligne, permettant à quatre Assassins de mener des missions en commun, il peut aussi être interprété autrement. De nombreux joueurs passionnés y ont en effet vu une allusion à la complicité qui unit Arno et son amie Elise, héritière des Templiers, afin de lutter ensemble contre la corruption qui gangrène la France… Assassins et Templiers unis pour la bonne cause ?

2015 : Deux Assassins pour le prix d’un !

Le dernier Assassin’s Creed en date n’est autre que Syndicate, sorti en octobre 2015 (autrefois appelé Assassin’s Creed Victory, il changera de nom peu avant sa sortie. Encore une fois, Ubisoft choisit une période propice aux Assassinats en règle : la Révolution industrielle, en Angleterre, sous le règne de la Reine Victoria.

Nous sommes donc ici en 1860. Et pour la première fois dans la série, le joueur va pouvoir alterner entre deux héros : les jumeaux Jacob et Evie Frye.

» Lire aussi notre test d’Assassin’s Creed Syndicate.

Au chapitre des nouveautés, outre l’alternance entre les deux personnages, on notera aussi l’apparition du grappin, qui vous permet des déplacements plus rapides (à la manière de Batman Arkham Knight). Vous pourrez aussi conduire des fiacres, ou encore former des gangs pour des combats de groupe…

Plus grand, plus beau… Assassin’s Creed Syndicate ne parvient cependant pas à atténuer une certaine lassitude qui s’installe chez les joueurs. Un épisode par an, c’est beaucoup, et la surprise n’y est plus vraiment. Aussi, avec un film prévu en salle fin 2016, Ubisoft décide de mettre sa série Assassin’s Creed entre parenthèses, de se donner plus de temps pour le prochain opus… Il n’y aura donc pas de nouvel épisode en 2016 !

2017 : L’Egypte antique vous attend

Nous y sommes ! Ce 27 octobre, nous saurons enfin si le directeur créatif Jean Guesdon, et Ubisoft Montréal ont trouvé le moyen d’offrir un second souffle à sa série star (on se doute quand même un peu de la réponse).

Sans trop vous en dire, Assassin’s Creed Origins casse sa progression temporelle vers le XXIe siècle pour repartir vers le passé. Plus précisément dans l’Egypte antique de Cléopâtre. C’est ici que le joueur va faire la connaissance de Bayek, notre nouvel assassin… Nous allons être les témoins de la naissance de l’Ordre…

2. – Un travail pharaonique

Ubisoft, ce prof d’histoire que l’on écoute avec passion

C’est décidément une image qui lui colle désormais à la peau. Et il suffit de lancer un jeu Ubisoft pour deviner des développeurs passionnés par l’Histoire, soucieux de la véracité historique. Et pas que pour Assassin’s Creed d’ailleurs ! Essayez For Honor, ou Skull and Bones l’année prochaine. Et le pire, c’est que cette passion est contagieuse.

Les plus érudits pourront toujours contester certains détails… Mais toujours est-il que les développeurs ne se contentent pas de planter un décor ou des personnages dans une époque. Chaque développement passe par de longues phases de recherches, d’études sur les habitudes vestimentaires, alimentaires… Les coutumes ou les arts de la guerre chez les Vikings, les pirates…

Dans la série Assassin’s Creed, l’Histoire est omniprésente et constitue le coeur du scénario. La réalité côtoie le fantastique. Aussi imaginaires que soient nos Assassins, ils vont fréquenter des Leonard de Vinci, De Medicis, Georges Washington, Lafayette, Danton, Victoria, Graham Bell, … Plus vrais que nature. Et Assassin’s Creed Origins ne fera pas exception à la règle. L’aventure laisse une place de choix à Cléopâtre, César ou Ptolémée.

La pédagogie pour ligne de mire

Oui, Ubisoft Montréal, c’est un peu ce professeur qui a réussi à nous intéresser à l’Histoire. Avant de jouer à Assassin’s Creed, qui se souvenait de la Guerre de Sept ans ? Ou de la bataille de Bunker Hill ? Que Borgia n’était pas qu’une série télévisée ? Mais contrairement aux volets précédents, Origins aura demandé à l’équipe de l’historien Maxime Durand beaucoup plus de recherches, s’appuyant sur une époque qui a finalement laissé moins de traces dans les livres qu’on ne le pense. Pourtant, le résultat est là : dans AC Origins, les personnages parlent des langues mortes, qui n’ont pas été parlées depuis des siècles !

D’ailleurs, le magazine Historia consacre son nouveau numéro, ce 30 octobre, à l’Egypte ancienne vue par Assassin’s Creed (lire notre article).

