Ca ne vous aura pas échappé, aujourd’hui, le sexe est bel et bien présent dans les jeux vidéo. A l’instar de ses passionnés, le jeu vidéo a vécu une enfance innocente, une puberté où sa sexualité n’était pas encore trouvée… Et aujourd’hui, il est adulte, et y va franco… Dans notre série « alphabet du jeu vidéo », aujourd’hui, je demande la lettre « cul » !
I – Le temps de l’innocence
A ses débuts, le jeu vidéo toute à tous les domaines… Et forcément, le sexe en fait partie ! Le jeu érotique connait un âge d’or sur les premières consoles, Commodore 64 ou Atari 2600. On pensera par exemple à Custer’s Revenge (photo), Emmanuelle, Innersex, ou plein d’autres titres de la même veine, développés par des studios spécialisés comme Mystique.
Mais très vite, avec l’arrivée des consoles 8 bits, les constructeurs imposent une validation des titres. Il n’est pas question de montrer du sexe dans les jeux vidéo. Sur des consoles comme la PC-Engine, des jeux à caractère sexuel peuvent parfois sortir, au Japon, mais dans sur les consoles des tenors Nintendo et Sega, c’est la bienséance qui prime : Mario et Sonic n’ont pas de sexualité (à part un petit bisou de la princesse peach, et encore !).
A cette époque, le jeu vidéo se destine, dans l’esprit populaire, aux enfants. Donc, on ne touche pas, c’est sale ! Les jeux pour adultent continuent cependant à sortir, mais cette fois sur micro-ordinateurs. Brad Stallion, Sex Vixens from Space… Les joueurs qui cherchent de l’affection ont de quoi faire 😀
II – Une adolescence « pipi-caca »
Le joueur « consoles » devient quant à lui ado. Si Nintendo et Sega imposent des règles, des clins d’oeils apparaissent dans les jeux. Pas du sexe pur et dur (si j’ose dire), mais des petites vannes innocentes, déguisées, des blagues de programmeurs qui ne mangent pas de pain.
D’ailleurs, certains d’entre vous vont me dire que dans les images qui suivent, c’est moi qui interprète mal les choses, avouez que vu comme ça, ça prête à sourire.
Certes, dans ces clichés, le but des développeurs n’était pas de glisser des messages subliminaux, c’est juste de la déconne, ou le fruit du hasard…
Mais je commence à vous connaître, bande de petits pervers !
III – Fils de pub
Quand sort la PlayStation, son but avoué est de conquérir les jeunes adultes.
Et pour ce faire, Sony n’y va pas par quatre chemins.
Les pubs de la firme ciblent leur public avec, très souvent un message à caractère sexuel.
Quand Sony ne vend pas sa Dual shock en la présentant dans un sex-shop dans un rayon de vibromasseurs (pub anglaise), un spot TV (censuré en France) nous présente une baisse de prix de la console en montrant un jeune homme allongé, un « truc » bizarre apparaissant entre ses jambes au premier plan (Sony joue alors sur la confusion ; il ne s’agit évidemment que de son pouce).
Le joueur est dans sa phase « pin-up », et Lara Croft rivalise de poitrine avec les combattantes de Dead or Alive (avec un soin particulier apporté aux mouvements des seins).
IV – Sex and the manettes
God of War : Kratos vient de passer du bon temps
Si on humanisait le jeu vidéo, on pourrait dire qu’il est aujourd’hui à l’âge adulte, comme ses fans de la première heure.
Ce constat concerne particulièrement Sony, qui y va franco dans les scènes de sexe dans ses jeux (toutefois dépassé par les jeux PC). Ainsi, dans God of War, l’une des épreuves de Kratos consiste à donner du plaisir à deux naiades.
Si dans la série GTA, vous pouvez regagner de la vie en embarquant une prostituée dans un coin discret, dans GTA San Andreas, une scène plus qu’explicite (hot coffee) a défrayé la chronique.
Quand les Sims ne se déssapent pas, ce sont les Singles qui nous exposent leur vie sexuelle, bien que plutot soft en comparaison avec les scènes sado-maso de 7Sin.
Heureusement, Leisure Suit Larry apporte un peu d’humour dans tout ça, avec son humour potache et bien lourd… Quant à Nintendo, je vous vois venir avec « Hizashi no Naka » sur DS, mais il semblerait qu’il s’agisse d’un Fake…