Il n’est donc pas étonnant de voir Ubisoft jouer la carte de la pédagogie ! Dès le début de l’année 2018, une mise à jour The Discovery Tour by Assassin’s Creed Origins vous permettra de visiter le monde de Bayek, sans combats, sans missions… Juste pour apprendre, à l’aide de fiches pédagogiques.

» Lire aussiThe Discovery Tour by Assassin’s Creed : une dimension éducative pour Assassin’s Creed Origins !

Par ailleurs, l’éditeur collabore également à la création d’un logiciel permettant de traduire instantanément les hiéroglyphes. Apprendre en s’amusant… C’est bien une réalité !

3. – Ce qui change dans AC Origins

Assassin’s Creed Origins peut-il révolutionner la série ? Pour le fan (comme pour les autres joueurs), la question est légitime. Pour l’éditeur, elle est fondamentale !

La plus grosse nouveauté avec Origins est l’orientation très marquée RPG que prend le jeu. Vous devrez désormais compter sur un système d’upgrade, pour votre héros mais aussi pour ses armes. Le soft propose, de plus, un arbre de compétences plus élaboré encore que dans AC Syndicate ou AC Unity. Avec une cinquantaine d’aptitudes à débloquer et à faire évoluer.

C’en est terminé des missions qui s’enchaînent de manière linéaire ! Ici, le joueur est livré à lui-même dans un immense monde ouvert. Et ici le terme n’est pas usurpé… Tant vous serez libre d’explorer chaque recoin de la carte comme (et quand) bon vous semble. Attention toutefois ! Il existe un système de progression, balisée par le niveau de vos adversaires : s’ils sont trop forts dans certaines zones, peut-être faudra t-il revenir plus tard, avec plus d’expérience !

Plus vivant que jamais

Et puisque l’on parle de dimensions hallucinantes, on pourrait aussi s’intéresser à la carte du jeu.  Paraît-il dix fois plus grande que dans Black Flag… Non plus à l’échelle d’une région, mais d’un pays tout entier ! Ici, l’Egypte se divise en six provinces (Alexandrie, le delta du Nil, Cyrène, Siwa, Fayoum, Memphis et Gizeh). Chacune avec ses cultes, ses langues, ses traditions… Jamais une civilisation disparue n’aura été aussi… vivante !

La célèbre « vision d’aigle » est désormais remplacée par… Un véritable aigle ! A tout moment, le joueur peut switcher de Bayek à Senu, son aigle apprivoisé. Qui prend de la hauteur et offre une vision plus large du terrain de jeu. Senu localise les centres d’intérêts…

Il serait décidément pharaonique de lister toutes les promesses d’Assassin’s Creed Origins… De même pour les attentes des joueurs. Et pour l’heure, seule le test du jeu pourra nous dire si l’éditeur et les gamers sont sur la même longueur d’ondes. Toujours est-il qu’Assassin’s Creed Origins suscite une énorme attente ! Et qu’il est bon de retrouver la licence après une si longue (mais sans doute bénéfique) attente…

Bonus : quelques anecdotes pour briller en soirée…

Nous savons que vous aimez les petites anecdotes sur vos séries préférées. Alors, en voici à propos d’Assassin’s Creed.

► Pirates ! – Dans Uncharted 4, un cadre représentait une plage des caraibes. L’image était en fait un artwork d’Assassin’s Creed Black Flag. Cette illustration a été remplacée dans la version définitive du jeu de Naughty Dog (lire aussi ici).

► Association de malfaiteurs. – Dans Assassin’s Creed Syndicate, le système informatique d’Abstergo est sécurisé par la société Blume, du jeu Watch_Dogs 2.

► Tonton plombier ? – Dans Assassin’s Creed II, lorsqu’Ezio rencontre son oncle pour la première fois, ce dernier se présente en disant « it’s me… Mario » ! Une phrase culte qui aura fait sourire les fans d’un certain plombier moustachu…

Ezio le bastonneur ! – Que fait Ezio Auditore à ses heures perdues ? Il se bat, pardi ! Et en 2012 (sur PS3 et X360), il dégaine sa lame contre les personnages de Soulcalibur V (Bandai-Namco), où il apparaît en tant que guest.

► La grosse boulette ! – Il y a quelques années, tandis qu’il voulait illustrer un sujet sur la Syrie, un journal télévisé Danois sortait une image de Damas piochée sur Internet. A un détail près : cette image était tirée du jeu Assassin’s Creed (lire ici). La chaîne disait alors avoir été trompée par le réalisme de l’artwork du jeu.